Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog "les lectures de Maryline" nous propose une chronique de "Regards et nuances " de Brigitte Hanappe

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/regards-et-nuances-a213924021?fbclid=IwAR09TIZgW_egU03Fq7PN-RACZ-4od_nfImpk6TGpjQnzkQmWe4sKV79XHCk

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/regards-et-nuances-a213924021?fbclid=IwAR09TIZgW_egU03Fq7PN-RACZ-4od_nfImpk6TGpjQnzkQmWe4sKV79XHCk

Résumé de l'éditeur :

Certains regards m’ont inspirée et j’ai eu envie de les raconter sous formes de nouvelles. Ce livre comporte 3 histoires différentes.

 

MON AVIS :

Ce petit recueil de nouvelles est très sympa à lire, j'ai passé un agréable moment de lecture. Je vais vous donner mon avis sur les 3 nouvelles présentes :

1. Élodie est une jeune fille qui essaie du mieux qu'elle peut d'être plus jolie pour le regard des autres (mais aussi pour elle-même). C'est difficile de changer, mais quand on est mal dans sa peau, il faut tout tenter. Les autres accepteront-ils ce changement d'apparence ? J'ai adoré cette nouvelle, elle est vraiment géniale !

2. La maman de Clara est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Cette dernière lui rend visite régulièrement à l'hospice afin de l'aider à se souvenir des choses. Un jour, elle découvre une boite dans la maison familiale et décide de lui apporter afin de revivre des moments joyeux de leur passé... Mais la surprise sortant de cette trouvaille sera de taille. Une nouvelle très drôle qui met du baume au cœur !

3. Une jeune fille se plaint de son existence et envie celle des autres. Mais le jour où son monde se transforme, elle comprend que la vie des autres n'est pas forcément meilleure que la sienne... Une histoire sympa qui fait sourire.

Un recueil amusant, tendre, agréable, trois histoires différentes les unes des autres mais qui nous montrent que le regard que l'on porte est important et peut tout changer.

Publié dans avis de blogs

Partager cet article
Repost0

Dan Berthod nous présente son roman "La colonie NT5"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie :

 

Titulaire d’une agrégation et d’un master de lettres, Dan Berthod est enseignant. Avant La Colonie NT5, il a publié des recueils de poésie et un recueil de nouvelles. Il est également musicien.

 

Résumé

 

Peu de temps avant sa mort, le célèbre physicien Stephen Hawking avait déclaré que l’humanité disparaîtrait probablement d’ici un siècle si elle ne colonisait pas une autre planète. Dans l’espoir de conjurer cette perspective, il avait lancé avec le milliardaire Yuri Milner le programme Breakthrough Starshot, visant à démontrer la faisabilité du voyage interstellaire au moyen de la technologie de la voile photonique. Ce roman imagine la réussite du projet : on suit la progression d’un vaisseau automatisé, chargé de gamètes congelés, jusqu’à l’exoplanète Proxima b du Centaure. Une colonie se développe peu à peu, attentive aux signes de maladies mentales que l’éducation par des machines est réputée favoriser. Mais un incident passé inaperçu aura de lourdes conséquences…

 

Extrait :

 

On descendit. On reconnaissait maintenant nettement les images de désolation qu’avait livrées l’écran de la console. Le robot qui avait émis désespérément un signal était là, sur la droite. Il continuait d’émettre, d’ailleurs – d’appeler, pensa Ismaïl. […] Pendant des jours, il avait tourné en rond autour de son ancien port d’attache, à en juger par les cannelures circulaires qu’avaient formées ses chenilles. Cette persistance à vouloir communiquer était ce que la colonie avait laissé de plus vivant, se dit Ismaïl.

On récupéra la carte SD du robot, mais il y avait peu à attendre de ces données : informations relatives à un travail d’extraction, de bûcheronnage, que sais-je ? Si l’on voulait trouver des indices sûrs, il fallait regarder ailleurs.

Les cases portaient toutes des marques d’incendie. Celles qu’on côtoyait étaient certes proches les unes des autres, mais l’importance des dégâts laissait penser à une volonté de destruction systématique. Du reste, la dizaine de cases qui se situaient de l’autre côté du vaisseau NT5 avaient également subi les atteintes du feu.

