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Présentation de "Mon amour à Pompéï" de Christian Eychloma

Publié le par christine brunet /aloys

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Stratégie amoureuse, une nouvelle de Micheline Boland

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

boland photo

 

STRATÉGIE AMOUREUSE

 

 

Chaque fois qu'ils se rencontraient, Pierrot demandait Jeannette en mariage. Chaque fois la réponse de Jeannette était la même : "Moi, tu le sais, je suis d'accord mais mes parents n'accepteront pas, tu n'es pas assez riche…" Elle approchait de ses dix-sept ans, il en avait un peu plus de vingt. Elle ne pouvait se passer du consentement de ses parents. Cela faisait des mois qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre et la situation aurait pu paraître sans issue. Ils en étaient réduits à se voir en secret, dans une chapelle désaffectée du bourg tout proche ou dans une grange en bordure du bois.

 

Pas un jour sans que Pierrot retourne le problème dans tous les sens. Pierrot continuait d'apprendre le métier d'ébéniste avec son père. Bien qu'il travaillât beaucoup, il ne gagnait pas lourd et ses parents n'étaient pas vraiment ce qu'on peut appeler des gens riches.

 

Au village, tout se savait. Chacun épiait plus ou moins tout le monde. Cela permettait d'éviter des accidents, comme quand le petit Marcel avait été vu en train d'escaler la vieille tour, mais cela pourrissait aussi parfois la vie et Pierrot en savait quelque chose.  

 

Un jour, Pierrot remplit un seau de charbon et au-dessus du charbon il déposa des pièces d'or, oui des pièces d'or qu'il avait demandé à ses grands-parents de lui prêter quelque temps. Pierrot attendit de voir Martha, sa voisine une pipelette comme il n'y en avait pas deux, installée derrière son rideau et occupée à observer la propriété de ses parents, pour sortir avec le seau et aller le cacher dans une remise abritant la réserve de bois.

 

Pierrot répéta l'opération plusieurs jours… Et un vendredi, jour de marché, sa tante vint annoncer à la mère du jeune homme : "Alors, il paraît que ton Pierrot est riche, très riche, qu'il cache des pièces d'or dans la remise. Est-ce qu'il ne travaillerait pas au noir ou ne jouerait pas à des jeux d'argent ?"

 

Comme Pierrot s'y attendait, Martha avait accompli sa mission. Quand il fut sommé de s'expliquer, Pierrot le fit et ses parents le félicitèrent pour son astuce.

 

Bien entendu, il revint aux oreilles des parents de Jeannette que Pierrot était très riche, qu'on l'avait vu porter des seaux remplis de pièces d'or. Jamais ceux-ci ne justifièrent la cause de leur revirement mais c'est ainsi qu'avant les dix-huit ans de Jeannette, les deux jeunes gens se marièrent.  Ils furent heureux et rien ne ternit jamais leur bonheur.

 

 

 

Micheline Boland

Son site : http://homeusers.brutele.be/bolandecrits/
Son blog : http://micheline-ecrit.blogspot.com/

 

 

9782874593581 1 75

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Speed dating, destins croisés, un texte de Carine-Laure Desguin

Publié le par christine brunet /aloys

                          

 

desguin

 

 

 

 

    Speed dating, destins croisés

 

Y’a des matins comme ça. Vous vous levez, vous prenez votre pied dans la carpette en peau d’éléphant et comme vous avez trente secondes de retard dans le timing serré des premières minutes, votre frère a déjà pris d’assaut la salle de bain. Royal, il se miroite la tronche et se mesure les muscles des bras gonflés aux protéines. Vous foncez dans la cuisine et là, c’est la bouteille de lait qui vous file entre les doigts, le toast qui crame et le perco qui couine parce que bien sûr, vous avez oublié de mettre l’eau. Olé, la vie est belle quand même, canarde le gars, à la radio. Les animateurs des petits matins ne sont recrutés que sur la dose de bonne humeur qu’ils distillent à travers les ondes, ça gomme le stress de la météo et des avions qui s’aplatissent. D’une voix guillerette, voilà qu’il annonce, ce joyeux, la position des radars à dix kilomètres à la ronde. Par chance je prends le métro, me dis-je, ironique avec moi-même, tout en me débattant avec le torchon aux microfibres accrocheuses qui n’accrochent que les poussières parce que question flaque de lait, ce n’est pas génial. Microfibres égalent fées du logis, ouais…

