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Et si vous participiez au concours pour être publié dans le hors série ? Une vidéo signée Ani Sedent !

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/gxJhiFxucLY

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A l'attention de tous les auteurs CDL !

Publié le par christine brunet /aloys

A l'attention de tous les auteurs CDL !

Oyez, oyez !!!! Nouveau grand concours en 4 actes pour le prochain hors série ! "Fureur de lire, fureur d'écrire" ! ACTE 3 : "Fureur d'écrire : la plume trempée dans le vitriol"Date limite d'envoi : 1er avril 2025 ! 1 page A4 times roman 12. Fourbissez vos plumes !

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Christine Brunet a lu "Ainsi, je devins un vampire" de Joe Valeska

Publié le par christine brunet /aloys

Meurtres Surnaturels... Un triptyque enlevé, passionnant, complexe que nous avons découvert avec un plaisir renouvelé ces dernières années. Les amateurs du genre attendaient une suite. Joe Valeska, poussé dans ses retranchements, a accepté de nous livrer son tout premier roman, Ainsi, je devins un vampire, socle de sa saga. Nous étions donc sur les starting-blocks. 

 

Mais Joe Valeska a l'art et la manière de tenir ses lecteurs et ses fans en haleine... Depuis des mois, je n'avais qu'une envie : lire ce roman, me replonger dans son univers "vampiresque". La publication de son premier trailer m'a enthousiasmée. Le second peut-être un peu moins (il n'y avait plus la surprise du premier même si les images sont attractives) n'a pas entamé ma hâte... Dès réception de l'ouvrage et avant que l'un de mes proches s'y jette dessus, je me suis immergée au cœur d'une histoire palpitante, aux côtés de Virgile, un fils de paysan tourmenté et révolté par sa position sociale. Imaginez remonter le temps d'un peu plus de deux cents ans... Nous sommes au 18e siècle en plein Gévaudan. Marvejols, célèbre place forte du Languedoc... 

Le Gévaudan... Je suis certaine que ce lieu ne vous est pas inconnu... à cause de la Bête, bien entendu... que nous croisons et qui sera l'élément fondateur du récit. C'est par elle que tout arrive et que la vie de Virgile "le paysan" bascule en un cauchemar abject de dix ans... jusqu'à LA rencontre, LE sauvetage qui reconstruit le vampire Virgile Delecroix (et pas Delacroix). 

 

Si Ainsi, je devins un vampire raconte un processus, une transformation douloureuse voire tragique à bien des égards, ce roman va bien au-delà... Il s'agit d'une histoire d'amour maternel, filial, fraternel et charnel, et d'une vengeance qui amène une machination (qu'on découvre dès le début) qui aura des conséquences que son instigateur n'avait, sans doute, pas correctement évaluées. 
 
Ce roman confronte en permanence lumières et ténèbres ; les personnages positifs, joyeux, éclatants de bonté, un brin candides affrontent des êtres totalement mauvais, dévoyés et "tordus" par le Mal qui les possède un peu comme si l'âme humaine avait subi une brusque dichotomie non-miscible en yin et yang. Aucun des sentiments humains n'y est oublié : l'amour, certes, mais également l'amitié (profonde et indéfectible), la haine, la folie, la passion... auxquels aucun des "non-morts" ne peut déroger. 
 
Construit entre deux époques (de nos jours et le 18e siècle), pavé de faits historiques avérés... ou pas, ce roman atypique apporte aux lecteurs friands du genre une autre vision, une autre approche et quelques surprises avec l'apparition d'un autre héros qu'on a appris à aimer, Julian Kolovos. 
 
Seul regret : la fin. Je ne vous en dirai rien, bien évidemment, mais Joe nous en parlera sans aucun doute lors de l'interview prévue pour l'émission 14 d'ActuTV. Une fin qui amènera, je le souhaite, une suite...
 
Christine Brunet
www.christine-brunet.com

 

Publié dans actutuv

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Ani Sedent a lu "L'histoire me sera favorable car j'ai l'intention de l'écrire" de Caroline Marbaise

Publié le par christine brunet /aloys

Si l’illustration de couverture m’a plu, le titre du livre de Caroline Marbaise m’a interpellée : « L’histoire me sera favorable, car j’ai l’intention de l’écrire ».  Il avait le sens de la formule Monsieur Churchill !

