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Le regard du ciel, un poème de Salvatore Gucciardo dans "Magie poétique"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Le regard du ciel

 

Ma voix se perd

Dans les dunes

Dans les méandres

D’une rivière

Dans les rides du sable

Dans les veines

Du marbre

 

 

Le ciel

Dans sa grandeur

Insondable

Me lorgne

Avec indifférence

Il étale

Ses immenses ailes

Sur la terre

 

Depuis des millénaires

Il domine

Le monde

Impassible

Aux doléances

Il regarde froidement

Le déambulement

De l’être

Ses civilisations

Complexes

Sa course folle

Vers le mur

De l’apocalypse

 

 

SALVATORE GUCCIARDO

 

Publié dans articles, Poésie

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Lecture de la pièce de théâtre de Carine-Laure Desguin, Le Transfert, samedi 03 février au Centre Culturel de Frameries par le Box Théâtre

Publié le par christine brunet /aloys

 

Cette soirée au Centre Culturel de Frameries, Carine-Laure ?

Un régal. Que d’émotions pour un auteur d’entendre son texte. Je redécouvrais mes mots. Mes mots qui furent gâtés et choyés car très très bien lus par Roselyne Liénard, Vincent Jadot, Martine Courtois et Lysiane Duez.

Des textes d’Alessandra Riggio étaient insérés dans les tiens, ce n’est pas gênant pour le public ?

Je me posais justement la question. Pour moi, pas de problème, j’ai bien reconnu mes textes (…) Pour le public c’est différent, je suppose qu’il a ressenti une notion d’unité quoique l’écriture d’Alessandra Riggio soit différente de la mienne. Eric Sherkine ( Box Théâtre) avait sélectionné les extraits de l’une et de l’autre d’une façon judicieuse, tous ces textes s’imbriquaient docilement les uns dans les autres, un véritable travail de pro.

En deux mots, tu nous rappelles le pitch de cette pièce, Le Transfert ?

Dans cet hôpital, des dossiers sont perdus à jamais, engloutis dans la poubelle du monde virtuel. Et puisque le dossier médical n’existe plus, le patient ne peut donc exister, lui. Tu comprends ? C’est kafkaïen, absurdo-kafkaïen même. Il y a donc un patient, un médecin, une infirmière et parfois, un clown dialogue aussi avec le patient. Il y a aussi un second patient.

C’est de la Science-Fiction ?

J’espère que non, qu’il n’y a rien de visionnaire dans ce texte. Quoique des tas de gens disparaissent et l’on se demande parfois où ils sont passés…Peut-être ont-ils séjournés dans cet hôpital. Pourquoi pas ?

Après le spectacle, le public a échangé ses impressions avec toi ?

Oui et j’en suis très heureuse. Je me souviens particulièrement d’une dame qui m’a dit spontanément avoir apprécié le texte. Elle connaît bien la sphère médicale et tout cela l’a bien fait rire. En fait, lors de la représentation, je fus à la fois surprise et heureuse de constater que le public riait. Et moi aussi. Je n’avais jamais vu des gens rire en écoutant mes textes. C’était très émouvant.

Et ce texte, Le Transfert, que deviendra-t-il à présent ?

Il est à l’étude chez un éditeur. Le comité de lecture cogite. Le texte sera-t-il édité ou pas, j’attends. Mais depuis hier, je sais qu’il peut vivre et prendre son élan.

Après le spectacle, il y avait une séance de dédicace, j’ai vu que les gens se ruaient vers ta table.

Oh, se ruer, n’exagérons rien…Mais certains m’ont posé des questions, c’étaient de beaux échanges.

Carine-Laure, des projets ?

Oh ça ne manque pas mais une chose à la fois…

 http://carineldesguin.canalblog.com

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Un poème de Laurent Dumortier "Explicite" dans la revue 2000 Regards

Publié le par christine brunet /aloys

Un poème de Laurent Dumortier "Explicite" dans la revue 2000 Regards
Un poème de Laurent Dumortier "Explicite" dans la revue 2000 Regards

Publié dans articles, Poésie

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Paroles nomades et autres poèmes de S. Gucciardo dans la revue numérique Magie Poétique du 19 janvier 2018...

Publié le par christine brunet /aloys

Un extrait de la publication...

