Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Déluges et Embellies, Nathalie Wargnies

Publié le par christine brunet /aloys

9782874597107_1_75.jpg

 

« Déluges et Embellies »   Nathalie Wargnies

 

Ce sont des poésies en vers libres qui battent au rythme du cœur, et qui s'articulent autour des quatre saisons.  Chaque poésie est une petite lucarne, par laquelle le lecteur est invité à y passer sa tête ... ou son cœur !  Déluges et Embellies, c’est une invitation à se faire du bien, à se laisser griser par le vent qui passe, à y découvrir la vie dans tous ses états, avec ses déluges … et ses embellies !  Des portraits, des requêtes, des émotions, des arrêts sur image, des respirations… 

 

Car "c'est la poésie qui arrondit les angles de nos vies", car "s'imbiber d'étoiles est indispensable", Nathalie Wargnies vous invite à découvrir son univers...

 

Extrait du recueil :

DELUGES ET EMBELLIES  -  Nathalie Wargnies

 

 

 

 

VOYAGE INTERIEUR

 

Nous sommes des Terres inexplorées

 

Je veux m’embarquer à bord de ma propre peau

Et partir à la conquête de mon continent secret

Ouvrir la route de mes Nouvelles Amériques

 

Je veux être le spéléologue

Des cavernes de mon âme

 

Je veux plonger en immersion

Dans les lacs glacés de mes solitudes

Remonter le courant de mes pensées

 

Je veux entreprendre des fouilles

D’amours et de rages

Reconstituer les fragments de mon histoire

En égrener les perles rares

 

Je veux comprendre mes naufrages

Démêler mes séismes

Réveiller ma conscience

Dépoussiérer ma boussole

 

Nous sommes des Terres inexplorées

 

Je veux me conquérir

Me rejoindre à la nage

Enfin

 

 

Nathalie Wargnies

 

Qui est Nathalie Wargnies ?

Nathalie Wargnies est née le 3 novembre 1970 à Tournai, dans le quartier Saint-Paul, où elle savoure son enfance et profite de sa jeunesse.  Un petit atelier de dessin, les cours de théâtre au conservatoire, les mouvements de jeunesse...  Voilà les quelques souffles qui rythment son quotidien et l'épanouissent.  Et déjà, l'amour des mots : lire, raconter, écrire un début d'histoire, oser une poésie, interpréter, dire, inventer !  Déjà les mots...

 

Après des études secondaires au Collège Notre-Dame de Tournai (option littéraire), elle entre en 1988 au conservatoire royal de Mons en déclamation et art dramatique.  Le théâtre, les mots, la scène, voilà ce qui brûle en elle !  Les sentiments à raconter corps et âme, à vivre et à offrir, voilà le chemin qu'elle choisit...  Elle obtient son premier prix en 1991, et son prix supérieur en 1994.

 

Depuis 1995, elle est professeur au conservatoire de musique de Tournai, où elle donne cours de formation théâtrale, diction éloquence, et déclamation. Elle y transmet sa passion au milieu de courants d'arts bien agréables, immergée au quotidien dans un océan de mots, de poésie et de littérature...  En septembre 2012, elle rejoint également les arts de la parole à l'académie d'Ath.

 

Même si l'écriture fait partie intégrante de sa vie depuis toujours, elle y accorde davantage de temps depuis 2010...  Et cet amour des mots ne cesse de l'épanouir, de la grandir.  La poésie est sa "langue maternelle", c'est dans cet univers que les mots lui parlent de la façon la plus intense, la plus "vraie"...  Et ces vers libres qu'elle pose sur le papier, corps et âme, l'enrichissent au quotidien. 
  
En 2012, elle voyage toujours plus loin dans le plaisir des mots, et rejoint le Clair De Luth, cercle littéraire Hainuyer.  C'est dans un atelier d'artiste à Mons, entourée d'autres écrivains, d'autres passionnés, qu'elle se délecte de pouvoir partager des mots, des émotions, tout son amour de la littérature...

 

Un premier recueil voit le jour en 2012, aux Editions Chloé Des lys : "Déluges et Embellies".  Une nouvelle naissance en vue ... "Bruissements d'ailes".