Mais loin du grand homme, à onze ans, la petite Alice est une élève aux résultats scolaires plutôt médiocres.  Malgré tout, quelques années plus tard et son diplôme en poche, la jeune femme qu’elle est devenue obtient son premier poste d’enseignante, atteignant enfin un rêve que beaucoup lui auraient assuré inaccessible.

Mais réaliser son rêve n’est pas tout quand le chemin choisi s’avère semé d’embûches, dont certaines aux lourdes conséquences.

Avec ce roman, la psychopédagogue de formation nous livre une histoire introspective, celle d’une jeune femme qui joue les funambules dans le monde de l’enseignement, tanguant sur un fil tissé d’espoir et de malaise, jusqu’à l’oubli d’elle-même.

Elle ponctue son récit de diverses rencontres dont celle avec Mamy, une grand-mère philosophe, tireuse de cartes à ses heures, qui porte sur la vie un regard plein de sagesse.

Enfin, elle nous raconte le cheminement qui mène Alice vers sa rencontre la plus importante… mais je n’en dirais pas plus, pour la découvrir il vous faudra lire le livre.

Bonne lecture !

 

Ani Sedent

 

Publié dans avis de lecteurs

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Edmée de Xhavée a lu "Souvenirs nomades" de Johann Paquet

Publié le par christine brunet /aloys

 

Là, ce livre m’a emballée dès les premières phrases, et je me suis laissée emballer sans résistance. « Vous avez déjà entendu réciter le kaddish ? Moi oui. Plus précisément, le kaddish des endeuillés ».

L’auteur a voyagé et vécu sous plusieurs voûtes célestes et forestières, dans plusieurs langues et à des époques différentes. Les souvenirs s’insinuent sans rien dire, à coups d’émotions, et un jour resurgissent avec toute leur force, fraîcheur, intensité. (…) un beau jour, sans crier gare, remontent à la surface de la conscience et se mettent à briller tels des astres des astres oubliés dans le ciel du présent, selon les mots de l’auteur.

Et chacune de ces courtes nouvelles nous présente, dans son écrin de vie, de lieu, de quotidien, une perle rare : la simple histoire de quelqu’un qui ne faisait que passer et transportait avec lui d’extraordinaires moments. Ces extraordinaires moments qui eux aussi ne font que passer mais changent toute une existence. Parfois d’autres existences aussi.

D’étranges et persistantes retrouvailles au Burundi puis à Madras avec un « ami » exubérant. Le kaddish du magnifique Addisou au Mozambique, il nous prend de stupeur. Et le vieux Bakoko, sur les rives de l’Océan Indien, c’est en boitant qu’il porte sa nostalgie ainsi que son drame, et seule sa petite-fille Mariama peut encore rencontrer son âme tourmentée. Une soirée surréaliste au milieu des cocotiers, dans une demeure isolée d’architecture allemande, avec un couple inattendu et son singe. Plus loin, à Hanoi, c’est Bang Tham dont nous apprenons le chemin de croix et son dénouement tragique. Et puis, comme on aimerait se dire que l’homme qui ressemble à Caetano est Caetano, tout simplement ! Et que se passe-t-il quand une jeune femme aux yeux de louve vous sauve la vie et vous dit que désormais votre âme lui appartient ?  Que de vies et de mystères dans ce beau livre…

On le comprend, j’ai beaucoup aimé ces grandes petites histoires, qui toujours laissent quelque chose en suspens…

 

Edmée de Xhavée

 

Publié dans actutuv

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Sylvain Michiels nous présente son recueil poétique "Songe qui peut"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Les oiseaux, le vent, la mer, le large, le ciel, le jour, la nuit, les chiens, les parfums, un volcan, les pensées et les rêves d’un voyageur sur une île. Au son des vagues, il divague et tutoie la lune dans nos regards suspendus. Songe qui peut est une proposition faite à celles et ceux qui le souhaitent.