Dans le métro, Jonathan me berce. Avec ses histoires à l’eau de rose, le grand amour qu’il rencontrera un jour mais où et quand ça dieu seul le sait, les enfants qu’il aura avec elle, trois de préférence et puis tout le baratin habituel qu’il me sert à chaque lever du soleil. Enfin lui, il y croit, au jour de la grande rencontre, et c’est fort bien comme ça. Jonathan et moi, depuis presque deux ans, nous bossons dans la même boutique de téléphonie, au centre ville. Le destin ne manque pas d’aise : toute la journée, lui et moi clapotons sur ces petites machines qui relient les humains les uns aux autres, comme des filets d’amour qu’on lancerait dans l’univers, et puis nous, nous restons là cloués au sol, pareils à deux enfoirés car au bout de tous ces fils, pour nous, basta, il n’y a pas d’abonné aux numéros appelés…Souvent, on se dit, dans nos instants de gros délire, que les choses eurent été tellement faciles si lui et moi étions tombés amoureux l’un de l’autre. Nous rigolons de tout ça, la vie est d’une telle complexité, cherchant des chemins tortueux là où tout compte fait, tout pourrait être si simple.

A la recherche de l’âme sœur depuis plusieurs années, ce branché super cool ne se décourage jamais. Faut dire qu’il est bon client chez madame Irène qui, chaque mois lui annonce que la femme de sa vie se profile de plus en plus au milieu des coquillages qu’elle jette sur son tapis de velours rouge. Flous mais quand même, elle aperçoit entre deux stries les traits finauds, l’œil coquin et les cheveux dorés s’offrant au souffle des vents. Si les coquillages se  rassemblent par trois, il faut attendre trois jours ou trois mois ou trois ans, avant que la belle ne montre le bout de son nez. Cependant attention et toute la stratégie se cacherait là, les sorties seraient de rigueur, pas question de glander chez soi devant le pc et de pianoter sur facebook.

Jonathan a beau siffler qu’il bosse hard dans une boutique où les nanas défilent toute la journée, madame Irène a pressenti que la rencontre se ferait au dehors, dans une boîte quelconque, un resto, un ciné, un lieu où les humains s’agglutinent les uns contre les autres. Pas conne, la madame Irène.

Bon prince, Jonathan me file tous les trucs et astuces de sa voyante extralucide et ne manque pas de me suggérer qu’à l’occasion, moi aussi je devrais renverser les coquillages sur le tapis de velours. Qui sait, ces mollusques déshydratés, dans un élan de généreuse loquacité, me dévoileraient peut-être les nom et adresse de la moitié qui m’était destinée.

Ce samedi-là, la boutique est pareille à un hall de gare un premier jour de vacances. Hans, le troisième employé est en congé et donc Jonathan et moi sommes seuls face à une horde de clients exigeants et impatients. Et quand leurs gosses ne collent pas leurs mains gluantes de crème glacée sur les petits écrans aux couleurs racoleuses, c’est déjà bien. Un client a paumé tous ses contacts, un autre râle car le roaming n’a pas fonctionné la semaine dernière alors qu’il se rôtissait la peau sous le soleil de Puerto Cana et qu’il avait loupé des opportunités commerciales.

Croyez bien que je déposerai une plainte à votre direction ! crache-t-il, ce prétentieux.

Vers 17 heures, mon acolyte et moi, nous sommes out. La boutique se vide et pour cause, depuis deux ou trois heures, Jonathan lance à chaque client :

Chouette journée de printemps, à la boucherie d’en face, tout le monde plonge sur les  brochettes et les saucisses, vive les barbecues à la campagne !

Moi, entre deux encodages de nouveaux numéros de gsm et des emballages cadeaux en enfilade, je me dis que c’est dommage qu’entre Jonathan et moi, aucun halo de phéromones n’avait diffusé sa poudre de précieuses étoiles…Parce qu’en fait, lui et moi, on se ressemble : on aime les fringues déjantées, le ciné, le resto, les frites au fritkot du coin avec une poignée de sel et trois gros ploutchs de sauce andalouse. Et, cerise sur le gâteau, on communique en chair et en os !  Et pas en sms, tchat, et autre skype, comme la plupart des jeunes d’aujourd’hui.

