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Delambe et l'Univers rêvé...

Publié le par christine brunet /aloys

 

Delambe est une entreprise dédiée à la mise en œuvre de projets artistiques, culturels, de design et d’innovation dans le but de contribuer à l’épanouissement humain. Nous aidons les créateurs à élaborer leurs concepts, à mettre techniquement en œuvre leurs idées, et à réaliser leurs projets dans ces différents domaines.

 

Au niveau des arts et de la culture, l’entreprise se consacre à la réalisation d’œuvres (visuels, bande annonces de promotion, de documentaires, et de films…) ayant une portée enrichissante.

 

Pour illustrer ceci, dans le cadre de L’Univers Rêvé, l’idée fut de réaliser sa publication, incluant la conception graphique de sa page couverture, et sa promotion au moyen de sa bande annonce. Cette histoire a une portée éducative pour les jeunes tout en restant intéressante pour les moins jeunes. Au-delà de cela nous projetons de l’adapter au théâtre et à l’écran. Il y a aussi un projet d’application interactive et narrative en gestation.

 

Si l’art nous inspire, nous croyons que les idées qu’il porte doivent s’incarner en solutions concrètes pour le progrès et le développement humain. Ainsi, au niveau du design et de l’innovation, l’entreprise s’investit dans des projets de développement.

 

Par exemple, nous concevons en ce moment des socles pour smartphones, dont le design original reprend celui de sièges traditionnels de l’ethnie Baoulé, en Côte d’Ivoire. Nous avons élaboré ce concept avec des artisans locaux pour leur permettre de s’auto-organiser, de dépasser les frontières et d’accéder à un public international, de façon éthique et équitable.

 

Dans tous ces domaines, nous nous attachons à valoriser l’être humain et sa créativité. Notre idéal est de faire émerger le rêve que chaque être humain porte en lui.

 

Dans notre esprit, l’idée phare est de revenir à l’époque de nos 5 ans, quand nous avions encore conscience que tout est toujours possible… Remettre l’humain au centre bénéficie à tous. C’est notre intime conviction.

 

Plus d'informations ?  https://www.luniversreve.com

Publié dans l'invité d'Aloys

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ACTUTV et sa rubrique Tilt : comment créer un teaser via powerpoint ?

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/wton4t4oMKM

Publié dans vidéo

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Nathalie de Trévi nous propose un extrait de "Dérapages"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Je me souvenais de cette histoire dont la presse nationale s’était emparée. Nous vivions encore à Bruxelles quand l’accident s’était produit. Saint-Georges du Fournil avait été montrée du doigt à l’époque pour ses lacunes en matière de sécurité routière aux abords des écoles. D’autres communes, soucieuses de ne pas se retrouver sous les feux de la rampe avaient pris les devants et débloqué des fonds pour la mise en place d’une nouvelle signalisation et de pistes cyclables permettant aux enfants de circuler en toute sécurité.

        — L’enquête pour retrouver le conducteur suit son cours parait-il, mais moi je doute du résultat, avait dit Agatha.

        — Pourquoi dites-vous cela ? avait questionné Louise

        — Parce que la police a lancé un nouvel appel à témoin et si vous voulez mon avis, c’est parce qu’ils n’ont rien à se mettre sous la dent !

        Et elle n’avait pas eu tort. L’enquête piétinait lamentablement et le chauffard restait introuvable. Régulièrement, la presse revenait sur cet événement tragique et les maigres indices concernant la voiture tantôt grise tantôt noire n’avaient jamais permis de mettre la main sur le conducteur pour le confronter à ses responsabilités.