 

PAROLES NOMADES  de SALVATORE GUCCIARDO

 

 

 

Paroles nomades

 

La sève se glisse

Dans les veines de la mémoire

On s’interroge

Sur le pouvoir des ondes

La cendre et le sang

L’eau et le feu

Éboulis de pierres

Au creux de la vague

 

Je

Tu

Il

 

Abstraction de l’homme

Les formes hybrides

Sur la toile du temps

Les ombres

Se multiplient à l’horizon

Vision apocalyptique

Hibernation de l’âme

Les soupirs du rêveur

S’éclipsent

Dans le labyrinthe de la forêt

 

La grandeur vacille

À l’orée de l’automne

Rayonnement de la matière

Au cœur de l’être

On ferme les yeux

Sur la cité lumineuse

Jaillissement de sources

Dans le jardin du fauve

 

 

 

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Quand ACTU-tv parle des grands auteurs belges... Emile Verhaeren Une chronique de Marc Quaghebeur. Un texte de Jean François Foulon

Publié le par christine brunet /aloys

 

Emile Verhaeren, poète flamand d’expression française est né à Saint-Amand(province d'Anvers) en 1855 et mort (accidentellement) à Rouen le 27 novembre 1916. Il a vécu dans une famille aisée, où on s’exprimait en français, tandis qu’à l’école ou dans son village, on parlait le flamand (voir mon article sur Marie Gevers, chez qui on retrouvait les mêmes caractéristiques, Marie qui avait d’ailleurs reçu les encouragements de Verhaeren à ses débuts). Il a fréquenté l'internat francophone Sainte-Barbe à Gand, puis a étudié le droit à l'université catholique de Louvain. Dans cette ville, il côtoie quelques-uns des écrivains qui animaient La Jeune Belgique, tandis qu’à Bruxelles il fréquente le salon de l’écrivain socialiste Edmond Picard, ce qui le familiarise avec l’avant-garde littéraire.

Il décide alors de renoncer à une carrière juridique et se consacre intégralement à l’écriture. Il publie des poèmes dans différentes revues (L'Art moderne, La Jeune Belgique). Son premier recueil, Les Flamandes sort en 1883 (ce sont des poèmes plutôt réalistes et même naturalistes). Comme on pouvait s’y attendre, l’ouvrage fut bien accueilli par l'avant-garde, mais fit carrément scandale dans sa région. On dit même que ses parents essayèrent d'acheter la totalité du tirage afin de le détruire et que le curé du village leur donna son appui. L’avantage de tout ce désordre, c’est que le jeune Verhaeren fut rapidement connu et reconnu. 

Il publie ensuite des poèmes plutôt symbolistes :Les Moines, Les Soirs, Les Débâcles et Les Flambeaux noirs. Il épouse Marthe Massin et exprime son amour dans trois recueils (Les Heures claires, Les Heures d'après-midi et Les Heures du soir.)

Il s’intéresse ensuite aux questions sociales (articles et poèmes dans la presse libertaire). Les recueils suivants sont essentiellement dominés par deux thèmes : l'atmosphère des grandes villes et la vie à la campagne : Les Villes tentaculaires (sans doute son ouvrage le plus connu), Les Campagnes hallucinées, Les Villages illusoires. 

Il devient célèbre et est traduit dans plusieurs langues. C’est l’époque où il se met à voyager et fait des conférences dans toute l’Europe, tout en étant admiré par des peintres et des écrivains de premier plan (Seurat, Signac, Rodin, Degas, Maeterlinck, Mallarmé, Gide, Rilke,Zweig). Le roi Albert Ier le proclame poète national et en 1911, il rate de peu le prix Nobel de Littérature.

Pendant la grande Guerre, Verhaeren se réfugia en Angleterre où il écrivit des poèmes pacifistes. Dans ses conférences, il insista beaucoup sur la nécessité de renforcer l'amitié entre la France, la Belgique et le Royaume-Uni. Fin 1916, après avoir donné une dernière conférence à Rouen, il meurt dans la gare de cette ville, poussé accidentellement par la foule sous les roues d'un train. Il n’avait que soixante et un ans. Il fut question de l’enterrer au Panthéon, mais la famille refusa. Son corps repose finalement près d’une boucle de l’Escaut dans son village natal de Saint-Amand.