 

En 2012, elle lance un nouveau projet théâtral, en créant la Compagnie de L’Olivier.  L’originalité de cette troupe est de proposer des spectacles poétiques à domicile, dans la convivialité des salons ou des bibliothèques.  Les cinq comédiens interprètent des textes dans une mise en scène très vivante, et pleine de sensibilité.  Les mots, les poésies prennent alors corps et voix, et donnent davantage encore de relief aux émotions…


Et comme elle n'a pas dit son dernier mot ... "affaire à suivre" comme on dit ! 

www.nathaliewargnies.be

 

Publié dans présentations

Partager cet article
Repost0

Les effets du subconscient, une nouvelle de François Ucedo

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

http://www.bandbsa.be/contes3/vaisseaumarissa.jpg

 

 

 

Les effets du subconscient

 

Le subconscient nous parle, c’est certain, mais, soit nous ne nous en rendons pas compte, soit nous ne le comprenons pas. Il y a des gens qui pensent que lorsque leur subconscient leur chuchote quelque chose, ils sont en proie à un phénomène paranormal, sont visités par leur ange gardien ou sont victimes d’un poltergeist. Pire, pensent recevoir un message divin. Combien d’illuminés n’ont-ils pas fait chier la planète à cause d’un effet de leur subconscient qu’ils n’ont pas compris ? Et je ne parlerai pas des rêves, responsables de la mégalomanie des rois de l’antiquité, de la soif de conquête des seigneurs de guerre maîtres du lance-roquette et de l’intronisation auto-proclamée des dictateurs de républiques bananières.

 

Au début des années ‘80, peu de gens possédaient un ordinateur personnel. Cet instrument avec lequel  s’isolent aujourd’hui bien des esprits, était, à l’époque, orienté vers la comptabilité et, dû à son coût prohibitif, plutôt destiné aux entreprises qu’aux particuliers. En revanche, 90% d’individus possédait une machine à écrire. Ah, l’ère des produits correcteurs ! (Je ne cite pas leurs noms, qui sont des marques déposées.) Cette couleur blanche infâme et toxique qui séchait trop lentement sur le papier et trop vite dans le flacon, ces petits papiers recouverts de craie... Combien de fois avons-nous, à cette époque, arraché rageusement la feuille de papier de notre machine à écrire, et recommencé notre paragraphe ! Le traitement de texte est moins pittoresque mais a finalement du bon ; ça reste propre et on gaspille moins de papier.

 

J’avais recopié un texte de 18 pages à l’aide d’une petite machine à écrire portative. (On refermait le couvercle et cela devenait une valisette. — Je dis ça pour les moins de trente ans.) Il faisait chaud, ce jour-là. La fenêtre de ma chambre était grande ouverte, et pour me protéger d’un rayon de soleil brûlant qui traversait mon bureau en diagonale, j’avais tiré un rideau, laissant le deuxième largement ouvert. J’avais rassemblé mes dix-huit feuilles que j’empilai sur mon bureau. Là, le vent s’en mêla, alors que je ne lui avais rien demandé. La rafale profita du rideau tiré pour aider à balayer tout ce qui se trouvait sur le bureau. Après une série de jurons où je priai le vent d’aller découvrir du plaisir ailleurs, je ramassai mes feuilles, les comptai, les rassemblai et me disposai à agrafer le tout. Je plaçai le bord supérieur gauche de la pile sous l’agrafeuse et, me tenant debout, je m’apprêtai, des deux mains, à appuyer bien fort sur cette saloperie qui ratait son coup trois fois sur deux. Et là, mystère. Quelque chose d’inexplicable se produisit. Impossible d’appuyer. Je voulais appuyer. Je rassemblai toute ma volonté pour accomplir ce geste banal, mais je n’y parvins pas. Je transpirais, reprenais mon souffle. J’essayai encore une fois. Pas moyen. Mes deux mains se figèrent à l’instant où elle s’apprêtèrent à appuyer sur l’agrafeuse. Je me demandais ce qui m’arrivait, si je devenais marteau...

