Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

avis de blog

Philippe Desterbecq a lu "Lovely Brunette, tout simplement" d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

http://phildes.canalblog.com

http://phildes.canalblog.com

 

Je pense avoir lu tous les livres d'Edmée de Xhavée. Je me souviens avoir été charmé par son écriture dès ma première lecture. Edmée a une écriture particulière qui se déguste lentement. 

"Lovely Brunette" est son dernier roman. Si on observe la couverture, on lit la mention "roman d'amour". Alors non, Edmée n'est par Barbarbara Cartland  et nous ne sommes pas dans un feel good. L'amour qui transparait ici, tout au long du récit, est celui qu'éprouvait (et qu'éprouve encore) Edmée pour sa maman, un amour réciproque qui s'est traduit par des moments délicieux ensemble, des fous rires et de la complicité. 

"Lovely Brunette", quel drôle de titre, me direz-vous ! C'est le gentil surnom qui seyait comme un gant à la maman d'Edmée partie trop tôt, comme toutes les mères.  Il faut dire que, dans la famille, et pour s'amuser, on avait l'habitude d'affubler les gens de gentils (ou pas) surnoms ! 

Ce roman d'amour est donc un hommage à la maman d'Edmée, mais aussi une page d'histoire. Il y a longtemps que j'ai remarqué, en lisant les articles sur le blog d'Edmée, qu'elle a une mémoire phénoménale (surtout en ce qui concerne l'histoire de sa famille) et qu'avec sa façon d'écrire, une anecdote sans grand intérêt devient vite une histoire cocasse. 

Lovely Brunette a quitté ce monde il y a pas mal d'années déjà, mais elle est toujours présente, aujourd'hui, dans la vie d'Edmée et elle méritait bien de devenir l'héroïne d'un roman. 

Je signale ici l'humour utilisé par Edmée dans ce roman (auto)biographique, un humour que je n'avais pas remarqué dans ses précédents romans. 

Allez, n'hésitez pas, faites connaissance avec cette femme hors du commun qui a marqué à jamais la vie d'Edmée. 

Je vous livre mon passage préféré dans le roman : "On savait bien peu que l'on vivait des étincelles de bonheur. Qui, heureusement, reviennent animer le feu heureux de mes souvenirs..."

Et puis, regardez la photo sur la couverture, n'était-elle pas charmante, Lovely Brunette? 

Partager cet article
Repost0

Edmée de Xhavée a lu "Confinement, mon amour" d'Olivier Fellemans

Publié le par christine brunet /aloys

Une petite ville du Brabant wallon, pas loin de Bruxelles. Un couple qui s’aime et a tout le confinement pour se le dire et se le montrer. Isolés, n’ayant que leur bonheur, l’internet et la télévision pour compagnie. Encerclés de mesures de plus en plus absurdes, de barrages routiers, de contrôles sanitaires, de menaces, d’hommes armés, d’une violence qui se répand comme le virus. Un monde militaire, des disparitions en série… Pourtant, ce couple cultive son bonheur avant tout. L’amour que l’on fait, les petits plats qu’on se concocte, l’admiration dans le regard, et les quelques distractions extérieures qui arrivent encore de ce monde déchiqueté. Les séries télévisées, les réseaux sociaux… 

La nuit, il rêve d’un autre couple, également confiné. Célia et Robin. Il en rêve sans cesse, et même sa femme finit par percevoir le même rêve. Comment est-ce possible ? 

Célia et Robin, quant à eux, sont confinés mais séparément. Ils ne se sont croisés en vrai qu’une toute petite fois, sans vraiment se remarquer. Et puis les réseaux sociaux les ont réunis. Cloitrés chez eux, ils échangent de plus en plus de confidences. Elle est libre, il ne l’est pas même si il sait que son mariage touche à sa fin. D’anecdotes en confidences, d’échanges d’opinions en aveux, Célia et Robin arrivent à l’évidence : ils s’aiment, ils s’aiment vraiment, et ont hâte de la fin des mesures pour enfin se voir et se toucher, concrétiser ce qui est intangible pour l’heure.