Ce soir-là, lui et moi, nous sommes crevés. Sur les genoux. On ferme la boîte et Jonathan me propose de rentrer à pied, ça nous ferait un délassement, un pré-week-end, pour reprendre une expression made in Jonathan.

Le soleil brûle encore et les décapotables, diffusant leurs musiques de dingues jusqu’à percer la couche d’ozone, abrutissent nos pauvres têtes déjà bien entamées.

T’as pas envie d’une sortie, ce soir ?

Une sortie ? Non mais ça va pas, toi ! T’as vu la journée qu’on vient de se coltiner ? Je n’existe plus ! Plus d’abonné au numéro !

Ben c’est juste comme ça que je te demandais. Là où je vais, il reste des places… j’ai jeté un œil sur le site cette après-midi.

Le site ?

Ben oui, pour une soirée de speed dating !

Speed quoi ?

Dating ! Speed dating ! Tu n’connais pas ?

Heuuuuuu…

Tu arrives dans la boîte, on te donne ta fiche d’identification, tu as quelques minutes pour te présenter à sept mecs…

Et ?

Et bien, les mecs connaissent ton prénom et le numéro de ta fiche…toi idem …et si ça colle, vous vous revoyez la prochaine fois et la prochaine fois …

Ok, j’ai pigé….encore une idée lumineuse de ta madame Irène ?

Oui et non…je me disais que ce n’était pas une mauvaise idée…

Si tu le dis…mais je suis crevée, vraiment…c’est où ce cirque ?

Ben, en ville !

Là,  tu repars chez toi et tu reviens ce soir ?

Hé oui…je n’peux pas aller dans cette taverne et rencontrer sept superbes gonzesses sans me décrasser un peu, tu n’crois pas ?

Oh, si tu l’ dis ! Compte pas sur moi ! Je rentre, je m’affale sur le fauteuil et je tape mes pieds sur le pouf ! Mes jambes pèsent une tonne ! Et puis tu sais, c’est pas mon jour ! Ce matin, j’ai lâché la bouteille de lait, ma tartine a cramé …enfin, tu vois le délire….Qu’est-ce que j’irais bien pêcher comme mec ce soir ? A part Bugs Bunny, je n’vois pas ce qui pourrait me tomber dans les bras ! Et puis, j’ai pas zappé mon histoire avec Jérôme, il est encore coincé dans un coin de ma tête…je le revois encore, sous un parapluie, avec cette conne de Sandra….

Je peux comprendre mais pense à ton avenir …tu n’vas pas rester seule…et moi non plus ! Faut qu’on se bouge ! Ce n’est qu’une bouteille de lait que tu as renversée ! Pas la vache !

Oh, toi alors ….et quand tu es face à la gonzesse, tu lui dis quoi ? Que c’est madame Irène qui a lancé les coquillages sur un tapis rouge et que…

Hi hi hi, sans rire, tu parles de toi…ce que tu aimes, ce que tu détestes…enfin, tu vois l’genre…

Ouais, niveau d’études…Tu n’crois pas que si tu photocopiais ton cv, ça foirerait moins ?

Oh, Steph, sois positive, pour une fois ! Et puis ne discute plus, là on est chez toi….tu as quarante-cinq minutes pour que Cendrillon devienne princesse…je passerai te prendre dans la tire de mon père et hop, direction speed dating !

Soit !

N’empêche, je suis morte. L’idée de me refroidir sous la douche, d’ouvrir une armoire, de choisir des fringues ….

Alors quand Jonathan se pointe et qu’il voit que je suis toujours en cendrillon, il est furax. Tant pis. Dix minutes plus tard, nous sommes à la taverne. C’est dans une arrière-salle que les destins se jouent ! Fameux coups de dés !  

Une pénombre de night club, les gars en costumes, les filles en petites robes printanières. Et moi en jeans, tee-shirt et santiags. Des paroles échangées avec l’animateur, pour mon inscription, puisque je suis novice dans le système. Quelques euros. Parfait, c’est moins cher que dans une agence matrimoniale.

De temps en temps, Jonathan m’envoie un clin d’œil de connivence…Moi, je lui lance une moue accompagnée d’un très long soupir.

