Et si vous participiez au concours pour être publié dans le hors série ? Une vidéo signée Ani Sedent !
https://youtu.be/gxJhiFxucLY
Lecture, écriture, une passion... Un partage... La littérature dans tous ses états !
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Vous qui pénétrez dans les pages de ce livre… attendez-vous à tout ! Vous ne vous ennuierez pas, c’est chose sûre !
Corentin Delahaut, retenez bien ce nom. Son cauchemar commence par la réception d’un cadeau, un livre intitulé « La rectification ». Il faut dire qu’il attendait son puzzle annuel, Corentin, un puzzle de 5000 pièces offert par sa maman, et oui, maman y a bien pensé comme tous les ans, mais sa sœur et son beau-frère lui offrent un livre, sachant qu’il ne lit pas, qu’il déteste ça ! Sa sœur ajoute même que ce livre lui donnera peut-être enfin l’idée de se marier. Car oui, notre Corentin aux habitudes de métronome est célibataire…
Faute de mieux, il se décide un soir, devant son feu de cheminée et armé de son chocolat chaud, douillettement étendu sur son canapé à l’abri d’une chaude couverture, à ouvrir son livre. Et le voilà embarqué dans des émotions qu’il ne pensait pas abriter. Car peu à peu, il prend le personnage principal en grippe. Ce type a tout pour être heureux, tout ce qui le rendrait heureux, lui, et ruine tout. Lui, Corentin, à sa place… En même temps, il doit bien reconnaître que certains aspects du caractère du malotru lui plaisent : cet homme est assertif, sûr de lui, n’a pas peur de s’exprimer. Il a l’attitude d’un vrai mec, et Corentin sait manquer de cet atout.
Arrivé à la fin du livre il est indigné. Le final est d’une injustice flagrante ! Il faut rectifier la fin de ce livre, toute « rectification » qu’il soit. Corentin va y veiller, remettra de l’ordre dans la vie parfaite du protagoniste, lui apprendra ! Il se met donc à la recherche de l’auteur et finit par se convaincre que le roman n’est pas aussi fictif qu’on aurait pu le penser.
Une fois là, notre Corentin laisse jaillir la bête qui est en lui, pour notre plus grand plaisir je dois dire, plus rien ne l’arrête, son sens de la justice, son instinct de preux chevalier (car il y a une pauvre femme bafouée dans le roman…) l’arment d’une témérité disproportionnée.
J’en garde pour votre lecture, ne voulant pas gâcher la découverte, mais croyez-moi, c’est comme monter à bord du petit train fantôme.
Écriture au ton analytique et sarcastique, psychologiquement juste, l’auteur maîtrise les mots et les aligne bien, c’est fluide, bien rythmé entre le présent et puis des flash back exposant un peu pourquoi notre Corentin est qui il est…
Beaucoup aimé, et je vous le conseille !
Edmée de Xhavée
Court extrait du livre
“Le soleil se lève de bonne humeur, les coqs lancent leurs cocoricos dans la vallée, la dame blanche de la nuit s’endort et la vieille Marie caresse sa première tasse de café fumant. Le vent racle le bord de l’eau et la brume mauve fond dans la vallée. L’instant est froid mais le cœur est chaud. Simon pénètre dans sa cathédrale aquatique. Ses pas font des vagues et les poissons s’en vont un peu plus loin. Le pêcheur se sent mi-homme, mi-poisson. Il ne lui manque que les nageoires. »
Biographie
Michèle Baron a vécu ses premières années à Les-Waleffes, en Hesbaye liégeoise. Après une tranche de vie coulée dans le village voisin, elle s’installe définitivement à Fallais, sur un quai de gare désaffecté, entre la Mehaigne et une ancienne voie ferrée. C’est là qu’elle tombe en amour avec l’écriture. Très vite, elle rédige des chroniques villageoises pour un quotidien local puis réalise deux publications à compte d’auteur. « Le Tour des Chapelles » relate les ambiances de vieux bistrots de campagne et les traditions qu’ils véhiculent. « Au pays du Loup-garou » rassemble les récits, légendes, chansons … qu’elle a collectés auprès des aînés de sa région durant de nombreuses années.