 

Biographie

 

Sylvain Michiels. Quarante-trois ans, marié et père de deux enfants, originaire de Houdeng-Goegnies, La Louvière. Habitant Braine-Le-Comte. Je suis syndicaliste. Je suis issu d’une famille engagée socialement. À mes heures, pas si perdues que cela, je suis zythologue, footballeur amateur et guide à Breendonk. Enfin, j’écris. J’ai commencé par la poésie, j’ai publié en 2021 à compte d’auteur Poèmes (1999-2021) I, II et III. Je suis tenté par tous les genres littéraires : poésie, scénario, théâtre, fiction. Pour le moment, je m’essaye à la fiction longue, nouvelle et roman.  

 

Résumé

 

Je n’aime décidément pas cet exercice, résumer un recueil de poésie revient à expliquer une blague. Il s’agit d’un recueil essentiellement écrit pendant un séjour sur une île, on pourrait donc dire que ce sont les réflexions d’un type en transit suivies d’une conversation avec la lune. Mais pour moi la poésie, ce sont avant tout des images, certaines touchent, d’autres pas. J’essaye donc de poser des images. On prend celle que l’on veut et on lui donne un sens ou pas. Les mots, les vers peuvent être pris séparément du poème. Le sens de cette poésie est secondaire. Certains textes sont écrits de façon plus linéaire, d’autres laissent place à l’écriture automatique. Sans doute inspiré de mes origines Louvièroise et Chavéenne mais pas que. Plein d’autres m’inspirent mais je laisse faire ma main. Je lui donne un coup de main pour choisir des mots simples. J’aime la poésie des mots de tous les jours, ceux que tout le monde utilise et est à même de comprendre. Je ne cherche pas à mettre la lumière sur de jolis mots mais plutôt de mettre les mots simples en musique.

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Un extrait d’"Ainsi, je devins un vampire" par Joe Valeska

Publié le par christine brunet /aloys

Un extrait d’Ainsi, je devins un vampire,

par Joe Valeska

 

« Pourquoi je pense être un vampire ? JE SUIS un vampire, Lela ! Non un mystificateur. Et votre question, si je ne m’abuse, était de savoir ce que je recherchais… »

Une idée machiavélique me traversa soudainement l’esprit. Je me mis à réfléchir à cette nouvelle option. Lela affichait un air dubitatif.

La pauvre n’arrivait plus à me suivre.

« Pour tout vous dire, je recherche un très vieil ami. Je ne l’ai pas revu depuis une éternité… Pour moi, il était un modèle. Un père. Avec sa bénédiction, nous nous mariâmes, sa fille et moi. Hélas, après dix belles années ensemble, Valentina contracta une terrible maladie qui la laissa défigurée. La tristesse se transforma en frustration, la frustration devint rage et la rage engendra la folie. Elle se mit à faire des choses terribles. L’époque étant alors ce qu’elle était, on l’accusa de sorcellerie. Malgré mon opiniâtreté, je ne pus la sauver. On lui coupa la tête – plantée sur une pique pour servir d’exemple. C’est pourquoi je voudrais retrouver son père, si loin, à ce moment-là, et lui dire, les yeux dans les yeux, que j’étais là, moi, le jour où l’on massacra sa fille. Elle ne mourut pas seule, abandonnée comme un chien. J’étais là, aux premières loges ! »

Lela, les bras croisés, soutenant élégamment son menton de la main droite, avait compris mon manège. Elle ne semblait pas prostrée. Elle l’était.

« C’est une histoire tragique… ânonna-t-elle. Mais vous maintenez vos propos ? Vous êtes une créature de la nuit ? »

« Vous m’ennuyez, Milady… » répondis-je sur un ton caustique, espérant réveiller sa fougue – ce qui fut le cas.