        Durant les trois années qui ont suivi notre déménagement, nous avons vu le couple de Joe et Anne Devreux se déchirer à la suite du décès de leur unique enfant. Régulièrement, la police passait pendant la nuit pour aller régler une énième dispute. Joe avait sombré dans l’alcool. Ils avaient cessé d’entretenir leur jolie maison, si bien que la végétation avait envahi la devanture autrefois si coquette. Agatha avait d’ailleurs comparé la demeure des Devreux à une grosse verrue sur la fesse d’un nouveau-né, la fesse en question étant notre quartier en apparence si soigné et pimpant. La comparaison était curieuse et prêtait à sourire mais résumait en quelques mots l’exacte vérité.

        Puis, un beau jour, les cris avaient cessé chez les Devreux. Agatha m’avait rapporté avoir vu, par la fenêtre de sa cuisine, Anne embarquer des valises et monter à bord d’une voiture rouge au volant de laquelle se trouvait un homme blond. Plutôt bel homme, avait-elle dit. D’après elle, il pouvait s’agir de son amant qui se cachait derrière des lunettes de soleil pour ne pas être reconnu mais elle n’en était pas certaine. Ce détail croustillant n’avait pas mis longtemps à faire le tour du quartier et les spéculations allaient bon train.

        Le départ d’Anne avait eu, sur Joe, l’effet d’un électro-choc. Il  avait commencé à fréquenter l’association des Alcooliques Anonymes. Je l’avais personnellement vu entrer dans la Maison Communale aux heures auxquelles se tenaient les réunions. Pas que j’en fasse partie, mais j’aime me tenir au courant des activités organisées par notre ville et aussi des modalités de soutien qu’elle offrait à ses citoyens en cas de besoin. Les réunions de personnes désireuses d’en terminer avec le fléau de l’addiction à l’alcool étaient ainsi organisées au moins une fois par semaine selon le nombre de participants. C’est du moins ce que j’ai pu lire dans le petit journal local que je parcourais de a à z dès que notre facteur le déposait dans notre boîte aux lettres.

        Assidu à ces rencontres, Joe avait, petit à petit, remonté la pente et ces deux dernières années on l’avait revu à la fête du quartier, souriant et sobre comme un cactus. Sa maison était redevenue celle d’avant le drame. Il avait repris un peu de poids et avait même été nommé entraîneur du club de base-ball de la ville auquel était affilié Simon. Depuis lors, l’équipe locale des Hardis Batteurs caracolait en tête du championnat interclubs. Joe était même réputé en-dehors des frontières de la ville pour ses talents de coach sportif. Il nous avait confié que certains clubs lui avaient fait les yeux doux et avaient tenté de l’attirer en lui promettant une rétribution substantielle pour ses services. Si beaucoup auraient succombé au doux tintement des pièces de monnaie, Joe ne mangeait pas de ce pain-là. Il était très fier des joueurs du club des Hardis Batteurs et il n’était pas question pour lui de les abandonner après les avoir emmenés au sommet des compétitions.

        Si la curiosité se limitait à quelques commérages de quartier et à regarder ses voisins vivre, tomber et se relever, toute cette histoire n’aurait pas grande importance.

        Mais, parfois, certains ne se relèvent pas.

Publié dans Textes

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Carine-Laure Desguin a chroniqué "Toffee" le dernier roman d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

Toffee, suivi de La preferida, romans, Edmée de Xhavée (Editions Chloé des Lys, 2019)

 

Ce livre de deux cent trente-sept pages comprend deux romans, Toffee et La preferida. Les points communs entre ces deux romans, me demanderez-vous? Outre l’élégante écriture et non moins poétique d’Edmée de Xhavée, je dirais l'Amour. L'Amour et sa perversité, et son innocence aussi. Toutes les facettes de l’Amour. Edmée de Xhavée, dans ce xième roman, fidélise ses lecteurs. Et déjà ça, c’est tout un art.  Je ne connais aucune autre auteure qui cisèle aussi bien la personnalité de l'individu, ses travers et ses faiblesses, jusqu’à, oserai-je le dire, une certaine clairvoyance, pour ne citer que cela. Ce livre, comme presque tous les autres livres (romans, recueils de nouvelles) de cette Vierviétoise éternelle globe-trotter se situe au XXième siècle et nous pénétrons, subtils voyeuristes que nous sommes tous, dans les demeures cossues et le milieu familial d'une bourgeoisie qui se soucie plus souvent du paraître plutôt que de l'être, avouons-le, hélas. Du Dallas, mais en plus classieux.    