Aujourd’hui, à l’âge de la retraite, elle continue à aligner des mots et publie son premier roman « Du côté des petites gens » chez « Chloé des Lys. » Il s’inscrit dans sa démarche de collecte et de sauvegarde du patrimoine immatériel de sa région. C’est un petit bout d’âme de Hesbaye qu’on peut découvrir dans sa simplicité et son authenticité…
Résumé du livre
« Du côté des petites gens » rassemble douze récits, douze tranches de vie de personnages de campagne …
Ils sont fictifs mais vêtus de traits d’identité des habitants de Hesbaye. Ils évoluent dans leur cadre de vie, un terroir où ils ont pris racine et qu’ils ne quitteraient pour rien au monde. Leurs expressions typiques et leur langage simple et coloré signent leur appartenance à ce coin de terre à la fois si particulier et si proche de l’universalité.
Qui peut-on rencontrer entre les lignes ? Un couple d’amoureux, un tenancier de bistrot de pays, un campagnard, un citadin, un agriculteur, une glaneuse, une petite fille qui aime les arbres et bien d’autres personnages pittoresques et attachants. Ils tracent des traits d’union entre leur terre et son âme, nichée si haut dans les nuages …
https://vangogh2015.eu/trois-questions-a-celine-estelle-auteur-du-livre-lete-gigi-chez-chloe-des-lys/
Céline Estelle est écrivaine et thérapeute. Son livre « L’été Gigi » vient de paraître aux éditions Chloé des Lys. Un régal pour les nostalgiques des années 80 et 90 et pour ceux que le mystère de l’Amour fascine !
Bonjour Céline. Comment souhaitez-vous que vos lecteurs se connectent à L’été Gigi ? Y a-t-il une émotion particulière que vous espérez éveiller ?
L’été Gigi est une histoire d’amour singulière et intemporelle, où trois adolescents tissent des liens marquants. L’intrigue se déroule dans un village champenois, baigné par la douceur de l’été. Au cœur de ce récit, Gigi, une Parisienne au charme irrésistible et au style Rockabilly, débarque dans la Marne telle une figure décalée. Sa rencontre avec Emma, une pré-adolescente discrète et solitaire, bouleverse l’équilibre de cette dernière : posséder une amie aussi charismatique relève pour Emma d’un rêve éveillé !
Le duo est bientôt rejoint par Tristan, un cancre attachant, et ensemble, ils forment un trio incandescent qui marquera cet été inoubliable.
À travers L’été Gigi, je souhaite offrir à mes lecteurs l’occasion de revivre les frissons du premier amour, portés par une ambiance musicale et des références emblématiques des années 80. Ces premiers émois, qu’on le veuille ou non, façonnent durablement ce que nous devenons. Si certains renient leur passé ou minimisent l’impact de ces expériences, il n’en demeure pas moins que ces souvenirs restent inscrits dans notre bagage intérieur, influençant subtilement notre cheminement…
Comment le livre est reçu par vos lecteurs ?
Je suis plutôt satisfaite des premiers retours même si finalement mon écriture a encore évolué depuis la rédaction de L’été Gigi en 2022. Les premiers lecteurs se sont attachés aux personnages, voulant savoir qui était Gigi, qui était Tristan, s’il existait etc. Le fait de chercher à extrapoler une potentielle existence des personnages est plutôt de bonne augure pour la part. Les descriptions de la rivière et du village mais aussi des sentiments sont plébiscités. Une lectrice l’a lu trois fois et a pleuré les trois fois à la fin… Elle avait l’espoir, d’une lecture à l’autre, que le dénouement soit différent ! C’est fou car la fin ne peut se réécrire toute seule. Il semble difficile de quitter Gigi, Tristan et Emma donc !
Vous avez travaillé dans la spiritualité, le journalisme et actuellement la sophrologie. En quoi ces expériences ont-elles influencé votre manière d’écrire aujourd’hui ?
Mes découvertes, mes apprentissages, et mes diverses professions ont été guidés par une énergie intérieure, soutenue par des rencontres marquantes et le sentiment d’être accompagnée — que ce soit par mes anges gardiens ou par des âmes inspirantes croisées en France, aux États-Unis, à Malte, ou encore en Inde. Ces voyages, constants dans ma vie, nourrissent profondément ma vision. Je fuis la ressemblance qu’elle soit physique, littéraire ou artistique. Je ne me préoccupe pas de l’opinion des autres. Je ne laisse jamais prise à un élément qui ne représenterait pas mon authenticité pure.
Mon parcours pourrait être vu comme une trajectoire en entonnoir : j’ai commencé par la Communication à grande échelle, pour me tourner progressivement vers un dialogue plus intimiste avec l’individu dans le cadre thérapeutique. Puis, je suis allée plus loin encore, en confiant mes émotions et réflexions à travers mes livres. C’est un affinement constant, un tri, une quête toujours plus profonde : passer de l’intérêt pour l’humanité à celui pour l’homme, puis pour son Soi intérieur.