Il convient également de souligne qu’entre 1899 et 1914, Verhaeren a séjourné à Roisin (dans le Haut-Pays), à une trentaine de kilomètres de Mons, près de Quiévrain. Il résidait dans une ferme-auberge au « Caillou-qui-Bique » et retrouvait là le calme nécessaire à son inspiration. C’est la veuve de George Rodenbach, Anna, originaire du Borinage, qui avait fait découvrir la région à Emile Verhaeren et à son épouse Marthe. Le grand Stefan Zweig (écrivain renommé, ami et traducteur de Verhaeren en langue allemande) a fait lui-même cinq séjours à Roisin. Et ce n’est pas le seul hôte de marque à venir rencontrer notre poète dans son refuge champêtre. Des écrivains, des peintres, des intellectuels, ont défilé chez les Verhaeren , notamment Constantin Meunier et Jules Destrée.

Pendant la guerre, la maison de Roisin est touchée par une bombe et brûle en partie. Reconstruite par après, c’est la veuve de Verhaeren qui reconstitue le bureau du poète avec des objets qu’il aimait. Aujourd’hui, sur le site provincial du « Caillou-qui-Bique », se trouve l’Espace muséal Emile Verhaeren.

***

Penchons-nous maintenant sur son œuvre littéraire. Influencé par le symbolisme, Verhaeren pratique le vers libre. Son penchant pour les problèmes sociaux (il est proche de l'anarchisme) lui fait évoquer les grandes villes. Il en parle avec lyrisme, dans des poèmes d'une grande musicalité qui savent mettre l’accent sur la beauté de l'effort humain. Mais notre poète a d’abord été sensible à la beauté de la nature et de la campagne profonde.

Voici le poème « La vachère » (extrait du recueil « Les Flamandes ») dont je propose une lecture :

Le mouchoir sur la nuque et la jupe lâchée,
Dès l’aube, elle est venue au pacage, de loin ;
Mais sommeillante encore, elle s’est recouchée,
Là sous les arbres, dans un coin.

Aussitôt elle dort, bouche ouverte et ronflante ;
Le gazon monte, autour du front et des pieds nus ;
Les bras sont repliés de façon nonchalante,
Et les mouches rôdent dessus.

Les insectes de l’herbe, amis de chaleur douce
Et de sol attiédi, s’en viennent, à vol lent,
Se blottir, par essaims, sous la couche de mousse,
Qu’elle réchauffe en s’étalant.

Quelquefois, elle fait un geste gauche, à vide,
Effarouche autour d’elle un murmure ameuté
D’abeilles ; mais bientôt, de somme encore avide,
Se tourne de l’autre côté.

Le pacage, de sa flore lourde et charnelle,
Encadre la dormeuse à souhait : comme en lui,
La pesante lenteur des boeufs s’incarne en elle
Et leur paix lourde en son oeil luit.

La force, bossuant de noeuds le tronc des chênes,
Avec le sang éclate en son corps tout entier :
Ses cheveux sont plus blonds que l’orge dans les plaines
Et les sables dans le sentier.

Ses mains sont de rougeur crue et rèche ; la sève
Qui roule, à flots de feu, dans ses membres hâlés,
Bat sa gorge, la gonfle, et, lente, la soulève
Comme les vents lèvent les blés.