 

Je quittai ma chambre, perplexe. Je vins à la cuisine où je me préparai une tasse de thé. J’adore le thé. Surtout l’Earl Grey. Tout en touillant dans la tasse, je ne cessai de penser au phénomène qui venait de se produire dans ma chambre. Cela n’avait, pour moi, aucun sens. Je bus quelques gorgées de thé, puis, déterminé, je déposai la tasse sur la table de la cuisine et retournai dans ma chambre. Mon texte, adroitement empilé sur mon bureau, attendait toujours d’être agrafé. Ce que j’essayai une nouvelle fois de faire. En vain. Impossible d’appuyer sur la maudite agrafeuse avec, en outre, un sentiment d’angoisse chaque fois que je tentais le coup. Je repris la pile de feuilles et recomptai le tout. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16… Merde ! Je regardai en-dessous de la table. Rien. Je regardai autour, derrière... Enfin, dans un coin de la chambre, la feuille numéro 15, le recto contre le sol. Je la ramassai, l’ajoutai à sa place dans la pile. J’appuyai de toutes mes forces sur l’agrafeuse, cette fois sans aucune retenue inexplicable et sans éprouver la moindre angoisse.

 

 

Je ne crois pas au surnaturel. Encore moins au divin. Je ne crois pas aux rêves prémonitoires non plus. Je crois que nous devrions étudier davantage nos propres facultés afin de mieux comprendre ce que notre cerveau essaie parfois de nous dire.

 

 

François Ucedo

manissa.weebly.com

Publié dans Nouvelle

Partager cet article
Repost0

Sylvain MIURA et son "Dernier hôtel" dans l'Avenir.net

Publié le par christine brunet /aloys

Des polars à la une et à la pelle
  • Source: lavenir
  • Françoise LISON
Peintre, sculpteur et écrivain, Sylva Miura expose également des artistes chez lui, à Erbisoeul.

 

Peintre, sculpteur et écrivain, Sylva Miura expose également des artistes chez lui, à Erbisoeul.

 

TOURNAI - Son nom d’auteur, c’est Sylva Miura. Originaire de Frasnes, Dominique Dumont écrit des romans policiers. Rendez-vous ce vendredi soir.

 

La bibliothèque communale de Frasnes-lez-Anvaing fait la fête à la littérature en invitant des auteurs liés au Pays des Collines. Parmi eux, Sylva Miura publie, aux éditions Chloé des Lys, le premier polar d’une série qui devrait en compter six.

« Dernier hôtel »

On connaissait Dominique Dumont, coauteur du roman policier «Mauvais gré ».Deux pseudonymes, Barr et Tolet, cachaient alors les identités d’écrivains à la plume habile. La mort violente d’un notable était au cœur d’une intrigue bien ficelée, ancrée dans la région.

Cette fois, c’est à Aix-en-Provence que le Frasnois situe l’action d’une mystérieuse affaire. «Bien loin d’ici, pour que l’on ne puisse y retrouver des lieux connus», confie l’auteur, aujourd’hui magistrat. Un jour il s’est promis d’écrire un texte qui révèle » comment je vais m’imaginer vieillir dans ce métier d’avocat ». Dix années ont passé après la rédaction des trente-cinq premières pages. Et soudain, celles-ci ont trouvé une suite, le temps d’une retraite en écriture.«Le vieil homme entre à l’hospice et assiste, impuissant, à un assassinat. J’ai voulu écrire une histoire réaliste sur le plan social et judiciaire, me démarquer de ce qui se lit dans les thrillers anglo-saxons. Ici il y a des gens de tous les horizons, de plus nantis que d’autres. Le roman est totalement imaginaire, mais il est vrai que dans mon parcours, je côtoie des faits et personnages qui font penser à ceux que je présente. Et j’ai lu énormément de dossiers. »

Ce qui pousse Dominique Dumont, alias Sylva Miura, à l’aventure du roman? «Comme avocat, je n’écrivais que des actes de procédure. Lors de la conférence du Jeune Barreau, j’avais décidé que mon texte mettrait en scène un vieil homme qui regarde sa carrière accomplie. Un enquêteur qui, comme Maigret, a commis des erreurs de jugement. Le commissaire Corte, personnage principal, fort en gueule et hâbleur, est plutôt du genre Colombo, en plus viril. Le lecteur perçoit des indices, les soupçons s’orientent vers une certaine personne. On se rend compte qu’il y a toute une machination derrière le crime… »

Puisqu’il dispose de peu de temps, l’auteur travaille avec méthode. «Il faut que je m’accorde quelques jours pour écrire. Je divise ma page en douze: le scénario de l’enquête se dessine. Je place les rebondissements et je lance l’enregistrement du texte avec reconnaissance vocale. Puis je relis, je corrige, je parcours l’ensemble avec un correcteur informatique. »

Soirée littérairece 14 juin à 19h30,Bibliothèque communale, rue de la Fauvette.Entrée libre.