L’auteur nous fait passer d’un couple à l’autre, d’un confinement à l’autre, et nous permet d’observer ces deux histoires d’amour : l’une qui est déjà dans sa plénitude et ayant gardé son merveilleux élan des premiers temps, l’autre qui ne fait que s’affirmer. La fin est une très belle trouvaille : ce qui réunissait les deux couples, le vrai et le l’onirique, est clair et … renversant ! 

Que le confinement ait donné lieu à de si belles histoires d’amour est une agréable découverte aussi… Beaucoup de dialogues, les vrais et ceux sous forme de messages et ensuite de vidéos. De l’angoisse aussi, une réalité au-dehors qui fait de plus en plus peur, que ce soit le virus ou les mesures radicales…

 

Edmée de Xhavée

https://edmeedexhavee.wordpress.com

 

Partager cet article
Repost0

Philippe Desterbecq a lu "Le Bic et les Pierres" de Pascale Gillet B.

Publié le par christine brunet /aloys

http://phildes.canalblog.com

http://phildes.canalblog.com

Pascale Gillet-B est née à Liège en 1959. Ancien professeur de français, elle donne actuellement des cours d'alphabétisation à des adultes sourds. Elle a publié son premier roman, en partie autobiographique, chez "Chloé des Lys" (où j'ai publié mes contes magiques pour enfants) en 2015.

"Le Bic et les pierres" est son troisième roman. 

Ce livre m'a fait penser au roman "Le cerf-volant" de Laetitia Colombani et pourtant, l'histoire ne se déroule pas en Inde, mais en Afrique, le héros n'est pas une petite fille, mais un petit garçon. Malgré tout, j'ai trouvé des similitudes entre les deux romans. 

Justin est, au début du livre, un petit Africain de 5 ans qui ne va pas encore à l'école. Contrairement au roman de L. Colombani, ici, l'école n'est pas vue comme un passe-temps inutile. A la mort de son père, Justin va commencer sa scolarité et il apprendra la lecture, l'écriture et du vocabulaire à sa maman. 

Clara, elle, a connu des déboires dans sa vie : son conjoint s'est suicidé sans laisser de lettres explicatives. Elle est ensuite devenue la "marraine" d'un jeune réfugié afghan qui est mort dans un accident de la route. Heureusement, elle a Jeanne, son amie de toujours. 

Les deux amies font des aller-retour entre la Belgique et l'Afrique. C'est là que Clara va rencontrer le petit Lucien avec qui elle va établir une relation d'amitié. Lucien est un artiste, il sculpte sans avoir appris à le faire. A l'école, il apprend un métier manuel qui le sortira peut-être de sa misère...

Mais Clara le voit plutôt exposer ses œuvres dans son pays... Pourra-t-elle le déraciner, le séparer de sa mère et lui faire connaitre une vie dont il n'a même pas idée? 

Le roman de Pascale Gillet parle de la diversité des cultures (européenne et africaine) ainsi que de l'immigration. 

 

Philippe Desterbecq

http://phildes.canalblog.com

 

Partager cet article
Repost0

Carine-Laure Desguin chronique le dernier roman d'Edmée de Xhavée "Lovely Brunette, tout simplement"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

   Dans Lovely Brunette, tout simplement, Edmée de Xhavée raconte avec pas mal de pudeur les liens très forts qui l'unissaient à sa maman (que j'ai aussi envie d'appeler Lovely Brunette tellement j’ai intégré le caractère authentique de cette personne-là). Un livre sans pathos, un roman d'amour, un roman feelgood, vraiment. Au fil des pages, on a l'impression de connaître nous aussi cette Lovely Brunette. Mère et fille ont partagé tellement, tellement de choses et Édmée de Xhavée relate tous ces éléments avec des mots pleins d'amour. Je n'aime pas trop exprimer que ce livre est un « hommage » à Lovely Brunette car ce mot, hommage, fait écho au passé et aussi, in extenso, à la mort. Dans ces presque deux cent pages, Lovely Brunette (re)vit bel et bien et nous l'accompagnons dans des (més)aventures heureuses et, il faut l’avouer aussi, parfois malheureuses, ou encore des quiproquos assez comiques. Mais toujours Lovely Brunette se relève avec la dignité qui la caractérise, une femme de tête, une femme courageuse mais non dépourvue d'humour. 