Cette jeune fille libre (la jupe lâchée) qui dort, bouche ouverte, offerte au regard du lecteur, a quelque chose de sensuel. Elle est littéralement immergée dans la nature qui l‘entoure (Le gazon monte, autour du front et des pieds). Les termes « Les pieds nus » doivent être vus comme une litote, comme dans le conte de Cendrillon, où la nudité partielle suggère subtilement une autre nudité, plus intégrale. 
Le poème n’est pas érotique, non, mais devient tout doucement voluptueux. Les bras repliés de façon nonchalante suggèrent l’abandon. Le lecteur est donc troublé devant cette fille endormie qui laisse parler son corps avec naturel.
Des mouches rodent tout autour (on est à la campagne, on le dit clairement et même crûment). La jeune fille réchauffe avec son corps la mousse sur laquelle elle est couchée, ce qui attire d’autres insectes. Les termes « chaleur douce » et « sol attiédi » renvoient eux aussi à une sensualité charnelle subtilement exprimée. La jeune paysanne écarte parfois les insectes importuns qui la frôlent (importuns comme le regard lascif des hommes sur son corps abandonné au sommeil), mais c’est pour se rendormir aussitôt (et s’offrir à nouveau sans retenue). 
La nature autour d’elle est également teintée du même érotisme (« sa flore lourde et charnelle ») tandis qu’inversement le corps de la jeune fille peut être comparé à « La pesante lenteur des bœufs ». Il y a donc quelque chose d’animal en elle, de primitif, de peu policé, quelque chose qui renvoie à une nature fondamentale, charnelle, et éloignée des conventions bienséantes de la société.
Cette comparaison avec la nature se poursuit à la strophe suivante. La sève, cette force « bossuant de noeuds le tronc des chênes » est comparable au sang qui anime le corps de la vachère. Le terme « bossuant » renvoie par ailleurs sans le dire à la poitrine proéminente de la jeune fille. Pour le reste, l’assimilation est totale : se cheveux sont « plus blonds que l’orge dans les plaines et les sables dans le sentier ».
Du champ où repose la dormeuse, le regard s’étend donc maintenant à la grande plaine flamande tout entière. Ensuite, le poète emploie le terme « sève » pour désigner le sang de la belle endormie (on ne l’imagine pas autrement que belle et terriblement désirable). Cette sève « roule, à flots de feu », ce qui souligne la jeunesse impétueuse de la jeune fille et le feu du désir qui doit l’animer dans son sommeil. 
Ses membres sont « hâlés », comme il se doit chez une personne qui vit en permanence au grand air et en contact avec la nature (le titre « la vachère » avait déjà indiqué la proximité qui existe entre cette fille et les animaux qu’elle est supposée garder). Enfin, le poème se termine de manière plus explicite encore en décrivant ce sang qui gonfle les seins et les soulève au rythme lent de la respiration. Une dernière comparaison « Comme les vents lèvent les blés » inscrit définitivement la dormeuse au corps si désirable dans le cadre plus vaste de l’immense nature.
Bref, on pourrait dire que les paysages ressemblent aux êtres vivants et inversement. On a donc bien ici un poème naturaliste, très concret, très réaliste, mais où tout est dit subtilement, sans la moindre vulgarité et sans aucune obscénité. Cette jeune fille abandonnée dans son sommeil est désirable et elle est comme l’âme de la plaine qui l’entoure, plaine féconde par ailleurs. Endormie, elle frémit d’une sorte de désir universel.
 

 

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Dix poèmes de Salvatore Gucciardo publiés dans L’ANTOLOGIA “LE MAREE DELLA VITA”

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

 

L'Anthologie poétique "LE MAREE DELLA VITA" du Groupe Culturel et Artistique "Valchiria" de Milan vient de sortir de presse. Le livre est édité aux Editions CTL Nino Bozzi, Italie. Il est vendu au profit de l'Association CasaAmica. La couverture est illustrée par le tableau de Salvatore Gucciardo intitulé "Le vaisseau habité".
 
La revue numérique "Magie poétique" vient de publier 10 nouveaux poèmes de notre ami Salvatore... 
 
Un petit aperçu...
 

Émotions tentaculaires

La terre était devenue

Fragile

Et turbulente

L’astre solaire donnait

Un dernier regard

Au baobab

 

L’écorce devenait friable

De même les  racines enfouies

Dans la profondeur

De la terre

Elles communiquaient

Avec le souffle de l’univers

 

Dans le gouffre

De la solitude

Faces aux vents

Des turbides

La spirale du néant

Enroulait  le corps frêle

Du poète

 

Seul

Face

Aux  ouragans

Il s’exposait

Aux tentacules

Du monde

 

Ondes magnétiques

Vibrations  planétaires

Energie primitive

Tout le mystère

Du cosmos

Dans l’infinitude

De l’âme

 

SALVATORE GUCCIARDO


 

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Plusieurs textes de Carine-Laure Desguin dans la revue "LICHEN"

Publié le par christine brunet /aloys

Plusieurs textes de Carine-Laure Desguin dans la revue "LICHEN"

 

Carine-Laure, l’année 2017 s’est terminée avec des poésies que tu as semé par-ci et par là et…

Et l’année 2018 commence par une poésie dans la revue Lichen.

