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Le blog "Les lectures de Maryline" a chroniqué "Nid de vipères" de Christine Brunet

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/nid-de-viperes-a128033472

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Résumé de l'éditeur :

Un homme qui parvient à échapper à ses tortionnaires. Son nom, Nils Sheridan. Une femme, commissaire divisionnaire, Aloys Seigner, en vadrouille à Hawaï et qui accepte de l'aider. Elle le ramène dans ses bagages à Paris où elle prend de nouvelles fonctions. Première journée et première affaire... un double meurtre maquillé en suicide et la découverte dans le sang des victimes d'une drogue inconnue. D'ailleurs, qui était vraiment le couple de bourgeois d'un abord franc et sans aspérité ? Les questions s'enchaînent comme d'ailleurs les victimes de cette substance mortelle qui rend fou ses adeptes. Des débuts de pistes, beaucoup de questions et des réponses qui tardent à venir alors que la DGSE s'en mêle. Soudain tout se précipite et tout s'enchaîne : la maladie d'Aloys, le jeu malsain de Nils, l'attitude équivoque de son frère (patron de la DGSE), la découverte d'un meurtre programmé à l'autre bout du monde en lien direct avec les premières victimes. Habilement manipulée, le commissaire n'a plus le choix : elle part pour tenter d'enrailler la machine, et empêcher le crime. Le piège se referme alors... sur elle.

 

 

 

Mon avis :

Encore une réussite pour Christine Brunet! Après avoir lu "Convergences" et "Dégâts collatéraux", me voici avec celui-ci qui a été écrit avant. Je ne lis pas dans l'ordre mais ce n'est pas grave.

On retrouve ici Aloys quelques temps avant ses aventures dans "Dégâts collatéraux". Et même si ces deux livres peuvent se lire séparément car ce sont deux enquêtes différentes, je suis contente de découvrir les personnages sous un autre angle. En effet, J'ai beaucoup aimé Nils dans "Dégâts collatéraux", il m'avait attendri, mais alors là, je l'ai détesté presque tout le long de l'histoire! Quant à Aloys, ce roman m'a permis de comprendre un peu mieux sa façon d'être dans la suite. Elle était un peu trop sûre d'elle, alors qu'en fait, ça s'explique par son passé, elle s'est "blindée". Elle est bien entouré et elle ne sait pas trop remercier mais c'est son caractère finalement, il faut la prendre comme cela!

Nils est un vrai macho dans cette histoire, le genre de mec que je n'apprécie pas du tout! Par contre, c'est un vrai professionnel, il est très bon dans son domaine et, associé à Aloys, le duo est parfait!

Encore une histoire complètement folle où l'on voyage partout, on suit les péripéties de cette famille Seigner et des services secrets associés. Parfois un peu tordue, l'intrigue dévoile le suspense à chaque page et le lecteur ne peut que tourner les pages pour comprendre ce qu'il se passe réellement!

 

En bref, encore un excellent thriller de la part de l'auteur, une héroïne un peu spéciale et trop parfaite, une histoire d'amour chaotique, mais un final... grandiose! Qui donne envie de lire la suite. Pour finir, je vous conseillerais de commencer par "Nid de vipères" pour ensuite continuer avec "Dégâts collatéraux".

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Régis Kuntz nous propose un extrait de son ouvrage en court de publication aux Editions Chloé des Lys

Publié le par christine brunet /aloys

 

L’Autriche-Hongrie comptait dans ses rangs une personne du nom de François-Ferdinand de Habsbourg. C’était un personnage borné, brutal, et par-dessus tout, héritier de la couronne d’Autriche. Il se distinguait par son catholicisme proche de l’intégrisme, un antisémitisme notoire et une haine farouche des régimes démocratiques. Il réussit le prodige de se fâcher avec tous ses collaborateurs, y compris les plus proches, et ses relations avec François-Joseph étaient exécrables. Enfin, il contracta un mariage morganatique qui couvrit d’humiliation la cour d’Autriche. Il faut avouer que cela faisait beaucoup de défauts pour une seule personne.

Un jour, le cousin Guillaume, qui était pourtant peu avare de bellicisme, dut remettre en place cet héritier bouillant. « Vous faites trop de bruit avec mon sabre ! », lui adressa-t-il sur le ton de la réprimande.