 

TOFFEE: Page 75: ... Qui savait exactement si ce n'étaient, bien entendu, ces deux braves concierges mais ... il lui revient qu'ils ont disparu peu après, partis dans une autre famille, et remplacés par un couple de Hongrois. 

 

Lorsque Claude Leveaux, riche industriel retraité et séjournant dans une seigneurerie, reçoit cette Julie, il est à mille lieues de se douter comment les révélations de celle-ci bouleverseront ses journées si tranquilles depuis longtemps. D'ailleurs, lorsqu’il comprend l’amorce de cette histoire que lui raconte Julie, il n'y croit pas du tout et il n'a jamais entendu parler de cette Toffee-Sophie, jamais! Jusqu'au moment où il s’attarde sur cette photo que lui présente Julie : Les traits du visage du petit Jules (oh ces yeux-là, ces yeux d'un bleu d'une telle pureté)… Il n'y a dès lors aucun doute. 

Qui était donc Toffee-Sophie, cette jolie blonde d'origine espagnole, une petite bonne qui ne cessait de donner "du fil à retordre" à ses parents, concierges chez les Fauquier? 

 

Dans une centaine de pages passionnantes écrites comme je l’ai déjà dit avec élégance et poésie, vous lirez vous aussi, tout comme Julie, le journal intime de cette ingénue Toffee-Sophie et vous découvrirez à vous en faire frissonner l'échine cette belle et trop courte histoire d'amour. Car toute la vérité est là désormais, dans ce journal intime. Et comment croyez-vous réagira Claude Lebeaux ? Acceptera-t-il ces révélations tardives ?

 

La Preferida : Un roman chorale, chacun des membres de ces deux familles prend la parole. Et même oui, elle aussi, cette Preferida-Olympe-Olive à la bouche en forme de "cul de chameau qui pète", s'exprime et dévoile tout de son cynisme et de son machiavélisme.

Page 111: ... Il a de l'humour et est assez content de lui-même. Il sera bien aisé de la flatter... 

Page 234: Le médecin a bien dit de ne surtout pas mélanger le traitement avec de l'alcool, mais ce n'est qu'un doigt de whisky sur toute une journée...

En lisant ces deux courts extraits, vous avez tout compris. Mais non, détrompez-vous et grattez encore ce vernis.

Ils seront plusieurs dans ce roman chorale à vous ouvrir les yeux au sujet de cette garce (appelons un chat un chat) et il n’y a pas que Régine de Moustière, sa belle-mère, ni Jouwette, sa belle-sœur, qui vous dévoileront le jeu tordu et pervers de cette femme vénale, supportée par Marc son époux depuis plus de quarante ans…

Je referme ce livre, la lecture de ce thriller me coupe le souffle.

 

Carine-Laure Desguin

http://carineldesguin.canalblog.com

 

Publié dans Fiche de lecture

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L'invité d'Aloys n'est autre que Salvatore Gucciardo avec un nouveau recueil "Lyrisme cosmique" paru aux Ed. Astro

Publié le par christine brunet /aloys

L'invité d'Aloys n'est autre que Salvatore Gucciardo avec un nouveau recueil "Lyrisme cosmique" paru aux Ed. Astro
L'invité d'Aloys n'est autre que Salvatore Gucciardo avec un nouveau recueil "Lyrisme cosmique" paru aux Ed. Astro

Sintagme literare

Publicatie a comunei Dudestii Noi n°2 (43) Aprilie, 2020

Director fondator : Geo Galetaru

Roumanie

 

Elisabeta Bogățan

 