Au troisième type, j’en ai marre. Le même baratin : j’aime les restos, les cinés, je bosse dans une boîte de téléphonie, j’habite avec mon frère…Pour fignoler l’histoire, je lui dis même, toujours en soupirant et en ne distinguant même pas la couleur de ses yeux, que ce matin, je savais qu’il allait me tomber une tuile supplémentaire car j’avais envoyé valdinguer une bouteille de lait… Et sur ce, je sirote le cocktail qu’on nous a offert avec le ticket, à l’inscription de cette soirée de débiles asociaux. Les yeux baissés, honteuse de toutes les énormités que je viens de débiter…

C’est alors que la voix que j’entends me rappelle celle de quelqu’un…

Steph, me donnerais-tu une seconde chance ?

Je lève les yeux et tout à coup, les coquillages se mélangent avec le lait, la tartine cramée, et la carpette en peau d’éléphant. Jérôme…

Pour ceux qui se sont connus dans une autre vie, y’aurait pas une fiche spéciale à remplir, tu crois ? je lâche, comme ça, sans réfléchir, parce que mon souffle se coupait…

 

Cette nuit-la fut, pour Jérôme et moi une des plus belles de notre vie. Là-haut, les étoiles avaient bien ri.

 

Carine-Laure Desguin

http://carinelauredesguin.over-blog.com

 

enfantsjardinr.jpg

 

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Présentation de "le sol à l'envers" de Carl du Toit

Publié le par christine brunet /aloys

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Christine brunet a lu "Bruines" de Laurent Dumortier

Publié le par christine brunet /aloys

ma photo

 

Bruines, Laurent Dumortier, ISBN 978-2-87459-646-9, Ed. Chloé des lys

 

 

"Ecrire, c'est jeter sur le papier nos pensées les plus noires et nos peurs les plus profondes afin d'être encore en vie au moment où le soleil fait disparaître les ténèbres."

 

Voilà une entrée en matière qui promettait quelques surprises.

 

Je m'attendais, ensuite, à entrer dans le vif du sujet et les premières lignes ne démentaient pas cette attente : "L'ombre est en route... Portant en elle toute la haine, toute la rancoeur possible et imaginable, la lumière est sa pire ennemie et la mort sa soeur..."

 

Ca démarre sur les chapeaux de roue... mais ne débouche pas sur le sujet qu'on croit ! Une mise en bouche pour quelques explications sur la démarche de l'auteur et quelques remarques concernant ses précédents recueils en reprenant quelques critiques de lecteurs (voilà qui tombe à merveille puisque j'ai, devant moi, 666, variations démoniaques, l'un de ses premiers recueils...). Je ne m'attendais pas à cela mais j'abonde dans son sens.

 

Je tourne les pages. Bruines... première nouvelle :  une page et demie, un récit efficacehttp://www.bandbsa.be/contes3/bruinesrecto.jpg dans sa brièveté. Vous savez quoi ? Mieux vaut ne plus sortir par temps de pluie...

Chaque nouvelle nous emmène sur les traces d'une future victime... victime de la folie des autres... ou de ses propres fantasmes ? 

 

Un fil d'Ariane ? La dimension fantastique, déjà omniprésente dans ses précédents opus, puis une entité mystérieuse, Brysse Industry, spécialisée dans les manipulations génétiques pas très... éthiques. les scientifiques seraient-ils tombés sur la tête ???

Par réflexe, je tourne le livre et lis la 4e de couverture avec étonnement : Laurent Dumortier nous propose comme fil conducteur la pluie sous toute ses formes. Tiens, c'est vrai... Je n'y avais pas pensé et je suis étonnée d'avoir occulté cette évidence qui participe, évidemment à l'atmosphère moite et sombre du livre.

 

Bon, juste quelques conseils d'amie après avoir dévoré le bouquin : méfiez-vous des objets abandonnés sur les bancs; ne jouez pas les bons samaritains, dédaignez les raccourcis ! sinon vous n'en sortirez pas indemnes !

 

En conclusion ? Des nouvelles courtes, voire très courtes, mais toujours une chute surprenante ! Cette fois, je vous le confirme, en réponse aux lecteurs, le point final est mis et bien mis ! 

 

Frissons garantis, servis par une écriture fluide et efficace : décidément, j'adore quand la normalité dérape ! Vous avez sans doute compris... j'ai adoré !

 

PS: la couverture est superbe !

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

Couverture Nid page 1


 

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Présentation de "Merci Monsieur Leacock" de Jean-Michel Bernos

Publié le par christine brunet /aloys

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Monique l'Olivier-Huet se présente et présente son roman "Photo de classe, étincelle de vie"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

http://www.bandbsa.be/contes3/huettete.jpg

 

 

UNE COURTE BIOGRAPHIE ? 