La vérité historique voudrait aussi que l’on présente l’archiduc comme un chantre de la paix, mais il n’y a que de rares historiens fanatiques de sa personne pour le relever, aussi nous en resterons à l’impression générale qu’il laissa.

François-Ferdinand eut l’idée de se rendre à Sarajevo au début de l’été 1914. Le but de ce voyage était de parader en pleine fête nationale serbe pour leur exprimer son mépris. Malheureusement, il se trouva un bras armé pour lui expliquer autre chose. L’archiduc trépassa sous les balles et la cour d’Autriche aurait put être soulagée de cette perte. Le bon sens aurait dicté de mener une enquête policière, mais déjà Guillaume trépignait. Sa première réaction fut : « Mince, maintenant tout est à refaire ! », à croire qu’il avait déjà ourdi un projet avec le Grand-Duc pour jeter le monde dans la guerre. Puis il se ravisa : « L’héritier de la cour d’Autriche, ce n’est pas rien tout de même, après tout ce n’est qu’une question de présentation » et il câbla toutes sortes de recommandations à François-Joseph. Ce dernier finit par sortir sa plume et adressa à Pierre 1er de Serbie un ultimatum en dix points inacceptables. Il s’agissait tout simplement d’une proposition implicite de guerre et contre toute attente, le premier des Habsbourg reçut une reddition de Pierre 1er de Serbie. C’en était trop ! Les Slaves faisaient fi du code de l’honneur, bafouaient les usages, cette complaisance était une insulte directe à la cour d’Autriche, il fallait franchir le pas. Le Kaiser exultait, Nicolas II alors en proie avec quelques désordres intérieurs trouva enfin une occasion d’occuper le devant de la scène. « Nous volons au secours de nos frères slaves ! », et puis un petit conflit était toujours propice à resserrer les liens entre un peuple et son tsar.

Pour la forme, le cousin Willy tenta une médiation avec son parent Nicki, mais ce dernier avait déjà lancé l’ordre de mobilisation de ses troupes. L’Allemand put s’en retourner doublement satisfait puisque les apparences étaient sauves. À l’embrasement du conflit, le tsar se rendit au balcon de l’Hermitage et ce fut une foule en liesse qui salua sa présence. « En vingt ans de règne, je n’ai jamais réussi à être aussi proche du peuple, songea-t-il. Mes ministres avaient raison, ce petit conflit nous fera du bien ! »

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Jean-François Foulon a lu "Le boîteux de Grattebourg" de Rolande Michel

Publié le par christine brunet /aloys

http://feuilly.hautetfort.com/archive/2016/12/31/le-boiteux-de-grattebourg-de-rolande-michel-5893055.html

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Le boiteux de Grattebourg de Rolande Michel (Editions Chloé des Lys)

Je termine à l’instant le livre de Rolande Michel et je dois dire d’emblée qu’il m’a beaucoup plu. L’histoire se déroule dans un petit village un peu hors du temps, où des événements de plus en plus curieux se produisent, ce qui fait qu’insensiblement le lecteur se retrouve dans une ambiance fantastique. C’est que dans ce village à première vue ordinaire (on retrouve un maire, un curé, un médecin et la palette classique des habitants, du boucher au fermier et du garde-champêtre au cafetier, en passant par une ou deux grenouilles de bénitier quelque peu médisantes), il va se produire toute une série d’événements. Au début, ceux-ci n’ont rien d’anormal en soi et peuvent s’expliquer rationnellement (par exemple, un chat qui gratte à la fenêtre en pleine nuit et qui effraie un enfant endormi) mais petit à petit, par leur répétition et leur côté étrange, on bascule insensiblement dans un univers insolite et inquiétant : la fenêtre contre laquelle le chat vient gratter est tellement haute qu’elle est en principe inaccessible, même pour un félin, ce chat agressif effraie de nombreux enfants, les eaux paisibles du lac se mettent à faire des vagues, les poules des villageois sont égorgées les unes après les autres, etc. Le lecteur est pris dans cette tourmente et l’inquiétude des habitants devient peu à peu la sienne. A la fin (fin que je ne raconterai évidemment pas ici), tous ces événements étranges nous plongent dans une situation qui est clairement fantastique. Celle-ci, que l’auteur a subtilement amenée, progressivement et par paliers, est finalement acceptée sans problème par le lecteur et elle vient clôturer un livre à la lecture duquel il a pris beaucoup de plaisir.