Tu nous expliques tout ça en deux mots ?

Oui en deux mots, je sais que tout le monde n’aime pas la poésie…Tout d’abord dans la revue d’Eric Dubois, Le Capital des mots. Eric Dubois est un poète parisien et il diffuse dans sa revue numérique des textes d’autres auteurs. Voici mes textes publiés en décembre 2017 :

http://www.le-capital-des-mots.fr/2017/12/le-capital-des-mots-carine-laure-desguin.html

Sur le blog Magie poétique, c’est ta première apparition ?

Oui, je connaissais ce blog mais c’est Dierf Dumène qui m’a contactée et m’a demandé quelques textes. J’étais ravie. Dierf Dumène est un auteur haïtien qui a édité plusieurs recueils de nouvelles. Il est aussi secrétaire général d’une association ayant pour but d’accompagner les enfants démunis d’Haïti. C’est un homme généreux. Voici ma salve de textes :

https://magiepoetique.blogspot.be/2017/12/carine-laure-desguin.html#comments

Dis-moi, Carine-laure, ce Dierf Dumène sait parler aux femmes. Il dit que tu as un sourire étoilé…

No comment, merci !

Ok, on zappe. Et donc, on disait que 2018 démarrait en fanfare puisque dans le dernier numéro de Lichen, un petit texte de toi…

Oui, en effet, ça démarre fort. Je croyais que Lichen avait refusé mon texte, raison pour laquelle ce texte se lit aussi dans Magie poétique. Mais non…A lire ici :

https://magiepoetique.blogspot.be/2017/12/carine-laure-desguin.html#comments

Un rendez-vous avec tes lecteurs, Carine-Laure ?

Deux rendez-vous ! Je serai en interview le mardi 23 janvier entre 20h et 22h sur les ondes de YouFM, dans l’émission animée par Sylvie Mordang, Les mots niaques.

Et le second rendez-vous : le samedi 3 février au centre culturel de Frameries. Le Box Théâtre lira le texte théâtral Le Transfert.

Ah oui, ce fameux texte absurdo-kafkaïen.

Oui….Toutes les infos dans cet article :

http://carineldesguin.canalblog.com/archives/2018/01/04/36017504.html

Et bienvenue à tous !

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Carine-Laure Desguin nous présente à sa façon un ouvrage d'Eric Allard "Les écrivains nuisent gravement à la littérature"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Eric Allard, Les écrivains nuisent gravement à la santé, Cactus Inébranlable, 2017


 

Sur un coup de texte, ce non-oulipien (ou pas) a écrit sans compter. À vue de texte, comme ça, on se dit que ce type a la pêche, tant de lettres sur une seule ligne et aucun mot qui ne se permet un simple un tête-à-queue, non, ils sont tous bien alignés et dénoyautés, les majuscules au garde à vous lorsque trépasse une virgule ou lorsque deux points s’étalent vers une suspension. Néanmoins, il est souhaitable de lire au sein même des interlignes, c’est dans ces espaces, ces sillons profonds composés de grammaires et d’autres terreaux lexicaux, que ce non-oulipien (ou pas) exerce son art, celui de l’aphorisme. Inspirez et redite ce mot comme si vous éternuiez, aphorisme. Voilà, c’est ça, aphorisme. Et croyez-moi, ce type est toujours à la page. Oserai-je dire à la Une ? Avec ses numéros bien encrés de cascadeurs silencieux (aucun cri ne s’est jamais débroché d’une seule de ses reliures), il ne commet aucun impair et il peut d’après ce qu’en écrivent les critiques littéraires, avec ses mots englués d’une singulière pommade, guérir chacun de ses pairs, et leurs plurielles aussi. C’est d’ailleurs le genre de type qui tient ses proverbes, malgré tous ses coups de textes et ces emballements anthologiques, voire biobibliographiques. On dit qu’à chaque séance de dédicace, il perdrait même quelques livres (gare à l’amalgame).

