Ce qui est bien avec Louis Delville, c'est que lorsque vous lui posez une question, il répond à toutes les questions que vous aviez en tête mais que vous n'avez pas encore formulées !
"De Noé à Louis Léopold Victor" mélangeait contes et nouvelles. "Petites et grandes histoires" est dans la même optique. On y trouve des textes parfois longs (pour moi cela signifie plus de deux pages !) et de textes courts (parfois quelques lignes).
La longueur de mes nouvelles est souvent dictée par un règlement de concours ou par une idée qui me vient et que j'ai envie de développer. Dans ces cas-là, je ne termine que lorsque je suis satisfait de l'histoire. Pour les contes, je vais toujours à l'essentiel et je "fais court", surtout si je dois le présenter devant public.
Les textes courts sont généralement issus d'ateliers d'écriture que Micheline et moi fréquentons sans modération et où nous avons rarement plus de quinze minutes pour écrire. J'ai voulu les signaler pour que mes lecteurs ne me considèrent pas comme un fainéant ! Je n'ai pas indiqué les consignes imposées lors de l'atelier. Je me suis contenté de corriger les (quelques) fautes d'orthographe qui subsistaient et parfois d'ajouter un détail historique ou de date (voir ci-après).
Ces textes sont donc spontanés et je trouve qu'ils correspondent bien à l'idée que les gens se font de moi !
Le lecteur subtil comprendra donc facilement que j'ai souvent besoin d'un petit incitant pour écrire…
Je suis très à cheval sur les détails. Si je cite une date, le jour de la semaine est le bon. Si je parle d'une ville, je cite le nom d'un quartier, d'une rue réelle (merci Internet !). Cela permet d'avoir un texte qui "tient la route" et qui semble véridique. Pour moi, conteur, c'est très important que je sente mes auditeurs (ou lecteurs) "dans" l'histoire avec moi…
2) Comme vous le comprenez maintenant, il n'y a pas de fil conducteur dans ce second livre si ce n'est mon imagination. C'est déjà bien ainsi !
Je suis trop amoureux de la liberté pour me laisser enfermer dans un carcan. Je me souviens que lors de ma première approche de l'impro le 12 avril 2003 (c'était un samedi !), nous avions dû rapidement trouver un adjectif à joindre à notre prénom. Comme les deux mots devaient avoir le même première lettre, j'avais immédiatement trouvé "Libre/Louis", pour moi cela ne pouvait être que cela !
Petite anecdote au sujet de la liberté : lors d'un autre atelier d'écriture de cinq jours animé par Xavier Deutsch, un auteur belge bien connu, nous avons été mis dans la situation d'imaginer une histoire qui se passait dans un village coupé du monde… J'ai rongé mon frein pendant les quatre premiers jours et quand, par la volonté de l'animateur, le village a enfin été accessible, je me suis défoulé ! Mes personnages se sont mis à tuer. Je crois bien qu'il y a eu cinq morts en quelques minutes ! Ce sera peut-être publié dans mon troisième livre ?
3) Ah, la couverture…
Comme la majorité des textes sont directement issus d'ateliers d'écriture, je me suis dit que ce serait bien que mon écriture personnelle apparaisse en première page de couverture mais comme après, je les recopie sur mon ordinateur, je voulais aussi faire référence au moins à un écran.
Fralien, l'illustratrice de Chloé des Lys a bien compris et en quelques jours, elle m'a proposé une couverture qui me plaisait ! La seule ajoute demandée a été de faire figurer un beau stylo à plume d'or à côté des quelques lignes de la première nouvelle du bouquin. Clin d'œil : cette nouvelle ayant été directement écrite sur ordinateur, j'ai donc dû en écrire un court extrait à la main ! En page 4, elle a trouvé "le" truc : tout le texte de cette page si importante est écrit sur un écran de smartphone.
Ces deux faces sont donc le résumé de mon activité d'écriture !
Ajoutez à cela une couleur de fond dans les tons clairs et mon second livre va, je l'espère, attirer le regard des futurs lecteurs.