Salvatore Gucciardo – Lyrisme cosmique

 

Un proéminent profil singulier de poète et peintre se disputant la primauté on rencontre dans la personnalité de Salvatore Gucciardo, né en Italie en 1947, mais vivant en Belgique depuis 1955.  Son livre de poésie, „Lyrisme cosmique”, paru aux Éditions Astro, Charleroi, Belgique, 2011, confirme les mémorables mots dits de soi-même par l’auteur: „Je suis le peintre de l’au-delà”, idée soulignée par la revue „La nouvelle gazette” dans son numéro du 7 novembre 2017.  La référence est faite à l’infini cosmique, à ce qui se trouve au-delà de notre planète. Et dans la représentation de „l’au-delà”, le peintre et le poète  concurent, chacun avec ses outils spécifiques.  De plus, le poème est accompagné par quelques suggestives peintures de l’auteur, qui prolongent heureusement l’univers poétique dans le monde des arts visuels.

Le poète met ce livre de poésie (qui n’est pas un recueil, c’est un unique, grand et majestueux poème) , sous la lumière des mots de quelques grands penseurs, parmi lesquels Albert Einstein : „La chose la plus belle qui soit est le mystère de l’univers, berceau de l’art et de la science”, Blaise Pascal: „Par l’espace, l’Univers me commprend et m’engloutit; par la pensée, je le comprend” et Henri Michaux : „Je ne suis pas un auteur,  ni un peintre comme les autres. Je suis d’abord  « un homme qui cherche ce qu’est la vie »” .

La préface de Michel Bénard, (Lauréat de l’Académie française, Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres, Poeta Honoris Causa ), qui nous introduit dans le „lyrisme cosmique” du recueil,  souligne: „Qu’il se nourrisse de la sève terrestre ou se désaltère du nectar de la voie lactée, Salvatore Gucciardo, en finalité, n’a qu’une perspective, qu’une intention, véritable utopie, pouvoir communiquer avec l’univers, afin de peut-être restituer à l’homme son habit de lumière pour son renouveau”. Et encore: „Démiurge, il croit en de nouvelles lois, en de plus belles voies, en l’espérance d’une vie de sapience spirituellement pérenne.”

Assumant ce qu’il nomme „ma nature / bicéphale”, le poète exerce son oeil tant pour  l’espace terrestre,  que pour l’infinité céleste: „Je me vois dénudé de mon / rayonnement d’homme. / Je brandis mon étendard aux navires célestes, / à l’union du couple, // aux enfants qu’il engendre.” Le terrestre et le céleste s’entremêlent: „J’ensemence la terre de graines solaires // et je dépôse sur tes longs cheveux de blé // une fleur de lotus.” L’existence dans ces deux registres devient  normale et inévitable: „Tu observes le point culminant dans le champ d’une nébuleuse. / La musique des sphères / efface ton amertume / et fait affluer le moût de ton sang. ” La liaison entre le céleste et le terrestre est faite par l’amour : „Sur le mont des cimes, / tu construis le nid d’amour. // La beauté du geste trouble ma nature / bicéphale. ” Et, aussi : „Tu te dénudes de ta robe / de safran / en oubliant le miroir céleste // pour te blottir dans les / draps de ma chair. ”

L’éloignement de ce terrestre  n’étouffe pas la flamme de la passion : „J’ouvre la grille du rêve / pour aviver le feu de la passion.”

Dans ce prolongement du terrestre dans le cosmique, une communication avec les essences devient normale : „Tu enfourches les chevaux d’écume pour te substituer à l’essence de l’eau, // à la symphonie des vagues.