Avec ses éditeurs non plus, Eric Allard (il s’agit bien de cet homme-lettres, celui-là même qui marche sur des œufs) n’est pas ours du tout. Il leur fournit à gogo des manuscrits en peluche, quitte à se faire persécutexte par les uns ou équilatéral déchiffré par les autres. Pas facile de garder en équerre des miss au milieu de la page quand on rétrécit ses tissus pour cavaler en littérature jeunesse…

Vous l’avez deviné, tout ceci n’est qu’un mix des aphorismes puisés dans ce P’tit Cactus, trente-septième du nom, dont le brillant auteur n’est autre qu’Eric Allard. Quatre-vingt-sept pages dans lesquelles l’auteur n’épargne rien ni personne du monde littéraire. Les éditeurs, les écrivains, les poètes et…les poétesses. Car elles aussi sont égratignées, ces poétesses qui refusent parfois à l’auteur un dernier vers (gare à l’amalgame). Ces allardises surfent et roulent aussi sur le monde virtuel, c’est dire si ce type est à la page. Je vous le dis, tout est passé au stylo à bille et, bonne longue nouvelle ou court roman , ce livre n’a donc subi aucune censure, ni aucune césure non plus. Il plaira à tous les lecteurs et particulièrement aux futurs auteurs, ceux qui viennent par exemple d’envoyer un manuscrit. Cela les familiarisera avec la planète littérature. Ils apprendront à bien aligner leurs phrases avant de les présenter au peloton d’exécution d’un comité de lecture (gare à l’amalgame).

À la page quarante-trois, quelques auteurs apprécieront toute la générosité d’Eric Allard. J’invite Philippe Leuckx, Gaëtan Faucer, Daniel Charneux et quelques autres victimes d’un stylo à jet d’encre délébile à prendre connaissance de ce p’tit cactus qui d’une manière assez piquante remet à l’endroit ce mot que l’on couche parfois entre deux hémistiches d’un ver : raturelitté (gare à l’amalgame).

C.-L. Desguin

http://carineldesguin.canalplus.com

 

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Micheline Boland et son univers de romancière dans le journal "7 Dimanche"

Publié le par christine brunet /aloys

http://journal.7dimanche.be/?ed=CHARLEROI#|SU_7DIMANCHE,2018-01-07,CHARLEROI,1|10
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Conteuse, choriste et improvisatrice marcinelloise, Micheline Boland est une auteure prolifique, à la plume élégante, et qui, par sa formation de psychologue, aime sonder l’être humain… et surtout ses travers !
Dans « Voyages en perdition », elle nous livre onze nouvelles qui parlent d’amour, de rencontres et de coïncidences.
Des histoires de statues, de livres, de couples, de familles, d’amitiés, de liens qui se relâchent, de ruptures.
Des rêves de changement et d’épanouissement. Des rêves qui se concrétisent parfois très difficilement. Un homme apprend qu’il va être licencié. Il achète un billet de loterie qui se révèle gagnant. Hélas, il peine à retrouver le fameux billet !
À l’occasion de son anniversaire, une femme pondérée et sage se laisse aller à la gourmandise. Cela la conduira à sa perte…
Une série de contes
Le recueil de « Nouveaux contes en stock », quant à lui, s’ouvre sur neuf histoires de peurs. Viennent ensuite trois histoires de petits chemins, cinq contes de Noël, dix histoires de nourriture et douze histoires de plaisirs sucrés.
Le livre se termine par dix-huit histoires de moments magiques. Ces contes parlent d’amitié, de confiance accordée, de passions, de rencontres enrichissantes, de communion avec la nature, de rêves, d’astuces, de facéties, de préjugés vaincus, de conflits résolus, d’ambitions et des multiples ressources dont chacun dispose sans toujours en avoir conscience. Parfois, les animaux et les choses éprouvent des émotions et se montrent astucieux. C’est le cas du « petit chemin et le diable ».
Chaque tête de chapitre est illustrée par des dessins de Maryvonne et Jean-Pierre Sanson.
Infos et commandes : Tél. 071/43 43 28 (Micheline Boland). Site Internet : http://homeusers.brutele.be/bolandecrits. Blog : http://micheline-ecrit.blogspot.com – https://www.editionschloedeslys.be/

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"Ici et ailleurs", le roman de J-F Foulon sur le site "Voyage au coeur de l'humain"

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http://www.deltaweb.be/restaurants-hotels-Voyages-au-coeur-de-l-humain+3121+f

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