Il faut dire que dès le début ce village est décrit comme atemporel. La vie que l’on y mène semble celle d’une autre époque : on y vit en autarcie, comme dans les années 1930 (des fermes, de petites boutiques, une église, etc. et il y a même un moulin à vent pour moudre le blé). Pourtant, la présence épisodique de la télévision vient démentir cette impression. On est donc bien dans le monde d’aujourd’hui, mais le temps semble s’être arrêté.

L’endroit où se situe le village est lui aussi ambigu. On a parfois l’impression d’être dans une campagne reculée, éloignée de tout. Pourtant, on apprend que certains habitants vont travailler comme ouvriers dans la ville voisine. Des « étrangers », venus on ne sait d’où, viennent aussi s’établir parmi les habitants (mais à ceux-là, on préfère ne pas parler). Le médecin regrette d’être venu s’installer dans cette localité arriérée, aux mentalités archaïques et il s’en ira d’ailleurs à la fin. Les jeunes eux aussi quittent le village.

Que ce soit sur le plan géographique ou temporel, Grattebourg est donc « en marge », sans qu’on puisse rien préciser de plus. Cette situation est voulue par l’auteur et elle lui permet d’introduire plus facilement le côté fantastique de l’histoire.

Il y aurait beaucoup à dire sur les thèmes développés dans cet ouvrage, où la mort est omniprésente. Le principal protagoniste, Anselme, a un don de voyance car chaque fois qu’une personne va mourir dans le village, il a la vision terrifiante d’une charrette qui s’approche à grand bruit, conduite par un  cocher habillé de noir et qui fouette ses chevaux. C’est le char de la mort qui vient pour emporter sa future victime. Le livre commence d’ailleurs par le décès d’un des habitants, Jules, mais il y en aura d’autres, comme Joe, qui se noie dans les remous mystérieux du lac. Le meunier, lui, avait été retrouvé pendu aux ailes de son moulin. Il faut dire qu’il venait de perdre sa femme, laquelle s’était noyée de désespoir après la mort de son enfant. On le voit, le mort est donc ici un thème central, qui oblige le lecteur à réfléchir à sa propre destinée.

On notera que la religion est abordée avec un sourire amusé. Le curé est bien brave, certes, mais on le sait gourmand et il préfère laisser un homme mourir seul sous prétexte qu’il doit aller dire une messe ailleurs. On le sent peu humain. Les sœurs du couvent préfèrent aussi s’adonner à leurs prières et à leur contemplation plutôt que de s’intéresser au sort des villageois. Anselme l’orphelin a pourtant été recueilli par elles, mais il reste livré à lui-même et on ne s’occupe pas de lui. On ne trouve donc rien de très chaleureux du côté de ces religieuses non plus.

Venons-en maintenant aux personnages principaux. Ils sont tous « en marge » par rapport aux habitants. Anselme est orphelin et boiteux, ce qui lui vaut la méfiance des habitants et les railleries des écoliers (et du coup il ne fréquente pas l’école, ce qui ne l’empêche pas de savoir lire, autre singularité). Joseph, le rebouteux, vit à l’écart du village et est parfois accusé de sorcellerie. Maria, elle, tire les cartes de tarot et semble avoir des liens avec un monde parallèle. Ces trois personnages ne sont pas originaires du village, ils viennent d’ailleurs (mais on ne sait pas d’où), ce qui accentuent encore la méfiance à leur égard. Ils ont pourtant le fond gentil et aident tout le monde. Joseph soigne les gens gratuitement avec ses remèdes et Anselme fera de même une fois qu’il sera devenu son élève dans l’art de guérir par les plantes. Anselme qui à la différence du curé sera resté auprès de Jules au moment où celui-ci mourait.

Ces personnages sont donc différents (tant par leur physique que par leur générosité) et leur comportement, basé sur le don de soi, contraste fortement avec la mesquinerie des habitants de ce village. C’est là sans doute que réside la morale de cette belle histoire.

Jean-François Foulon

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Le blog "Les lectures de Maryline" a lu "Chroniques d'une nouvelle jeunesse" d'Yvette H.

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/chroniques-d-une-nouvelle-jeunesse-a127959196

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Résumé de l'éditeur :

L'auteur analyse, avec une subtilité et une pudeur remarquables où la poésie est quasi omniprésente, les états d'âme d'une femme déterminée à lutter contre le cancer qui tente de l'abattre.