La conception chrétienne du bien et du mal, de l’angélique et satanique, est perçue par le poète aussi comme étant structurelle au monde: „ Nous sommes anges et démons. / Une source ambiguë / vivant dans une incohérence cyclique. / La terre / nous impose sa raisond’être. // Le / mystère / habite la demeure de l’homme”

Le poète ressent la tentation de l’absolu : „ La mer de la constellation // me donne des ailes // Elle m’invite / À voyager  / Dans le bleu de l’absolu // Chaque fois qu’un enfant meurt, tu enfantes d’une étoile. // Tu es la matrice de l’univers, / le trait d’union entre le ciel et la terre. // Tu es le reflet de la genèse.

Il médite à la partie de céleste qui peut être retrouvée dans l’homme : „Nous / sommes / un élément / d’éternité dans le parcours ambigu. // Un silence sidéral / dans la broussaille infinie. // miroir de l’autre sur l’onde du néant, / mon souffle embrasse la chaleur du / rayonnement.

Le poète constate que „le monde humain” est le siège du doute et de la froideur : „ Le doute habite ma demeure. ” et „ Je / suis / impuissant / devant la froideur du monde.” L’amour est le seul qui brise cette froideur.

Le poète espère qu’une communion consciente avec l’éternel, le cosmos, peut mener à une renaissance de l’homme dans la lumière de l’amour : „J’ouvre la fenêtre aux cités flottantes, / aux feux de l’espace, / à l’effervescence / harmonieuse. // J’aspire à la renaissance de l’homme, à la / floraison de l’âme.” Bien que, le poète observe, l’homme soit soumis à sa  destinée: „Le poids du destin / est une force invisible, // un point d’interrogation / sur le parcours de l’être. // Nul n’échappe à sa destinée.”

Le poète se rend compte qu’il possède des connaissances difficilement accessible, acquises grâce à ses expériences humaines et à la fois à ses recherches du sens de l’infini, de l’absolu: „Je connais l’infinitude du gouffre. // la puissaance du verbe et les vibrations de l’être.” Et bien qu’il reconnait la faiblesse de l’homme, il ne renonce pas à la recherche du sens de l’infini : „Je suis sans armes / devant l’assaut des cyclones, / le flot des spirales. // Je guette une lueur / dans la nuit / épaisse.”

Il est doué de la clairvoyance, en tant que poète, c’est à dire il a la vision poétique de ce qui est au-delà du visible: „Des nuages de plasma / S’entremêlent / Aux grappes nébuleuses // L’aura cosmique / Révèle son histoire / Dans les rides du temps // Tout est mouvance / Les corps communiquent entre eux // Ce  sont des ondes / Qui se métamorphosent / Au-delà du visible // Le puzzle planétaire / Masque un souci d’harmonie”. 

Même sa bien-aimée est vue dans une lumière céleste, et il se rend compte que la pureté d’âme est un don des dieux:  „La pureté / de ton âme / est un don des dieux. // L’effervescence se reflète dans tes yeux. // Que tu es belle dans ton habit cosmique. / Tu es la lumière qui scintille dans la nuit de l’homme.”

De plus, le féminin est vu de la même nature que la grande énergie cosmique créatrice, la grande mère cosmique : „Propulsé par ta luminescence divine / je suis / dans l’antre / de ton vagin. // Foetus en gestation, / tu me transmets / l’histoire de l’univers.”

C’est dans ce ton d’hymne à l’énergie créatrice de l’univers que Salvatore Gucciardo finit son poème, énergie d’où il même, le poète, provient: „L’image du big-bang / est présente dans la  mémoire / de mon inconscient. / C’est un film de turbulence // dans les gènes de l’homme. // Je suis l’énergie de tes entrailles, / le point d’interrogation / du souffle de vie.”

Ce que cette poésie a d’originel et de puissant, c’est la rare force de transmettre l’image poétique de la communion de l’homme et surtout du poète avec les énergies créatrices, éternelles, du cosmos, de l’infini, de l’absolu.