Publié dans articles

Partager cet article
Repost0

L'avis du blog INTERLIGNE pour "Lovebirds" d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

interligne.jpg

 

lovebirds finishLovebirds – Résumé

Les amours ne sont pas toujours ce qu’elles semblent. Et semblent souvent être ce qu’elles ne sont pas. Mais le flux de la vie est indomptable qu’on le veuille ou non, et trouve le moyen de surgir et de se faire entendre tôt ou tard : un drame, un suicide, un meurtre, une agonie acceptée, une saine colère, une infidélité… et la vérité explose dans sa nudité légendaire.

Huit nouvelles au cours desquelles la vérité toute nue nous parlera d’amour, faisant un tri sans pitié entre le grain et l’ivraie.

 

Avec ce nouvel ouvrage, Edmée De Xhavée nous entraîne au coeur des sentiments humains, nous rend compte de l'amour avec un petit ou grand A, déception, ressentiment, désenchantement, espoir fou, illusion perdue, notre nouvelliste, qui a peut-être trouvé là l'expression qui lui convient le mieux, pose avec talent le décor avant de cerner la réalité des coeurs au plus près. Edmée est une nouvelliste née tant elle sait traverser les apparences, saisir les détails qui permettent de faire éclater la vérité - les vérités, restituer le son des voix, la justesse des dialogues, le parfum des fleurs ou des plats qui mijotent dans des cuisines qui fleurent bon les herbes fraîches. Le récit est circonscrit en quelques phrases, aussi bien la complexité des personnages que l'ambiance dans laquelle ils évoluent et l'atmosphère particulière qui les entoure. L'écrivaine vous immerge dans un climat  qui s'établit en quelques lignes, vous fait le témoin d'une scène en quelques mots. Sa plume est alerte, ses héros bien campés, aussi vous laissez-vous emporter dans cette intimité qui traverse le temps, les lieux, les êtres. De ce couple qui se déchire avec tellement de drôlerie, à ceux que la vie a soudé à tout jamais, l'amour se décline de multiples façons avec tendresse, fureur, ressentiment ou passion dans ces huit nouvelles dont le final de chacune surprend toujours. Deux d'entre elles m'ont particulièrement émue, parce que l'amour y reste une merveilleuse espérance et que ces nouvelles ont un charme indicible dans la façon de se raconter en nombre de détails qui sonnent tellement vrais :  La joie de Chérie et Le grand amour de Tatia. Mais soyez rassurés, ces huit récits ne manqueront pas de vous étonner, amuser, émouvoir, parce que le style colle bien à la réalité des choses, parce que l'auteure sait rendre le son de la vie avec naturel. Il faut beaucoup de talent pour en arriver là, aussi Lovebirds prolongera longtemps dans votre mémoire sa sonorité.

 

Armelle BARGUILLET HAUTELOIRE

http://interligne.over-blog.com/

Publié dans avis de blogs

Partager cet article
Repost0

Le chien, un texte de Micheline Boland

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes2/humeursgrisesrecto.jpg

LE CHIEN

 

Maria était une femme secrète. Quand elle avait acheté un petit bungalow près de chez moi, elle avait déjà près de quatre-vingts ans. Maria saluait les voisins mais se gardait bien d'amorcer la moindre conversation. Même un " Quelle belle journée !" prononcé d'un ton joyeux après lui avoir dit bonjour, ne l'encourageait pas à s'épancher un peu.

 

Un jour pourtant, elle sonna à toutes les portes de la rue. "Fanfan a disparu. Vous ne l'auriez pas vu ?" Au fil des jours, Maria insista. Elle colla des affichettes sur les montants des panneaux de signalisation, sur la barrière de son jardin, sur chaque poteau de la rue. "Cherche bichon maltais, répondant au nom de Fanfan. Bonne récompense. S'adresser chez Maria Monari".