Il n’y avait strictement rien qui fût analysable, qui n’eût été rendu informe par cette lèpre de la combustion. À demi brûlée, une poupée enfantine à visage de smiley, victime d’un incompréhensible naufrage à distance des cases, gardait seule un caractère humain.

Publié dans Présentation

Partager cet article
Repost0

Le blog "les mots entrelacés" nous propose une chronique de "Mères indignes" de Luce Caron

Publié le par christine brunet /aloys

http://scambiculturali.over-blog.com/2023/03/serial-mother.html

http://scambiculturali.over-blog.com/2023/03/serial-mother.html

 

Mères indignes – Nouvelles de Luce Caron

Présentation : Ce recueil de huit nouvelles a pour héroïnes Céline, Aurélie, Agnès, Elsa, Olivia, Caroline et Sabine. Au fil de ces histoires courtes mais denses, composées avec leur juste dose de piquant, Luce Caron montre différents visages de la maternité par le biais de femmes d’aujourd’hui aux prises avec le « mal de mère ». La forme condensée marque les esprits sans délayer le propos ; le but étant de mettre des mots sur des maux, somme toute très répandus dans notre société, et auxquels l’air du temps a donné davantage de visibilité sans pour autant éradiquer le tabou qui entoure encore la difficulté maternelle. Le phénomène n’est pas nouveau en effet, même si depuis toujours, la maternité est perçue comme un monde lisse fait de devoirs et de responsabilités. Au point de ne plus voir que cela et sur lequel il n’y aurait rien à signaler. Ainsi, cette incursion dans le quotidien de ces femmes, de ces mères, qui ont toutes quelque chose à se reprocher, montre-t-elle combien, parfois, la maternité « pèse ». Et la société, avec ses injonctions à se comporter selon certains standards, fait que ce poids devient alors une charge mentale bien trop lourde.

Conclusion, la mère parfaite relève, elle aussi, du mythe. C’est ce que ce livre tend à démontrer avec beaucoup de finesse, et de provocation parfois, quand le drame côtoie une certaine forme d’humour au second degré. Des récits qui ont en tout cas le mérite de faire réfléchir.

Publié dans avis de blogs

Partager cet article
Repost0

Ani Sedent nous propose un premier extrait de son roman, le T2 des Chroniques de l'Invisible : le sixième domaine

Publié le par christine brunet /aloys

Valerian ouvrit les yeux…

– Je vous l’avais dit ! gronda une voix caverneuse.

…il n’allait pas mourir !

  –  Quelle idée de voler sur le dos de ce vilain poulet mangeur d’or !

  Azimuth se posa tout à côté d’un carré d’épines-rosettes urticantes et le jeune chevalier pensa qu’il n’avait jamais rien vu de plus réjouissant, hormis le dos du dragon s’interposant entre le sol et lui.

  – Eh ! Là-haut, héla Azimuth en roulant des yeux pour apercevoir son passager.

  Son appel demeurant lettre morte, le dragon s’ébroua, délogeant son hôte peu loquace.  Valerian, tiré de son hébétude, se retrouva assis dans l’herbe où il se vautra avec délectation.

  « Dame Hortense ! »

  À ce rappel soudain, le jeune chevalier posa un regard inquiet sur la musette qu’il agrippait toujours d’une main ferme.  Mais c’est dans l’autre main qu’il découvrit le petit paladin.  Il avait dû s’en saisir lorsque le bec d’or s’était dissous dans l’atmosphère, tel un morceau de sucre dans une tasse de thé.

  Horrifié à l’idée d’avoir serré le poing trop fort, Valerian posa doucement la petite créature inerte sur le sol herbeux.

  – Elle va bien ? s’enquit Azimuth.

  N’obtenant pas de réponse, le dragon posa un œil énorme et inquisiteur sur le paladin, tapota le petit corps d’une griffe délicate puis, après un instant de réflexion, il émit un rot sonore aux âcres relents d’ammoniac.

  – Îîîîîk !

  – Elle va bien, décréta-t-il.