 

Publié dans l'invité d'Aloys

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Poésie et peinture signées Viktoria LAURENT-SKRABALOVA dans l'anthologie numérique Immagine&Poesia

Publié le par christine brunet /aloys

https://immaginepoesia.jimdofree.com/e-book-2020/
https://immaginepoesia.jimdofree.com/e-book-2020/

https://immaginepoesia.jimdofree.com/e-book-2020/

Publié dans Article presse, Poésie

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Note de lecture d’Eric Allard La lune éclaboussée, meurtres à Maubeuge : Carine-Laure Desguin en invitée de notre blog

Publié le par christine brunet /aloys

Sang d’encre

Le roman débute alors que Jenny Dalooz se rend chez Olivier Garnier, le fils d’un écrivain réputé, Michel Garnier, auteur de polars, mort d’une crise cardiaque, pour faire l’acquisition d’un lot de livres lui ayant appartenu.

Jenny Dalooz, personnage central du roman, est une jeune enseignante en sciences, attachante à plus d’un égard, qui se pique d’écrire et qui, pour l’anecdote, suce sans cesse des bêtises à la pomme verte. Un ticket de caisse trouvé dans un des livres de l’auteur à succès la persuade que l’écrivain, dont elle n’était pas insensible au charme, n’est pas décédé d’une mort naturelle. Elle entreprend de mener l’enquête…

L’enquête à peine commencée, avec l’aide de ses tontons, mais à l’écart de sa cousine, qui est commissaire en chef, se corse quand on apprend que deux meurtres ont été commis à Maubeuge et que les deux hommes assassinés ont eu partie liée avec Michel Garnier dont la vie sexuelle n’était pas uniforme.

Le décor est planté, à Maubeuge donc, qui, rendu par Carine-Laure Desquin et clair de lune oblige, participe à la fois du mystère propre au roman noir mais confère aussi à l’histoire narrée et ses rebondissements sa part de merveilleux.

Car l’un des charmes de ce roman réside dans le fait qu’il joue sur les genres littéraires.

Le sordide y voisine avec le cocasse et les esprits les plus vils s’opposent aux coeurs purs, le noir se teinte ainsi du bleu de la romance et du rose parme de la sensualité en passant par un large palette de sensations.

Le mobile des crimes est ce qui va faire verser le livre d’un genre dans l’autre, du polar au conte. Mais fallait-il s’attendre à autre chose dès le moment où, très tôt, il apparaît que le roman a pour objet le meurtre d’un auteur de polar et que le sang d’encre, plusieurs fois évoqué, coule dans les veines des protagonistes de l’intrigue.

Cette mise en abyme initiale va tout du long donner le tournis au lecteur jusqu’à la fin du roman prodigieuse, au sens littéraire du terme.

Publié dans l'invité d'Aloys

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L'émission 3 de notre chaîne ACTUTV est en ligne !

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/gvkvmwoflCg

AU GENERIQUE de la 3e émission

http://www.actutv2.com

 

> "Clovis or not Clovis" ?

> Trailers

Reportages et interviews

      By Edmée 

  • Les cinq ans de La Traversée
  • Guy Cabay

     By Carine-Laure

  • Festival Dark Valentine de Tertre avec PRO-MOVART

    By Christine

  • Marion Oruezal

> Séquence "TILT" : comment créer un trailer via Powerpoint ?

> Chroniques de livres by Christine

  • Laurent Dumortier "Les chroniques de Baltus" T1 "Garamon"
  • Christian Eychloma "Le dilemme de Trajan"
  • Noémie Lariven Franceschi "Le petit recueil de nouvelles grises 

Musique... BIG TIFF 

 

La troisième émission, très riche, faisait 2h30 au montage ! Nous avons donc décidé de la scinder en deux, de vous proposer la 4e émission début septembre et la cinquième un peu avant Noël...

Dans la 4e émission, Brigitte Hanappe, Christian Eychloma et Philippe Desterbecq nous feront découvrir leur univers !

 

 

Abonnez-vous à notre chaîne !!! 

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MERCI !