« Je vous ennuie ? Je suis tellement désolée… Pourrions-nous savoir qui a fait de vous un vampire, Monsieur Delecroix, puisque vous êtes donc un vampire ? Serait-ce Dracula ? Nosferatu ? Lestat de Lioncourt ? Et quel âge avez-vous ? Cent ans ? »

« Serait-ce un interrogatoire ? Allez-vous me coller une lampe sur le visage ? Je préfère vous prévenir, l’ail n’aura aucun effet sur moi ! Pour ce qui est de mon âge, j’ai vingt-cinq ans depuis deux cent cinquante-sept ans. Je suis né en 1739. En réalité, j’ai plus de deux cent quatre-vingt-deux ans. Mais finissons-en avec les détails, voulez-vous ? Je me nourris de sang, c’est vrai. Je dors parfois dans un cercueil, c’est vrai. Il est tout aussi vrai que le feu et la lumière du soleil me tueraient, ainsi qu’un pieu dans le cœur, mais je suis néanmoins très puissant et je dispose de grands pouvoirs. Nul homme ne pourrait me battre à mains nues. Honorez votre part du marché, Milady, et je vous dévoilerai l’un de mes dons. »

« Virgile, pour l’amour de Dieu, ne faites pas l’imbécile… » dit-elle à voix basse, de façon à n’être entendue que de moi.

« L’amour de Dieu ? Mais où était-Il, votre Dieu, quand on fit de moi cette chose ? Où était-Il donc, votre Dieu, quand mon frère cadet… »

Je ne pus terminer ma phrase. La métisse m’étudia attentivement, puis sourit.

« Je voudrais que nous fassions un pacte, Virgile. »

« Un pacte ? Mais de quoi parlez-vous ? Les règles, Lela, c’est moi qui les dicte ! »

« Mais les femmes ne sont plus aussi soumises qu’à votre époque, Monsieur Delecroix ! me nargua-t-elle. Les choses ont pas mal évolué. Vous êtes bien un vampire ? Vous allez donc me mordre le cou, devant la caméra, puis vous allez me donner votre sang. »

Cela s’appelle : ‘‘Tel est pris qui croyait prendre’’.

« Vous aurais-je fait perdre l’esprit ? C’est hors de question, m’entendez-vous ? »

« C’est ça ou l’enregistrement est terminé. Voyez-vous, moi aussi, je dispose de ‘‘très grands pouvoirs’’ ! »

Un lourd silence s’abattit dans la salle des Marbres. Bom, bom ! Bom, bom ! Bom, bom ! faisaient les trois cœurs humains. Le son m’était insupportable.

« Vous êtes complètement folle, la réprimandai-je avec un mépris non dissimulé dans la voix. Vous plaît-il donc à ce point de me défier ? Vous auriez tort de surestimer ma patience, Lela ! Je pourrais vous persuader que vous êtes un chat et vous laisser dans cet état à jamais ! »

Je tournai la tête vers Ante et lui fis signe d’arrêter sa caméra. Il s’exécuta aussitôt.

« Que signifie ce scénario ? demandai-je à Lela. Avez-vous la moindre idée de la chose que vous deviendriez ? Savez-vous ce que nous devons endurer, tous les jours de notre putain de vie ? »

« Mon pauvre Virgile, comme vous devez souffrir, persifla-t-elle. Ne plus vieillir, ne plus redouter la maladie… Soyez assuré de ma profonde et réelle sympathie ! Quant au ‘‘scénario’’, c’est vous qui l’avez réécrit. »

« Il semblerait que vous ayez perdu la raison… regrettai-je. J’en suis hélas le seul responsable. »

« Tu réalises un peu ce que tu demandes ? intervint alors Cassandre. Devenir un vampire ? Lela ! Tu n’es pas sérieuse ? C’est pour l’enregistrement, n’est-ce pas ? C’est de la provocation ? Lela ? LELA !?! »

« Reste en dehors de ça ! » répondit cette dernière, plutôt sèchement.

« Hé ! On se calme, O.K. ? s’écria le cameraman. J’en ai plein le cul de vos histoires ! Il n’a jamais été question que Virgile fasse un vampire de qui que ce soit ! T’es tombée sur la tête, c’est pas possible ! »

« Tu as envie de te retrouver sans emploi, le Croate ? C’est MON problème. Ni le tien ni celui de Cassandre ! » se fâcha Lela.

« Le ‘‘Croate’’ ? On en est donc là, ESPÈCE DE PUTE ? » l’insulta copieusement le cameraman, vexé.