 

 

Mon avis :

Je n'ai pas vraiment trouvé d'utilité à cette nouvelle ; je pense que l'utilité est plus pour l'auteur, écrire devait lui faire du bien... Mais pour une lectrice comme moi, je n'ai rien ressenti, je n'ai même pas été émue par ses mots car cette femme passe son temps à se plaindre de ce qui l'entoure (sa voisine de chambre en gériatrie, ses "soi-disant" amis absents, sa fatigue...). Bref, je n'ai pas aimé lire ces quelques lignes.

Il y a en effet de la poésie dans sa façon d'écrire, on sent une femme combative qui ne lâche rien, mais elle se fait du bien à elle-même en écrivant et n'apporte rien au lecteur qui sait simplement qu'elle a un cancer et qu'elle ne veut rien dire à son entourage. Nous n'en savons pas plus sur son combat, sur sa maladie, les soins qui l'accompagnent...

Je ne souhaite pas m'étendre plus sur mon ressenti, il faut que chaque lecteur se fasse sa propre opinion... Ce livre se lit en à peine 1h.

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L'homme à la tête de taureau de Christian Nerdal dans Le Bibliothécaire

Publié le par christine brunet /aloys

L'homme à la tête de taureau de Christian Nerdal dans Le Bibliothécaire
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Les lectures de Maryline présente le recueil de Pierre Schumacher "Pages sans défense"

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/pages-sans-defense-a127959260

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Auteur : Pierre Schumacher

Éditeur : Chloé des Lys

Date de parution : 14/05/2015

Format : grand

Nombre de pages : 57

Prix : 19.30 €

 

Résumé de l'éditeur :

50 poèmes illustrés par l'auteur.

 

 

Mon avis :

Je ne suis pas une grande connaisseuse en matière de poésie. J'aime en lire de temps en temps mais mon avis reste vraiment personnel car c'est un ressenti tout à fait intime.

J'ai trouvé les mots plutôt beaux, très poétiques et dansant. La plume de l'auteur est tendre et reste facile à comprendre. Dans ce recueil, nous trouvons 50 petits poèmes, sur des thèmes très hétéroclites. Mon préféré reste "Conjugaisons" :

"J'appolinaire

tu verlaines

il rimbaude

nous valérions

vous mallarmez

ils gident

 

Je baudelaire

tu éluards

il desnose

nous tristan tzarons

vous andré bretonnez

ils Saint John Persent"

Concernant les illustrations, j'aurais aimé qu'il y en ai plus... Par contre, je les aime beaucoup, on dirait que l'auteur est un peu torturé, qu'il mélange tout, peut-être le symbole de ce recueil?!

Un recueil assez sympa, qui plaira sans aucun doute aux fans de poésie.

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Marcelle Dumont nous présente un extrait de son roman "Nuageux à couvert" : "Albert et Marguerite"

Publié le par christine brunet /aloys

Le petit soldat de la Grande Guerre s’appelait Albert et sa dulcinée se nommait Marguerite. Comment s’étaient-ils rencontrés ? À l’occasion d’un bal, d’une réunion de bienfaisance au bénéfice des Poilus ou tout simplement dans un lieu quelconque où Cupidon avait décidé de lancer ses flèches. Peu importe car ils étaient tombés en amour. De cet amour il reste un poignant témoignage : une série de cartes postales envoyées à Marguerite depuis les tranchées ou pendant les périodes de repos.

Ces messagères ont dormi longtemps dans un grenier et, par un hasard heureux, elles sont tombées entre mes mains. Leurs images aux couleurs passées, « rehaussées » de sentences douceâtres et consolatrices, tentent  d’enjoliver la dure réalité.

Un couple y figure généralement. Une jeune femme, en blanc et rose, y accueille les effusions d’un poilu bien rasé – il n’a gardé qu’une petite moustache de bon ton – son uniforme sort du pressing et son casque qui n’est jamais loin ne comporte pas une tache de boue. Le décor est aimable et paisible. Il y figure souvent des roses, tantôt dans un vase, tantôt dans les bras de la belle. Et lorsque le soldat songe à la femme sur laquelle il veille, si d’aventure il se la représente au lit, elle y est blottie sous une courtepointe violine, recouverte du large rabat d’un drap ajouré, brodé et bordé de dentelle qui semble un écho affaibli des fanfreluches et affutiaux que les dames s’appliquaient à produire à cette époque, afin d’enjoliver leurs pudiques dessous.