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"Par amour", un texte signé Carine-Laure Desguin paru en version numérique dans l’opuscule Librairie mon amour, éditions Lamiroy

Publié le par christine brunet /aloys

 

Par amour

 

C’était comme une espèce de ménage à trois, vous comprenez, monsieur le commissaire ? C’est arrivé comma ça, d’une façon tout à fait inattendue. Une véritable osmose. Il y avait mon mari, Etienne, il y avait moi, Yasmine et puis Elle, toujours Elle. J’ai même envie de dire, Seulement Elle.

Comment ? Oui, bien sûr que nous la considérons comme un être à part entière. Elle vit, elle respire, elle rit aussi ! Nous ne l’avons jamais considérée autrement qu’une personne de chair et de sang, et d’ailleurs, elle le mérite bien, monsieur le commissaire : que de connaissances et d’érudition qui rayonnent en elle, je dirais même plus, que de connaissances et d’érudition dans ses entrailles ! Justement, si nous sommes ici, c’est pour Elle. Depuis que ce Jeff Bezos a créé cette entreprise dont aujourd’hui encore je peine à prononcer le nom, Etienne et moi avons constaté que, de jours en jours, Elle déclinait. Les lecteurs étaient de moins en moins nombreux, vous comprenez. Ils osaient même monnayer, oui, oui, ils monnayaient, vous vous rendez compte ? Un d’Ormesson paru voici trois ou quatre ans ne valait plus rien à leurs yeux. Idem pour un Nothomb. Un Nothomb acheté en décembre devrait coûter moins cher que lors de sa parution en août. Quelle honte ! Et ne me parlez pas d’un Proust, d’un Genet ou d’un Maupassant. Alors, nous avons tout essayé, il fallait absolument que les livres se vendent comme avant l’apparition de cette multinationale merdique. Un minimum de respect pour les auteurs, et que ceux-ci soient morts ou vivants, n’est-ce pas monsieur le commissaire ? Et qu’Elle retrouve enfin son sourire ! Etienne et moi avons cogité à tout cela durant des nuits entières. Elle, elle nous écoutait. Lorsqu’Elle était d’accord, ses lumières clignotaient. Vous comprenez ? Vous nous regardez comme si nous étions fous. Nous avons tous nos sens, n’est-ce pas Etienne ? Etienne, dis quelque chose, ne te laisse pas abattre comme ça ! Et sois moins bruyant quand tu pleures, s’il te plaît ! Ecoutez la suite de ce récit, monsieur le commissaire, écoutez tout ça et vous comprendrez pourquoi nous sommes venus déposer chez vous. Etienne et moi avons commencé par transformer Elle en musée. Les vieux bouquins tout poussiéreux, c’était de l’inédit car chez ce Jeff Bezos, rien de tout cela, tout est neuf, nickel, blinquant. Oui, après x semaines, quelques clients de plus. Pas de quoi relooker Elle du sol au plafond. Ensuite nous avons proposé aux auteurs de les héberger, Elle devenait une espèce d’hôtel pour auteurs.

Ceux-ci (nourris chauffés logés) pouvaient écrire toute la journée sous les yeux ébahis des futurs lecteurs. Après l’affluence des premières semaines, les clients se sont lassés, ils hésitaient, et puis ne revenaient pas. Et Elle déprimait de plus en plus. Alors Etienne et moi avons lancé l’idée que ce serait les lecteurs eux-mêmes qui commanderaient les histoires, vous comprenez ? Dans une boîte à suggestions d’histoires, les clients déposaient leurs propositions et le mois d’après, ils venaient acheter… leur histoire. C’était donc leur livre, une façon de se démarquer face à ce Bezos. Là encore, une affluence au départ et puis la routine, toujours la routine.