 

Maria était comme folle. Elle arpentait des heures la rue appelant régulièrement "Fanfan", apostrophait les passants. Cela faisait près d'une semaine que le chien avait disparu, je la sentais désemparée et lui proposai d'entrer à la maison pour se confier à propos de cette perte qui l'obsédait. À peine assise, elle me parla de Fanfan que Raoul, son mari, lui avait offert quelques mois avant son décès. Raoul venait d'être victime d'un premier infarctus et s'attendait au pire. Il lui avait dit : "On ne sait pas ce qui peut arriver. Un animal, ça aide à supporter la solitude." Cela faisait seize ans que le chien lui tenait compagnie, seize ans qu'elle lui parlait comme à un ami. Et puis, elle avait reçu la visite de son fils et Fanfan s'était fait la belle. Elle ne s'expliquait pas cette disparition.

 

J'osais à peine parler. Que dire ? Que faire ? Comment être sûre de ne pas blesser Maria en lui proposant de l'accompagner à la SPA pour remplacer l'animal disparu ? Comment lui dire que je m'étais informée au sujet de l'espérance de vie de son compagnon ? Je me suis tue mais Maria a pris l'habitude de venir me voir. Elle gardait l'espoir de retrouver Fanfan, croyait même l'avoir aperçu lors d'un reportage télévisé ainsi que sur la place du Marché, le jour de la brocante.

 

Le temps qui passait la laissait meurtrie ! Même si ça devenait de moins en moins fréquent, il lui arrivait encore de faire les cent pas dans la rue en appelant "Fanfan, Fanfan".

 

Un après-midi, je gardais Mathilde, ma petite-fille, lorsque Maria vint chez moi. Elle vit Chipie le chien en peluche blanche de Mathilde et s'exclama : "Oh Fanfan." Je n'eus pas le loisir de dire un mot ou de faire un geste, déjà Maria emportait le jouet avec elle.

 

À partir de ce jour-là, Maria ne quitta quasiment plus la peluche. Elle la serrait contre elle lorsqu'elle allait faire des courses, se rendait dans son jardin ou chez moi. Je n'osai faire aucune remarque.

 

Un matin, on a retrouvé Maria morte dans son lit, Fanfan à ses côtés. On n'a pas osé les séparer et on les a déposés ensemble dans le cercueil.

 

 

Micheline Boland

micheline-ecrit.blogspot.com

boland photo


 

Publié dans Textes

Partager cet article
Repost0

Christine Brunet a lu Lucioles, de Gauthier Hiernaux

Publié le par christine brunet /aloys

ma photo

 

 

Voici le nouvel opuscule de Gauthier Hiernaux, un auteur spécialisé dans le fantastique. Un long moment que je l'attendais...

Lucioles est une nouvelle un peu étoffée, bien ancrée dans le réel. Un décor exotique (un coin perdu des States), des personnages déchirés entre famille et amitié, entre convictions et opportunisme, des existances ébranlées par la vie.

Un style fluide, comme toujours, au service d'une histoire pas vraiment banale maishttp://www.bandbsa.be/contes3/lucioles.jpg quelque part extrême.

Lorsque les meilleurs amis se déchirent, que reste-t-il ?

 

Lucioles se lit très vite sans chercher à jouer avec notre imaginaire :  un texte différent à bien des égards des autres romans signés Gauthier Hiernaux...

 

 

Je reste vague ? intentionnel... Cette histoire se découvre au fil des mots et des péripéties. Mais, me demanderez-vous, pourquoi ce titre ? Serait-ce à cause d'un brin de romantisme ? Pas de poésie, non ! Les Lucioles sont... Non, finalement je vous en laisse la surprise !

 

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

E16 (1)

Publié dans Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

Avis... Evénements du mois d'octobre et au-delà !

Publié le par christine brunet /aloys

EVENEMENTS

Mon's Livre

 

 

Dans la perspective de MONS capitale culturelle en 2015, l'asbl Hainaut, Culture et Démocratie organise, le week-end des 23 et 24 novembre 2013 de 10h à 18h la deuxième édition de " Mon's livre".
Ce salon se déroulera au Lotto Mons Expo à Mons.
Cette année, deux grands noms viennent compléter l'affiche ; Pascal Vrebos, bien connu pour les passages en radio et en télévision en Belgique et Stéphane Bern ( sous réserve d'agenda).
 