 

Mariée, 2 enfants et 4 petits enfants. Relation précieuse avec chacun.

Après mes études de psycho, j’ai fait un passage d’environ 10 ans en industrie au service du personnel.

En même temps j’assistais un médecin dans un centre social pour des consultations médico-pédagogiques.

Ensuite, j’ai travaillé durant de longues années comme logopède indépendante.

Parmi les différents sujets à traiter, celui de la dyslexie m’a beaucoup intéressée.

J’ai écrit « photo de classe, étincelle de vie » roman mi-réalité, mi-fiction pour donner la parole à un grand-père, ancien dyslexique, qui se souvient de ses difficultés d’adolescent.

Actuellement j’ai cessé mes activités professionnelles.

Dans le cadre d’un réseau d’échanges de savoir, je rencontre des étrangers adultes avides d’apprendre le Français pour pouvoir s’intégrer  

 

 

 

 

« Photo de classe, étincelle de vie »

édité chez Chloé Des Lys.

Roman.

La vie à partir d’une photo.

Album photos datant des années 1930-1960 trouvé lors d’un déménagement.

 

Grâce à la photo traditionnelle effectuée dans l’enseignement primaire, deux enfants que tout opposait,  apprennent à se connaître.

Facilités d’apprentissage et milieu social sont bien différents pour Jean et Louis.

 Mais au cours de leurs rencontres, leurs escapades et leurs jeux, une connivence s’installe entre eux. Ils se confient l’un à l’autre et deviennent de vrais bons amis.

Histoire née de mon imagination mais nourrie de mon expérience de logopède.

Sous les traits de Louis retraçant son parcours, je désire témoigner des difficultés de vie décelées chez des enfants et adolescents dyslexiques lorsque les problèmes sont importants : souffrances cachées, doutes, difficultés à se construire.

Tout au long du récit, j’insiste sur les ressources de chacun, leur aide réciproque et l’amitié qui les soude.

Les échanges de correspondances  romancées entre Louis et Juliette racontent leshttp://www.bandbsa.be/contes3/photoclasserecto.jpg événements de la vie qui transforment un gamin en grand-père et montrent comment certains d’entre eux, des plus lumineux aux plus douloureux, restent présents dans un coin de mémoire, prêts à resurgir à la moindre sollicitation.

Livre  d’amitié, d’espoir et de confiance en la capacité de l’humain à aller au-delà des petites souffrances quotidiennes et des grands moments de révolte intérieure.

 

 

Quelques extraits ?


" Moi, en maths tout va bien et ça m’amuse. Mais en français c’est la catastrophe. Oh ! Ce n’est pas nouveau, ça fait trois ans que ça dure ! Je vous explique. Quand je suis entré en première, j’étais sûr de lire très vite. C’est mon grand-père Oscar qui me l’avait dit…."

 

"L’horizon à perte de vue me donne des ailes. Je me sens libre et conquérant. Chemins étroits, terreux et herbeux sont un défi à relever, je n’en ai pas l’habitude. On roule le plus vite possible pour se défouler. Dès que le terrain le permet, on se dépasse, on se surpasse, debout sur les pédales pour avoir plus de force. On dévale les pentes…"

Publié dans présentations

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Une nouvelle fiche auteur, celle de Thierry Delvaux "Sur le chemin de Toiano"

Publié le par christine brunet /aloys

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Mais c'est quoi, Actu ? Un interview qui met les points sur les i...

Publié le par christine brunet /aloys

      Voilà, pour bien démarrer ce second semestre...

 

 

 

http://www.bandbsa.be/contes/actu.jpg

 

C’est quoi ACTU ?

 
Un site comme il en existe des milliers sur le Web et que nous avons initié en 2009 pour parler de l’activité culturelle de nos amis et des amis de nos amis….

C’est typiquement Belge ?

 
Plus du tout. Comme la plupart de nos amis sont Belges, nous évoquions au départ principalement des activités belges. Mais depuis,le concept s’est étendu et les français débarquent de plus en plus souvent dans cette page.

Précisément, parlons-en du concept…

Très simple. Parler de ce que les gens font, du moment qu’ils y mettent de la passion. Peu importe que ce soit très bon, bon ou même moyen . Peu importe que ces « artistes » soient connus ou professionnels.