La dispute s’envenima. Il me fut impossible de les calmer avec de simples paroles. Aussi, je me concentrai sur le cercueil ouvert, puis l’envoyai se fracasser non loin de la cheminée. Axel ne dit rien. User de mon don de psychokinésie, je ne le fais que très rarement, mais, là, moi aussi, j’en avais ‘‘plein le cul’’ !

Ante et Cassandre étaient blêmes. Lela, feignant une totale indifférence, s’éloigna de nous. Je profitai de ce moment de trouble pour m’immiscer au plus profond de ses pensées. Il me fallait comprendre.

À quel jeu jouez-vous, Mademoiselle Jeannette ? Qu’est-ce qui pourrait expliquer ces changements d’humeur ? Là… Détendez-vous… Laissez-moi pénétrer dans votre cerveau. Aidez-moi à comprendre. Non, n’essayez pas de m’en empêcher, c’est peine perdue. Voilà, oui. J’y suis presque. Laissez-vous aller. Comme ça, oui. C’est très bien. Oui, je comprends enfin…

L’effort de concentration fourni m’avait légèrement affaibli, mais je rejoignis la jeune femme et posai une main sur son épaule, caressant l’articulation fragile à travers le velours de son manteau, qu’elle n’avait pas quitté. Elle se mit alors à sangloter.

« Pourquoi avez-vous fait cela ? Vous savez tout, n’est-ce pas ? » murmura-t-elle.

Publié dans Textes

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Colette Cambier nous présente son ouvrage "Les Maisons vagabondes"

Publié le par christine brunet /aloys

 

EXTRAIT DU LIVRE, p 30

Être empoté, c’est moche. Ton père veut des enfants dégourdis. Il ne faut pas lambiner non plus, dit-il. Tu te sens défaillir. Tu es distraite, très distraite. La distraction entraînant la lenteur, il ne faudrait pas grand-chose pour qu’on te traite d’empotée. Et la frousse te gagne. Il y a même des jours où elle est bleue. Car les consignes pleuvent. Radoter sent la sénilité. La quoi ? Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Et tu te demandes qui est ce Boileau avec qui ton père semble copain comme cochon et qui ne s’est pas encore pointé à la maison. 

 

COURTE BIOGRAPHIE

Colette Cambier a un master en sciences de l’Education. Elle a été enseignante, animatrice d’écriture et psychothérapeute dans une autre vie. Sensible à l’histoire familiale et intergénérationnelle, elle a publié notamment des romans familiaux, des récits de vie et des biographies romancées. Elle met l’accent sur le travail de la langue.

 

RÉSUMÉ DU LIVRE

On peut avoir totalement oublié son enfance. Ou en être remplie pour le restant de ses jours. La narratrice convoque l’enfant qu’elle a été au cours des années cinquante dans des lieux de vie successifs, entre Flandre et Wallonie. Les maisons qui l’ont abritée mais aussi façonnée. Les maisons qu’elle a habitées mais qui l’habitent. Les maisons parentales et grand-parentales défilent comme autant de mondes qui la marquent de leurs empreintes singulières. Une histoire, des attentes et des codes que le regard de l’enfant interpelle avec anxiété. Qu’est-elle sensée devenir à partir de là ?

Publié dans Présentation

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Laurent Dumortier nous présente son dernier recueil poétique "H (écrit sous influence)"

Publié le par christine brunet /aloys

Résumé : 

H (écrit sous influence) est un jeu sur les mots, les sonorités, les odeurs, les couleurs...  Les sens en éveil, c'est retranscrire sur papier le ressenti, l'émotion.

 

La biographie d’auteur

L’auteur, membre de l’Association Royale des Ecrivains Wallons et de l'Association des écrivains belges de langue française, a déjà publié plusieurs romans, recueils de nouvelles, ainsi que recueils de poésie. Il collabore en outre à diverses revues et forums littéraires. Plusieurs revues littéraires internationales ont en outre publié plusieurs de ses nouvelles...