Chloé des Lys y participe avec de nombreux auteurs -
Marcelle Pâques sera responsable du stand de Chloé des lys
- les auteurs - Bob Boutique - Pâques Marcelle- Delvaux Thierry- Danze Claude - Feyaert Pascal - Ortolan Marie- Miche Rose - Nizette Laurent - Renard Ghislaine - Georges Marie-Claire - Delville Louis - Boland Micheline -

 

Un article de Marcelle Pâques


 

Programmation du mois d'octobre

 

Christine Brunet a lu Lucioles, de Gauthier Hiernaux

L’avis du blog Interligne pour Lovebirds, d’Edmée de Xhavée

Silvain Miura et son Dernier Hotel dans l’Avenir.net

Les effets du subconscient, une nouvelle de François Ucedo

Elisabeth Berthéol, Histoires de vies

Christine Brunet a lu "Est-ce que ce monde est sérieux ?" Philippe Leclercq

Contes Bizarres II de Bob Boutique, une lecture de Joseph Bodson, président de l'AREAW

Christine Brunet a lu "Galinda, la forêt des ombres" de Laurent Femenias

Avis de lecteur... pour le recueil poétique de Patrick Beaucamps, Tant d'eau sous le pont

Christine Brunet en invitée sur aloys avec Non nobis domine, une lecture de Bob Boutique

Journal de bord d'Hugues Draye...

Rolande Michel a lu Galinda, la forêt des ombres, de Laurent Femenias

Louis Delville nous propose deux courtes nouvelles

Jean Destrée propose le début de son nouveau roman, Faux Eloge de ?

Les dix petites négresses, (Bob Boutique) une fiche de lecture de Christine Brunet

Christine Brunet a lu "La brèche du diable" de Gwenn Aël

Actualités auteurs

Le Grand Vaisseau qui va à Manissa, un extrait !

Emmanuel Tavervier: petit entretien autour de son roman "La génétique expliquée aux drosophiles"

Interview d'Edouard Ballureau, avis d'un professionnel sur le monde du livre!

Jean-Claude Slyper se présente à nouveau et nous propose un extrait de sa nouvelle, La toise

La chronique poétique de Salvatore Gucciardo

L'homme du tramway... Une nouvelle de Christine Brunet lue par Bob Boutique

Antoine Armedan... auteur-compositeur-interprète est l’invité d’Aloys

Le bonheur est dans le conte... Une présentation d'Anne-Marie Jarret-Musso

La clé, un poème de Patrick Beaucamps

Rolande Michel a lu "Par la fenêtre" d'Alain Delestienne

-   Deux nouvelles de Micheline Boland, aujourd'hui !!!

Publié dans ANNONCES

Partager cet article
Repost0

Gauthier Hiernaux en invité sur aloys avec une fiche de lecture signée Alain Magerotte !

Publié le par christine brunet /aloys

 

MALLAURIG
Par Gauthier Hiernaux

 

Mallaurig est une petite ville américaine composée de deux parties bien distinctes (Est et Ouest) reliées par un pont unique. Aucun homme politique n’a réussi à fédérer les deux parties d’où la nomination d’un édile de chaque côté.

Le maire de Mallaurig Est : Randolf de Winter; le maire de Mallaurig Ouest : Jude Proficio. Ce sont les Capulet et Montaigu du 21ème siècle. Ils se détestent.

MALLAURIG : polar ou thriller ? Je dirais plutôt «thriller», la psychologie des personnages et, en particulier, du criminel est mise en avant.

Dès le début, on est pris à la gorge, tant par la touffeur qui plombe l’atmosphère que par la peur qui sévit suite aux différents meurtres perpétrés à l’Est comme à l’Ouest de Mallaurig. Des corps de femmes sont découverts dans des sacs poubelles. Des corps affreusement mutilés par un dépeceur.

Le personnage central, Eli Meyer, est journaliste. Il est pote avec un flic, Ethan Mac Callahan.

Défile alors une série de personnages «pas très nets», voilà ce qu’on pourrait appeler un panier de crabes bourré d’ordures :

Le pasteur Octavio Mendez (soupçonné d’avoir assassiné ses proches), l’indien Norman Quatter, le shériff Donald Weincook… Otto … Artur Gershwin… le docteur Wesley…

Face à de tels personnages, l’atmosphère est encore plus lourde, encore plus irrespirable.

Et puis apparaît Natalie Wagner, journaliste d’investigations. Une jeune femme au caractère bien trempé.

Gershwin… Wagner… l’auteur connaît la musique pour nous entraîner dans une histoire peu avare en rebondissements, entraînant ainsi le lecteur de surprises en surprises… au point de le faire basculer carrément du thriller au fantastique !