Un club de théâtre amateur qui répète deux fois par semaine pendant six mois, pour jouer trois soirs devant un parterre clairsemé, a autant de mérite qu’une troupe chevronnée qui obtient deux minutes de télé avant chaque spectacle.

Nous ne cherchons pas non plus à tout citer. A quoi bon ? Les médias le font mieux que nous. Le but est de faire une ‘tit place aux « sans grades » qui essaient, démarrent, insistent et surtout : progressent. Chanteurs, peintres, écrivains, dessinateurs, poètes, conteurs, acteurs…

Pas de règles ni de limites, sauf la religion, la politique et le sexe. Ca, on n’y touche pas. Nous avons des opinions bien sûr, mais ce n’est pas l’endroit pour les exprimer. Point.

Combien êtes-vous pour gérer tout ça ?

Au début une seule personne et c’est bien normal. Mais depuis quelques temps, avec l’extension de la formule, des amis sont arrivés qui nous envoient des reportages, des photos, des idées ou des notes de lecture… Il y a un an, on se demandait le lundi matin ce que nous allions faire paraître dans la semaine. Maintenant, c’est le contraire… nous devons trier.

Entre quoi et quoi ?

La vraie info et le communiqué marketing qu’on retrouve partout. Annoncer les Francofolies de Spa dans ACTU, ça n’a aucun sens. Tout le monde sait que ça a lieu et on voit les affiches partout. Mais signaler que le musée Emile Verhaeren de Roisin a créé un salon du livre pour les auteurs de la région montoise... oui. Ca c’est tout à fait dans nos cordes.

On a parfois l’impression que l’éditeur Chloe des Lys règne en maître dans ACTU ?

Normal. Non seulement il a accepté de publier le premier recueil de « Contes Bizarres » du créateur de ce site, mais il nous a permis par la suite de rencontrer des dizaines d’auteurs de sa maison d'édition, dont beaucoup sont devenus des ami(e)s. Ceci dit, les autres existent aussi. Nous suivons ainsi de très près des amis comme Pierre Guelff qui est chez Jordan, Christine Brunet chez Pierregord, Jean Vigne, Claude Colson, Anaïs Valente… et beaucoup d’autres.

Au fond, Chloe des Lys est plus qu’une maison d’éditions à compte d’éditeur ( en clair : qui vous publie sans que vous ne deviez investir le moindre cent ), c’est un véritable mouvement littéraire. Nous avons lu une centaine de leurs bouquins et sommes sidérés par la diversité, la richesse et surtout la vérité de ces écrits.

Tout ce qui sort de là est bon… rien à voir avec les remakes et re-re-copies des grands auteurs à succès parfois excellents, il est vrai... Rien à voir non plus avec les écrivains officiels subsidiés par le Ministère de la Culture, pour qui on crée des prix comme on offre des sucettes. On pourrait citer des noms, un peu connus dans les cercles littéraires, mais dont les livres sont barbants à mourir, et qui ne vendent rien, en dehors des commandes obligées des bibliothèques publiques.

En outre, ils sont pratiquement tous de la même tendance politique. Curieux non ? 

Soit. Chloe des Lys n'a jamais touché un cent de subsides et n'en veut pas.

Et vous arrivez à vendre ?

Autant que la plupart des autres. Parce qu’on se démène, on organise des séances de dédicaces, on participe aux foires financièrement à notre portée etc… et le résultat très concret de tout ça est que nous sommes devenus le premier éditeur de romans du pays ! 

Ceci dit, le boss de CDL, Laurent Dumortier a toujours été très clair. Tout le monde peut s’en aller quand il veut, si ça marche pour lui, et sauter dans le train d’un éditeur plus important et mieux distribué. C’est un pur ce mec… un peu fou, mais un pur.

Et l’avenir ?

Nous avons plein de projets. Un site qui continue à se développer, une web-télé ACTU-tv qui s'installe doucement dans le paysage médiatique et qui vient par ailleurs de nouer un partenariat avec Arts et Lettres de Robert Paul, un des sites culturels le plus important de Belgique... Idem pour Aloys.com de Christine Brunet avec qui nous travaillons en parfaite synergie. 

Mais essayons avant tout de consolider ce qui existe. Plus ACTU-magazine sera vu et plus son impact médiatique sera utile aux auteurs que nous essayons de promouvoir.

Précisément, comment choisissez-vous cet ordre de passage, au petit bonheur la chance, selon vos humeur ou copinages ?