  – Que… Que s’est-il passé ? bredouilla Hortie en retrouvant silhouette humaine.

  – Ce que je redoutais ! s’exclama le dragon, cette horrible volaille qui vous servait de monture s’est lâchement enfuie.

  En quête d’un avis plus objectif, la fée se tourna vers Valerian.

  – Mon sortilège manquait de puissance apparemment, constata-t-elle lorsque le jeune chevalier eut fini son récit.

  – Heureusement, je suis plus fiable que cette espèce de gallinacé aurivore, assura Azimuth.  Je ne me dissous pas dans l’éther, moi, se plut-il à ajouter.

  – Je dois bien avouer qu’en toute occasion, vous avez prouvé que vous étiez le dragon de la situation, admit volontiers Hortie, c’est pourquoi, je suis certaine que vous vous ferez un plaisir de nous emmener au Mont de la Licorne Noire.

 

Publié dans extraits

Partager cet article
Repost0

Carine-Laure Desguin en invitée avec son "Digue de cuesme, quatre-vingt deux"... Une lecture d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

 

Digue de cuesme, quatre-vingt deux

 

Si ce n’est pas un chant d’amour que ce chant de Jane Carine-Laure Desguin, je n’y connais rien.

 

Christian-Zéphirin - dit Boule - passe dans la vie comme un boulet. En musique de fond, un rire plein d’enfance. Un rire qui ne sera jamais adolescent, mature, vieillissant, non. Autour de lui cependant, il y en a qui rient aussi, certes (comment ne pas rire, n’est-ce pas, malgré tout) mais brièvement, entre deux hurlements de désespoir.

 

une toute petite vie

doit-on dire si

petite si petite

si

exsangue de tant de choses

une vie de rien

une vie pour rire

une vie de rigolade

de rires de rades

je ne sais trop

 

Il a grandi comme un chiot indiscipliné, sans collier, sans gros yeux ou gros doigt.

 

alors pour toi

pas de phrases sévères

pas de refus, pas de discipline

libre enfant tu étais

errant dans la ville

juke-box à gogo

potes de comptoir très tôt

jeux de billes et puis de billards

et que sais-je

bien pire encore

 

Oh, Boule ne comprend pas le pourquoi de tout ce sérieux, ce besoin de mettre tout à sa place, d’ordre et propreté, des choses bien ennuyeuses et inutiles, il le sait bien, lui.

 

C’était d’ailleurs si bon de faire des concours de crachats et puis les 400 coups, et puis de faire rire les filles. Faites rire une femme et elle est déjà à vous. Il les a collectionnées, comme les cuites, les chats, les emmerdes, les dettes, les fous-rires, les potes-tapeurs, les grands sourires.

 

c’est dégoûtant de respirer tout ça

entre les crottes de ces chats chattes

chatons et combien sont-ils

incomptables comme tes bouteilles

des enveloppes fermées ou mal ouvertes

 

Insupportable et tant aimé pourtant. Exaspérant et incorrigible, inoubliable aussi. Et ce qui reste, c’est cette cascade de rires, mal à propos, déconcertants, mais aussi sa seule vraie richesse à partager : une joie surréaliste, une insouciance indécente – car les soucis, eh bien… les autres en faisaient les frais et les nuits blanches.

 

Toute petite vie, en dents de scie, en chute libre, un toboggan de plus en plus nauséabond et chaotique au fur et à mesure que l’atterrissage approchait. Boum ! Et pourtant sa cousine, il la reconnait jusqu’au bout de ce qui lui reste de souvenirs, sa complice de jeux sauvages et de crachats.

 

Une fois le halètement de colère/douleur épuisé, c’est l’amour qui se déploie et se dépose, comme une fleur coupée, sur ce qui reste de Boule, le boulet sans conscience…

 

nous regardons tous glisser

ces quatre planches bon marché

toi dedans Boule et ta toute petite vie

si petite

une vie de rien de rires seulement

et de bières fraiches

et de potes

et de meufs

 

Un petit livre, petit comme cette petite vie, mais qui chante fort, et imprègne, et partage cette étrange hommage fait de mots qui s’indignent et s’attendrissent, pour enfin s’apaiser et dire « C’était Christian-Zéphirin, et je l’aimais ».