   J'ai souri en lisant les surnoms dont mère et fille affublaient certaines de leurs connaissances, j'ai aimé les accompagner dans ces longues balades verviétoises et j'ai bien ri lorsque Lovely Brunette chevauchait son cheval adoré ... en pleine ville. Lovely Brunette occupe tout un espace à elle seule tellement ses réparties sont attrayantes et sa façon de voir la vie est pétillante. Elle aime la nature et les animaux, et éprouve un profond respect envers le lieu qu'elle habite, l'ancienne maison de ses beaux-parents. Et pourtant, Lovely Brunette avait divorcé de leur fils, c'est dire tout l'amour que cette personne portait en elle, porte en elle, car je n'ai pas du tout envie d'utiliser le passé lorsque j'évoque la personnalité si attachante de Lovely Brunette. Une autre facette de cette audacieuse, c'est sa tendresse envers les autres. La valeur qu'elle donne aux cadeaux reçus, ceux de ses correspondants, car Lovely Brunette envoie et reçoit du courrier des quatre coins de la planète.

 

   À la lecture de Lovely Brunette, tout simplement, je n’ai pu m’empêcher de revivre la complicité partagée avec ma maman (merci Édmée de Xhavée).

   

  C’est un exercice très compliqué que d’évoquer la vie vécue auprès de ses parents et encore plus de décrire le caractère de l’un ou de l’autre. Sans jugement et en éclipsant tout en douceur ce qui devait être tu, Édmée de Xhavée a réussi cela à cent pour cent. Ce livre est un véritable cadeau d’amour pour les petits-enfants de Lovely Brunette et pour les enfants de ses petits-enfants et … 

  

 

Carine-Laure Desguin

http://carineldesguin.canalblog.com 

 

Publié dans avis de blog

Partager cet article
Repost0

Les oiseaux de Lunga, de Benoît Jacquemart , une chronique signée Edmée De Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Lunga, c’est une île du Sud-Ouest de l’Ecosse, célèbre pour ses colonies d’oiseaux. C’est aussi la destination d’un couple non pas étrange, mais inattendu : Adélaïde et Anthelme, son père. 

Adélaïde est dans une impasse de vie, au bout de ses ressources financières, usée par un employeur pratiquant le droit de cuissage et l’humiliation au quotidien. Elle l’a insulté, et s’est ainsi méritée un licenciement. Adélaïde n’en peut plus.

Anthelme attend la fin dans l’ennui d’une maison de retraite. Lui qui a tant aimé la vie, les paysages, les rencontres. Lui qui, trop souvent absent, n’a pas vu grandir sa petite fille, fleurir la jeune fille, mûrir la femme. 

Ce n’est pas qu’ils ne s’aiment pas. Comme tous les gens qui s’aiment et en sont excédés parfois, ils ont eu leurs disputes, mais aussi leur retours, et l’amour luit quelque part entre eux, comme la braise qui n’attend qu’un souffle pour bondir en flamme heureuse. Il lui a manqué, et elle lui a manqué. Voici donc un road-trip inespéré et une grande opportunité d’enfin se rencontrer.

Car Adélaïde a acheté un vieux camping-car et hop, sur les routes vers Lunga, les routes où Anthelme a voyagé autrefois avec son épouse décédée. Les rencontres, les confidences, la complicité qui surgit, la splendeur des paysages – magnifiquement rendue par l’auteur – comblent toutes les années d’affection sans passion. Ils se découvrent délicieusement proches, en harmonie, en manque d’étreintes. Ils fusionnent. Arrivés à Lunga, il sait tout de sa vie, de ce harceleur répugnant, de ce qu’elle a supporté, de ce qu’elle a fui. 

C’est à Lunga qu’Anthelme et Adélaïde disparaissent. 

Mais le livre ne s’arrête pas là… 

 

Edmée de Xhavée

https://edmeedexhavee.wordpress.com

 

 

 

Publié dans avis de blog

Partager cet article
Repost0