Les auteurs se battaient presque entre eux, se volaient les histoires, un véritable désastre. Oh je pourrais continuer comme ça pendant des heures et des heures. Car des idées, monsieur le commissaire, Etienne et moi, nous en avions à revendre. Nous avons même lancé les soirées « exclusivement naturistes ». Elle était devenue un lieu pour naturistes, rien de plus, nous vous l’assurons, nous sommes des libraires honnêtes. Les lecteurs ne regardaient même plus les livres, vous pensez bien … Pendant des mois, nous ne faisons que ça, ruminer et trouver une solution : comment redonner son sourire et son peps à Elle. Hélas, nous n’avons obtenu aucun résultat, monsieur le commissaire. Etienne et moi n’avons plus supporté la dépression qui envahissait chaque cellule de Elle et ce, de jour en jour. Cette situation devenait intenable.

Regarder péricliter Elle de cette façon, quelle tristesse !

Alors nous voici tous les deux devant vous, monsieur le commissaire, pour tout avouer. Nous savons que c’est illicite ce que nous avons fait mais franchement, monsieur le commissaire, pouvions-nous laisser souffrir Elle de cette façon ? Une bête, on la pique, n’est-ce pas ? Alors disons qu’Etienne et moi nous ne pouvions rester bras ballants devant la lente agonie de Elle. Vous entendez ce vacarme dehors ? Ce sont les pompiers, monsieur le commissaire. Vous voyez ces flammes, là-bas, au loin ? Elle a fini de souffrir, monsieur le commissaire. C’est ça, aimer… Voilà ce qu’Etienne et moi nous étions venus avouer. Mais le véritable assassin, c’est ce Jeff Bezos, croyez-le bien, monsieur le commissaire.

 

CARINE-LAURE DESGUIN

(texte édité en version numérique dans l’opuscule Librairie mon amour, éditions Lamiroy)

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Le blog "Les lectures de Maryline" a chroniqué "Les chroniques de Baltus, T1 : Garamon", le roman de Laurent Dumortier

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/les-chroniques-de-baltus-tome-1-garamon-a187766732

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/les-chroniques-de-baltus-tome-1-garamon-a187766732

 

Résumé de l'éditeur :

Les Terres de l’Est sont sur le point d’être envahies par Garamon, le fils du Seigneur Cristal, venu venger son père ayant subi une terrible défaite des années auparavant.

Meredin et Baltus, ainsi que leurs compagnons,  vont tenter de mettre fin à l’invasion.

Mais tout ne se passera pas comme prévu.

 

 

Mon avis :

Voici le premier tome d'un récit héroïc fantasy. Je n'aime pas particulièrement ce genre de romans d'habitude mais l'auteur me l'a gentiment offert alors je l'ai ouvert avec plaisir. Et j'avoue que l'auteur a réussi à me captiver. Le rythme est soutenu, les chapitres sont courts, l'histoire est intéressante et on s'attache facilement aux différents personnages.
 

Garamon, le fils du chevalier Cristal, décide de venger son père vaincu plusieurs années auparavant lors d'une bataille sanglante. Il revient sur les terres que ce dernier a dû quitter après sa cuisante défaite. Les différents clans vivant sur ces terres se lient afin de lutter contre cette armée qui parait vraiment puissante et qui attaque sans prévenir. Ils n'ont qu'une seule solution pour gagner (du moins, essayer de ne pas mourir!), c'est de se réfugier dans le seul endroit de l'ile qui pourrait résister à l'assaut. Y parviendront-ils? Auront-ils le temps d'y arriver avant que Garamon et son armée ne détruise tout?

J'ai été happée par ce récit, j'avais envie de savoir commet tout le monde allait s'en sortir et si la vengeance allait pouvoir être honorée par Garamon. Je n'avais pas vraiment de gagnant préféré ne connaissant que très peu les différents peuples mais finalement, j'avais envie que les deux partis s’en sortent au mieux.

Une lecture très sympa mais il va falloir attendre le prochain tome pour découvrir la suite...

 

Publié dans avis de blogs

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