Dans mes ouvrages, je puise l’essence de toutes ces expériences. Ils sont toujours empreints d’une dimension de développement personnel, destinés à accompagner le lecteur dans son propre cheminement. Mon objectif ultime ? Offrir une boussole intérieure qui invite à aimer, rire, évoluer, et sans cesse recommencer.
Après L’été Gigi, avez-vous déjà des idées ou des projets pour un prochain livre ? Si oui, pourriez-vous nous en dire un peu plus ?
Absolument, je peux en parler puisque tout est dûment déposé. J’ai récemment soumis un nouveau manuscrit à mon éditeur, intitulé Fractales de l’Inopiné. Il s’agit d’une histoire d’amour à la fois fantastique et onirique, qui explore la relation entre une femme vivante et son ange gardien. Pour les curieux, davantage de détails seront disponibles sur mon site.
Par ailleurs, je mets actuellement la touche finale à un autre ouvrage dont l’intrigue se déroule dans l’univers apparemment frivole des grandes enseignes de lingerie. Derrière cette façade légère se cache une véritable satire de la société de consommation, de la mode éphémère (quick fashion) et du turnover effréné qui y règne. Les personnages y sont profondément attachants et servent à illustrer avec nuance les rouages d’un système complexe qui use et abuse des âmes faibles.
Votre actu ?
Je tiens surtout à signaler le Salon du Livre de Vichy, le 29 mars à partir de 09h00 au Palais des Congrès. J’y dédicacerai L’été Gigi ! Il faut venir me voir pour faire connaissance !
Le tableau
Cela faisait longtemps, bien longtemps que je ne m'étais plus rendu dans un musée. Combien de temps déjà ? Je pense que c'était en secondaire. Donc il y a déjà un sacré bout de temps. Comme le temps passe vite. C'est tellement effrayant...
Il y a vraiment de belles œuvres dans le musée des Beaux-Arts de Tournai. En même temps, c'est le musée le plus reconnu de la ville... Je longe l'un des murs de la prestigieuse bâtisse. Le musée est une oeuvre d'art lui-même. Merci monsieur Horta. Vous avez réalisé un excellent travail. Même si je ne connais pas grand chose en architecture...
Tout à coup, je ressens une présence. Une précense à côté de moi. Je jette un œil à ma gauche... Une petite fille.
- Monsieur, viens-voir !
Elle court vers la salle d'à côté. Étrange... Je ne sais pas pourquoi, mais la curiosité est grande. Très grande...
J'arrive dans la salle. La fillette me fait signe d'approcher.
- Viens, monsieur ! Viens !
Nous sommes seuls. Je suis mal à l'aise, tout à coup.
Je suis face à elle.
- Regarde, monsieur !
Un tableau. Un tableau entouré d'un simple cadre en bois. Mais surtout, la toile est blanche. Toute blanche. Rien de plus.
- C'est beau, n'est-ce pas, monsieur ?
- Je suis désolé, mais je ne vois rien.
- Tu en es bien sûr, monsieur ?
- Je crois...
- Regarde, monsieur. Regarde...
C'est ce que je fais.
- Alors ?
- Toujours rien.
- Allez, monsieur ! Fais un effort !
Je regarde à nouveau...
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Je sors du musée. Je lève les yeux vers le ciel... J'inspire. Je ressens un bien, un immense bien m'envahir.
Je souris. Je descends les escaliers.
Je continue...
Rayan Zowski
COMMUNIQUÉ - LITTÉRATURE
Prix Charles Plisnier 2024
Ce jeudi 20 février 2025, autour de 18h30, le Prix de Littérature Charles Plisnier 2024, dans la catégorie Poésie, a été décerné à la Maison Losseau, siège du Secteur Littérature de la Province de Hainaut, en la présence du Député provincial en charge de la Culture, Monsieur Eric Massin, de l’Inspectrice générale de la Culture, Madame Béatrice Agosti, et des membres du jury.
Il a consacré Madame Xénia Maszowez pour
Au bord. Cosmogonie du gouffre.
Xénia Maszowez est une artiste et autrice écoféministe, née à Mons en 1977. Après des études de Philosophie et de gestion culturelle et environnementale, elle a longtemps travaillé dans le secteur associatif. Les thématiques liées à la nature, à la liberté, au corps et à la sororité sous-tendent sa démarche créative. Ses œuvres sont placées sous le signe de la symbiose et des relations entre l’humain et le non-humain. Xénia Maszowez se consacre aujourd’hui pleinement à l’écriture et à l’exploration de différentes disciplines qui souvent s’entremêlent, comme la photographie, la gravure ou le collage. Son premier recueil, Hyphes, a été publié aux éditions Chloé des Lys en décembre 2021. Au bord – Cosmogonie du gouffre est encore inédit.