La première carte postale d’Albert, envoyée de Montauban et datée du 12 mars 1915, est cérémonieuse car le scripteur dit vous à la destinataire qu’il appelle « Ma Chère Amie ». Mais elle est en même temps brûlante quand Albert assure Marguerite qu’elle pourra compter sur lui dimanche car il me tue de vous revoir, quand l’on aime un petit ange comme vous, que ne ferait-on pour lui. Tue, serait-ce un lapsus révélateur ? En effet il lui tarde de la revoir, à la condition qu’il ne soit pas tué entre-temps, pauvre pioupiou soumis à la mitraille. Il est heureux de pouvoir l’aimer cette jeune fille car c’est un rêve pour la vie. Vient ensuite le côté prosaïque : il ira à sa rencontre si elle n’est pas arrivée à l’heure qu’ils ont fixée. Puis, à nouveau, une grande flamme jaillit de l’âme du petit ami qui embrasse sa mie de tout son cœur, lui envoie ses meilleures amitiés et mille baisers.

 

Marcelle DUMONT

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"L'homme au grand chapeau n'avait rien à cacher ni rien de grand" d'Albert Niko dans le Bibliothécaire

Publié le par christine brunet /aloys

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Marcelle Dumont a lu "Villa Philadelphie" d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

 

J’AI LU VILLA PHILADELPHIE D’EDMEE DE XHAVEE


 

J’aime l’écriture d’Edmée de Xhavée. C’est une écriture de femme. Quand j’écris cela je ne veux pas du tout dire « couleur dragée » ou « poupon » toutes les trois pages. Non, c’est l’écriture élégante et juste d’une personne qui voit clair, mais connaît l’art de dire des choses délicates, comme sans y toucher. Elle n’insiste jamais, mais sait se faire comprendre sans tomber dans la vulgarité. Elle connaît admirablement l’univers de la famille bourgeoise, coincée entre la décence obligatoire et le désir impérieux d’assouvir ses passions. On dirait d’ailleurs que l’auteure ne peut se départir d’une légère ironie et d’un sourire très dédramisant.

Dans « Villa Philadelphie », c’est de cécité maternelle et de jalousie dévorante qu’il est question. On y voit une mère – par ailleurs excellente femme – prodiguer un amour plus profond et de meilleure qualité à sa fille aînée, alors qu’elle enveloppe la cadette d’une sorte d’affection condescendante. Elle n’en est évidemment pas consciente. La préférée en profite pour écraser sa sœur, en croyant se grandir. Sûre d’elle et de son pouvoir, elle en profite pour lui souffler son amoureux.

Toutefois les deux sœurs démarrent dans la vie bien dotées et vivent l’une à côté de l’autre dans des villas jumelles, mais la malédiction initiale continue à peser. Rosalie, toujours adulée par sa mère, a épousé l’homme qu’elle a choisi (et volé à sa sœur). Eveline – parce qu’il faut bien se marier – a hérité sans protester d’un mari égocentrique, laid et peu séduisant.

Il faudra toute une vie pour que les choses se renversent. Eveline trouvera la sérénité et le courage de disposer de sa vie, alors que Rosalie sombrera dans la folie lorsque sa séduction ne sera plus qu’un souvenir.

Dans « Les promesses de demain », une des nouvelles d’Edmée m’a fascinée. On y voit une mère incestueuse dépenser des trésors de ruse et de dissimulation pour protéger son secret. Et lorsque l’épouse dupée comprend enfin ce qui se passe et surprend les deux amants, il suffit de l’évocation du fils léchant la cheville de sa mère pour que tout soit dit. Bravo, Edmée ! Comme on est loin des descriptions pornographiques que nous infligent les images et la littérature d’aujourd’hui !


 

 

MARCELLE DUMONT

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Sous vos lacs endormis murmurent nos rivières de Dominique Veyrier dans Le Bibliothécaire

Publié le par christine brunet /aloys

Sous vos lacs endormis murmurent nos rivières de Dominique Veyrier dans Le Bibliothécaire
Sous vos lacs endormis murmurent nos rivières de Dominique Veyrier dans Le Bibliothécaire

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