Pas du tout. En plein accord avec Laurent qui soit dit en passant ne nous a jamais demandé de parler de qui que ce soit, à commencer par lui-même.

Pour simplifier: nous évoquons ‘les évènements’.

Lorsqu’un auteur, nouveau ou non, reçoit le premier exemplaire test de son livre, on peut déjà en préparer la promo, en l’ interviewant par exemple et en publiant des photos. Le but est bien sûr de préparer le terrain, mais également de lui apporter un peu de répondant vis à vis de sa famille et de ses amis qui parfois le relancent avec ironie ou scepticisme en lui demandant "et alors ? Ton bouquin ? Il va sortir..."

Lorsque le bouquin est enfin référencé (cela prend parfois beaucoup de temps) on en reparle une deuxième fois, avec un scan de la couverture et des commentaires sur le contenu.

Une fois que le livre a démarré sa vie, on continue à en parler chaque fois qu’il se produit quelque chose de significatif : un article de presse, un passage radio ou télé ou des notes de lecture lorsqu’elles sont de bon niveau et positives. 

Uniquement positives ?

C’est un choix… nous estimons à tort ou à raison qu’il y a une telle somme de travail et de vécu derrière un livre qu’on a pas le droit de le descendre en flammes. Il existe des revues et sites pour ça, qui jouent parfaitement leur rôle. Pas dans ACTU.

Et si c’est mauvais ?

Un, c’est très subjectif.

Deux, rappellons que tous ces livres ont été retenus par un comité de lecture dont tout le monde reconnaît la très grande qualité. Disons que nous avons pris le parti de ne pas écrire de commentaires laudatifs sur un bouquin que nous n'aimons pas. Mais d’autres le feront peut-être, parce que cela leur a plu… la page est ouverte.

Un dernier point important : ACTU-magazine est aussi un outil. Toutes les infos qui y passent sont archivées et peuvent par la suite être recopiées sans la moindre autorisation, pour servir un blog privé ou être insérés dans un dossier de presse.

Tout aussi capital, le site tourne à une telle allure, que la moindre info qui y circule se retrouve presqu’aussitôt dans la première page de recherche de Google, puis sur facebook, bientôt twitter etc.... Ce qui n’est pas à négliger. 

En gros ACTU-magazine sera ce que vous voudrez bien en faire.

http://www.bandbsa.be

actutvcarre

Publié dans interview

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Bonnes vacances ! Et, surtout, n'oubliez pas...

Publié le par christine brunet /aloys

 

N'oubliez pas le concours pour "les petits papiers de Chloé"

 

 

De quoi s'agit-il ? Petit rappel...

 

 

Le concours organisé lors du précédent numéro a remporté un énorme succès. La

récompense, pour l'auteur de la nouvelle plébiscitée sur le blog Aloys, était une

publication dans la revue Les Petits Papiers de Chloé.

Et si, la prochaine fois, c'était VOUS ?...

Cette fois, le thème est les vacances. (Et cela nous changera de la fin du monde, des

catastrophes, des tsunamis... et des zombies !!!) 

Le principe reste le même :

2 pages A4 MAXIMUM


Police Times New Roman
Taille 12
Interligne 1,5

PENSEZ A DONNER UN TITRE A VOTRE NOUVELLE !
(C'est plus agréable que nouvelle numéro 1, 2, 3...)

Alors, si vous avez envie de nous faire rêver et de faire rêver vos lecteurs potentiels,

allez-y ! Racontez vos plus belles vacances avec votre coeur et votre âme... Faites-nous

rire, émouvez-nous... Soyez drôle ou nostalgique... A vous de voir ! (Photo HD bienvenue

pour illustrer votre texte.) 

Date limite de dépôt pour les textes : 15 septembre 2012. 

ATTENTION : tout le monde est libre de participer mais INTERDICTION ABSOLUE

de voter pour soi-même lors du vote sur www.aloys.me ou sur facebook, sous peine de

disqualification ! Soyez fair-play, merci. Le concours est convivial et doit le rester.

 

 

http://mumuland.m.u.pic.centerblog.net/513362b7.gif

 

 

 

 

 

Bonnes vacances ! 

 

Au premier septembre !!!!!

 

 

Si vous avez des textes pour Aloys, n'hésitez pas à me les envoyer !!!!

 


Publié dans ANNONCES

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