 

Extrait

Respire, respire

 

Te souviens-tu

Du jardin d'hiver

Où en décembre

C'était l'été

 

Tu sais que je vis

A temps partiel

Partagé entre l'ombre

Et le soleil

 

Que je veille

Souvent tard

Et ce soir

Plus encore qu'hier

 

Mais respire,

Respire

 

Je te ferai

Un signe

Au prochain été

 

Ou tu me verras

Dans la bruine

D'un matin d'automne

 

Ou tu entendras ma voix

Dans le souffle froid

D'un vent d'hiver

 

Mais respire,

Respire...

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Gauthier Hiernaux nous présente son nouveau roman "Journal d'un cachalot"

Publié le par christine brunet /aloys

    

  1. Extrait

 

Comme tout le monde, on lui avait donné un nom et un prénom, pourtant, depuis bien des années, on ne le surnommait plus que « le cachalot ».

Il y avait plusieurs raisons à cela, mais de manière générale, on ne retenait que la première, la plus évidente en somme. 

Des lèvres qui couraient loin sur ses joues en une grimace de tristesse qui ne s’effaçait jamais, un ventre si proéminent qu’il lui ouvrait, sans effort, un passage dans la foule la plus dense et sa taille très respectable – un presque double-mètre – avaient fortement contribué à ce surnom peu flatteur. Il le gardait depuis l’enfance, quand il avait commencé à prendre de l’embonpoint et aujourd’hui que sa balance accusait un peu plus de cent soixante kilogrammes, le sobriquet ne semblait pas sur le point de disparaître.

Son père était énorme, sa mère ne l’était pas moins. S’il avait eu un frère ou une sœur, ils auraient été cétacés itou. Sans doute échaudés sans doute par les efforts qu’ils avaient dû déployer à l’accouplement, ses géniteurs en étaient restés là. Ils étaient morts depuis bien longtemps et « le cachalot » nageait seul parmi les requins.

Pour l’heure, ses larges pieds posés sur le trottoir, il contemplait une affiche qui ravivait sa fierté.

Et pour cause : sur toute sa surface s’étalait son nom en lettres capitales :

 

Hans-Erik Brenaerdt

expose ses œuvres

 

C’était sa toute première exposition, son heure de gloire. Pour l’instant cependant, il jouissait d’un tout autre spectacle. Il patientait, tapi dans l’ombre sous une pluie battante, sans la protection d’un parapluie. Cela ne le gênait guère, après tout, l’eau n’incommodait pas les animaux sous-marins. Son plaisir était de les voir arriver un par un, ces hommes qui l’avaient raillé pendant des années, plus curieux qu’intéressés par ce qu’ils allaient découvrir. Il en aurait mis sa nageoire à couper. Sans doute espéraient-ils rire de lui encore une fois. Il leur promettait une belle surprise. 

 

  1. Bio

 

Auteur de nombreux romans et recueils de nouvelles parus chez différents éditeurs, Gauthier Hiernaux est un auteur belge francophone né à Mons en 1975 et résident à Bruxelles depuis les années 2000.
Il est licencié en Langues et Littératures romanes de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et possède une agrégation de l’enseignement supérieur.
Il est formateur en informatique depuis vingt-cinq ans et partage sa vie entre sa famille, son travail et ses activités littéraires.

 

  1. Résumé

 

« Journal d’un Cachalot » est un recueil de douze nouvelles noires écrites entre 2010 et 2015.
Il s’agit majoritairement d’histoires très ancrées dans le réel mettant en scène des anti-héros tels que Hans-Erik Brenaerdt « le cachalot », Willie « Toolbox » Schuster ou encore le mauvre John-John Sizeman.

L’auteur semble prendre un malin plaisir à torturer ses personnages en les plaçant dans des situations inextricables (Le mauvais gars, Toolbox), absurdes (Journal d’un Cachalot, La Dernière tentation d’Arnie Miller), malsaines (Vilaine, mais docile) ou franchement cruelles (Douche froide, Les Peaux-rouges).

Notons également deux nouvelles « hommage », à Camus d’abord (Les toutes dernières minutes) puis aux victimes des attentats de Charlie-Hebdo (Aujourd’hui, je ne suis pas mort).

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