La trame fantastique de MALLAURIG apparaît assez loin dans le roman. Il est alors question du Lépanthe, l’héritier de Satan.

Le rejeton de l’Enfer prend possession des corps et des âmes... mais je n’en dirai pas davantage au risque de gâcher votre plaisir car, amateurs de frissons, de suspense et de belle écriture, procurez-vous sans tarder ce MALLAURIG de Gauthier Hiernaux qui pourrait rivaliser avec n’importe quel(le) auteur(e) d’Outre-Atlantique et d’ailleurs.

Ce livre que je vous recommande très chaudement est édité aux Editions Cactus Inébranlable.

 

Alain Magerotte. 

 http://www.mabiblio.be/wp-content/uploads/2009/02/Scan%20cover%20Magerotte004%282%29.jpghttp://www.bandbsa.be/contes3/partombrerv.jpg

 

Publié dans l'invité d'Aloys

Partager cet article
Repost0

Brigitte Piret, auteur de "Papillons" chez Chloé des lys nous présente une autre passion, la chanson !

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo

Partager cet article
Repost0

L'auteur de cette nouvelle ? Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

 

delvilletete

 

UN MEURTRE

 

Celui-là, il va payer pour tous les autres ! Pourquoi lui ? Parce qu'il est là, devant moi et qu'il est tout seul.

 

Cela fait des semaines que les enfants des voisins m'exaspèrent. Toujours gueulards et mal foutus, ils traînent leur mal-être dans la rue jusqu'à des heures impossibles. On a beau leur demander d'être calmes et silencieux, cela n'y fait rien ! Six ou sept gosses qui crient du matin au soir cela finira par me rendre fou et le jour où j'en choperai un…

 

Le mois d'août annonce la canicule et le retour de mon cauchemar : dormir ou plutôt essayer de dormir la fenêtre ouverte ou transpirer dans mon lit au calme.

 

Évidemment, cette année-là, les jours chauds se sont succédé me laissant de plus en plus fatigué. Et moi, quand je suis fatigué, je deviens rapidement désagréable !

 

Un matin, c'est le plus jeune de la bande qui est passé à portée de main et je te l'ai attrapé… Personne ne m'avait vu, j'en étais sûr. Pour lui faire peur, je l'ai enfermé dans la cave. Celle du milieu, celle qui n'a aucun autre accès que la porte. Là au moins personne ne l'entendra. Je l'ai bien nourri et je l'ai bien abreuvé : du chocolat sur de bonnes tartines beurrées, des chips, du coca. Autant qu'il en voulait.

 

Au début tout le monde l'a cherché partout. Le lendemain on a appelé la police. Après deux jours, les voisins se sont décidés à faire une battue. On a fouillé tous les environs y compris le petit bois. Les flics ont interrogé tout le monde, moi y compris. Rien, ils n'ont rien trouvé, aucun indice, pas une seule trace. Évaporé le gamin !

 

Doucement, les jours passants, la vie a repris son cours. Mes visites à la cave ne servaient qu'à le maintenir en vie, ce petit monstre ! Cela a duré une semaine !

 

J'étais allé trop loin. Si je le libérais maintenant, il parlerait et même si je l'avais bien traité, je risquais gros. Je n'avais qu'une seule issue, le faire disparaître définitivement.

 

Le soir même, je suis descendu à la cave, je l'ai ligoté et bâillonné et je l'ai déposé dans une vieille baignoire. C'est là que je l'ai égorgé. Il n'y a pas eu une goutte de sang par terre, du beau travail !

 

Puis, j'ai découpé le corps en une dizaine de morceaux que j'ai fait longuement cuire au court-bouillon. Ça sentait bon ! Ça sentait tellement bon que j'ai voulu en faire profiter le voisinage.

 

On est venu devant chez moi, on a bavardé, on m'a questionné, on m'a demandé la recette… Alors j'ai décidé de partager.

 

La fête des voisins, cela a du bon !

 

Évidemment, je n'ai pas eu de reste et c'est tant mieux. Une affaire rondement menée mais que vais-je préparer pour le réveillon de Noël ?

 

Louis Delville

louis-quenpensez-vous.blogspot.com

petitesgrandes

Publié dans auteur mystère

Partager cet article
Repost0