 

Edmée De Xhavée

 

Partager cet article
Repost0

Un extrait de son recueil signé Christina Prévi "Un dimanche maussade"

Publié le par christine brunet /aloys

Un extrait de son recueil signé Christina Prévi "Un dimanche maussade"

Un dimanche maussade

 

 

Cela eut pour effet la résurgence d’une période houleuse de sa vie. Cet épisode remontait insidieusement à la surface et lui procurait une sensation de malaise intense. C’était loin tout ça, mais est-on jamais loin de son propre vécu, quelle que soit l’antériorité de la période en question ?

 

À l’époque, sa passion l’avait dévastée au point qu’elle s’en étonnait encore aujourd’hui. Quelques regards avaient suffi à l’enflammer. Durant des mois, chaque rencontre, inévitable dans le cadre de leur travail, avait attisé les braises de son affolement. L’un et l’autre s’efforçaient à réfréner leur trouble, mais leurs yeux l’exprimaient mieux que les mots.

À chaque nouvelle entrevue, la torture recommençait… Laurie se consumait, s’exaltait, mais forçait la tourmente émotionnelle à se briser contre le bouclier de sa volonté.

 

 

Publié dans Textes

Partager cet article
Repost0

Un article pour Laurent Dumortier et son "Temps zéro"

Publié le par christine brunet /aloys

Un article pour Laurent Dumortier et son "Temps zéro"

Publié dans Article presse

Partager cet article
Repost0

Luce Caron nous propose quelques extraits de son ouvrage...

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

"Un clic pour une claque"

23h57. Dans trois minutes, elle coupera le wifi et entendra des hurlements, des insultes. Petit rituel du soir. 

23h59. L'angoisse monte. Le doigt sur la box, Agnès regarde l'horloge du salon. Crispée, redoutant la bombe prête à exploser, elle fait le décompte 5, 4, 3, 2, 1, elle appuie.

Silence.

Agnès tend l'oreille, mais ne perçoit rien d'autre que la trotteuse qui continue son chemin, imperturbable. 

 

"Dormir"

C'est toujours la même histoire. Je pense toujours que c'est le bon. Stupide. Illusoire. C'est d'ailleurs lui qui a suggéré que j'arrête la pilule.

 

"Une journée de trop"

C'est parti pour quarante-huit heures de débauche. En sortant du supermarché, Caroline écoute Billie Holiday dans la voiture, l'incarnation du génie défoncé. Elle l'adore. Dans le coffre, un paquet de pain de mie, des chips, une bouteille de gin et six bouteilles de vin. Tout doit disparaître. L'assouvissement de son désir approche. Euphorique avant même d'y avoir trempé les lèvres, elle pense au gin tonic qu'elle va concocter en arrivant chez elle et se demande s'il y a encore des glaçons dans le congélateur. [...]

Depuis quelques mois, elle ne sort plus. Elle n'a plus le courage d'attendre que ses copines aient fini leur verre pour en commander un nouveau. Ce soir, elle va continuer le livre qu'elle a commencé le week-end précédent, elle a bien l'intention de le finir avant que sa vue se trouble. 


"À poings fermés"

Durant les rares moment d'accalmie, elle se fait couler un bain et quand les pleurs reprennent, elle plonge la tête sous l'eau, éloignant l'écho insupportable de son impuissance. Elle se dit qu'il serait mieux sans elle. À quoi bon tant d'efforts pour maintenir la tête hors de l'eau...