Les membres du jury de Littérature Charles Plisnier 2024 dans la catégorie poésie :
Daniel Adam, écrivain, Daniel Charneux (Coordinateur du jury), écrivain, Françoise Delmez, Cheffe du Secteur Littérature de la Province de Hainaut et Responsable de la Maison Losseau, Catherine Hocquet, Responsable du Salon du Livre de Wallonie, François-Xavier Lavenne, Conservateur de la Maison Carême, Francesco Pittau, écrivain, illustrateur, Michel Voiturier, écrivain, critique littéraire.
Conformément au règlement, 20 candidats furent jugés en état de concourir pour le Prix de Littérature Charles Plisnier 2024. Les membres du jury sont unanimes quant à l’extraordinaire valeur des œuvres qu’ils ont eu la chance de lire et de juger. Décerner un prix est un privilège mais aussi une responsabilité. Il est particulièrement rare qu’une autrice ou un auteur présentant une œuvre non encore éditée obtienne le Prix Plisnier. Xénia Maszowez n’était cependant pas une inconnue, puisqu’elle avait déjà concouru par le passé et avait su toucher profondément la plupart des membres du jury par l’originalité, la sensibilité, la qualité de son travail poétique. Cette édition 2024 est la preuve, s’il fallait en douter, que tous les textes transmis sont considérés avec la même exigence, quels que soient leur « statut » et la notoriété de leur autrice ou auteur.
Le Prix annuel de Littérature Charles Plisnier, consacré alternativement au roman et à la nouvelle, au théâtre et à la poésie, ne peut être attribué qu’à une autrice ou un auteur s’exprimant en français, né en Hainaut ou y résidant depuis trois ans au moins. Le Jury est approuvé et désigné chaque année par Collège provincial. Seuls les ouvrages rédigés en français sont admis, à l’exclusion des traductions. Chaque participant.e ne peut présenter qu’une seule œuvre. Celle-ci doit être dactylographiée ou avoir été éditée l’année en cours ou les deux années précédentes.
En 2013, le Plisnier Poésie est revenu à Maxime Coton pour Le Geste ordinaire, édité aux Editions de L’Esperluète. En 2018, il a été attribué à Philippe Leuckx pour son recueil L’Imparfait nous mène, paru chez Bleu d’Encre et, en 2021, à Francesco Pittau pour Epissures, paru à L’Arbre à paroles en 2020.
EXTRAIT
J’ai d’abord souri puis frémi à l’idée de mon corps démantibulé gisant sur la plage. Vision macabre et surréaliste. Un canular bien évidemment ! Orchestré par un animateur à l’humour décapant et dont l’impertinence et la drôlerie ne sont pas pour me déplaire. Oui, rien qu’une boutade en passe d’être rapidement balayée par une pirouette de l’esprit ou un jeu de mots subtil. Dans quelques secondes s’élèveront les rires du public de la salle, l’émission reprendra son cours et ma petite personne sera vite reléguée aux oubliettes. Mais ne voilà-t-il pas que ce diable de Putier en remet une couche ! Il égrène d’une voix grave tout mon parcours professionnel ! Et moi j’assiste impuissant à mon oraison funèbre !
BIOGRAPHIE
Nadine Groenecke habite à Verdun, dans l’est de la France. Elle enseigne les Sciences de gestion dans un lycée. Elle est aussi l’auteur de deux recueils de nouvelles parus aux Éditions Chloé des Lys.
RESUME
Jacques Mervan, auteur à succès, est plongé dans une profonde dépression lorsqu’il entend l’annonce de sa mort à la télévision, dans une émission de grande écoute. Cet événement inattendu provoque chez lui un véritable électrochoc qui va lui permettre de sortir de son état dépressif et le conduire à fomenter une vengeance. Avec la complicité de sa mère, il décide de faire croire à son suicide et part se dissimuler dans l’île d’Oléron où il envisage de se remettre à l’écriture. Il compte faire sa réapparition médiatique quelques mois plus tard et fustiger l’attitude de tous les chasseurs de scoops. Mais en cours de route, il vole au secours d’une séduisante Espagnole muette, pourchassée par un amant fou furieux. Dès lors, rien ne va se passer comme il l’avait prévu…