 

LUCE CARON

 fcb (Luce Caron - Auteure) et insta (@luce.caron.auteure)

Publié dans extraits

Partager cet article
Repost0

Le bog "Les lectures de Maryline" a chroniqué "Princesse" d'Hélène Hom

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/princesse-a213764267?fbclid=IwAR26Fd0pTXqmOCdGuJ73tHrAhVjuZuEvCjRhydlAbF9KjTjh1tPsYlyBFlU

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/princesse-a213764267?fbclid=IwAR26Fd0pTXqmOCdGuJ73tHrAhVjuZuEvCjRhydlAbF9KjTjh1tPsYlyBFlU

Résumé de l'éditeur :

Depuis qu'elle est petite, Mirabelle aime rêver : son ambition, être une princesse aux yeux de tous, mais surtout, ne pas décevoir quelqu'un qu'elle ne connait pas : son père. Mirabelle est Congolaise ; sa mère, qui travaille aux Galeries Lafayette, l'élève seule et s'obstine à éluder la question du père de l'enfant. Entre colère et résilience, entre rêves et réalités, Mirabelle nous appelle dans son quotidien, ses routines et ses passions, ses doutes et ses certitudes, ses joies et ses peines.
Elle va finalement retrouver ce père fantasmé, idéalisé. A l'âge adulte, devenue mère, elle comprendra que la réalité dépasse parfois le rêve.

 

MON AVIS :

J'ai beaucoup aimé ce petit roman ! Mirabelle est très agréable. Elle nous raconte sa vie, son parcours. Elle est très proche de sa maman, même si parfois ça « swingue » entre elles.

Son rêve ? Devenir une princesse ! Et petit à petit, elle se construit un monde pour parvenir à son but. Mirabelle ne connait pas son papa, il est absent et sa maman n'aime pas parler de lui, alors Mirabelle ne sait pas.

Mirabelle grandit, Mirabelle se fait des amies, Mirabelle vit ses premières expériences... Bref, Mirabelle a toujours son objectif en tête et compte bien le réaliser. Les mots sont simples, le texte est beau, l'histoire intéressante. Dommage que la couverture ne donne pas envie...

J'ai beaucoup aimé ce roman très court, bien écrit, qui nous fait un peu rêver. Et l’histoire de Mirabelle est tellement douce qu'on a envie de connaitre la fin. J'ai passé un très agréable moment de lecture en compagnie de cette jeune fille devenue mère...

Publié dans avis de blogs

Partager cet article
Repost0

Alain Biron nous présente son ouvrage "Cavatines"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie

Les interstices de la vie où les peurs, les regrets, les désirs insatisfaits ouvrent sans bruit la porte à l’intrusion du surnaturel.

Après avoir publié aux éditions de l’Entreligne une parodie de thriller « Une blonde à haut risque », je me suis consacré pendant  plusieurs années à l’écriture de sketches et de one man show pour le théâtre et le café-théâtre.

« Cavatines » est mon premier recueil de nouvelles ; il est né du désir d’explorer ces interstices de la vie où les peurs, les regrets, les désirs insatisfaits ouvrent sans bruit la porte à l’intrusion du surnaturel.

 

Avertissement :

Cette biographie est expurgée ; les activités inavouables que l’auteur a pu avoir dans le passé sont passées sous silence. On dévoilera seulement qu’il se consacre désormais avec passion à la chasse au dahu.

 

Résumé du livre

 

Ces 55 nouvelles brèves, tantôt, relèvent du genre fantastique – l’intrusion du surnaturel dans la vie ordinaire – tantôt restent dans un cadre réaliste. Elles parlent, pour beaucoup, de mémoire douloureuse, de présences obsédantes émergeant de l’au-delà, de solitude. En contrepoint, quelques textes s’offrent une incursion dans l’humour.

Intenses, habiles, parfois cruels, ces textes courts tiennent en haleine jusqu’à leur chute élégamment suspendue.

 

Extrait du livre

Tu te faufiles au fond de la prunelle dilatée de la nuit. Tu glisses dans le silence de tes pieds blancs. Ta chair exsangue en suspension flotte autour de moi et tes voiles retombent comme une lune somnolente sur ton corps de cire.

Un pâle sourire l’éclaire, qui n’atteint pas tes yeux hermétiques d’empoisonneuse… Es-tu celle que j’ai connue, mais légère, instable, vacillant entre l’existence et la mort ? Un battement de cœur dans les plis d’un linceul ? Qui t’a ressuscitée ? Qui a versé cette vie insuffisante en toi ? Que veulent me dire tes yeux sans lumière ?

Publié dans Présentation

Partager cet article
Repost0