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En février sur notre blog...

Publié le par christine brunet /aloys

Ce mois-ci, des articles sur des auteurs qui se sont distingués, un jeu, des nouvelles, des exercices de style, des fiches de lecture...

Et on parlera du renouveau du blog des Editions Chloé des Lys avec, à sa barre, Emilie Decamp.

 

Les auteurs à l'honneur :

> Laurence de Troyer

> Alain Magerotte

> Jean Destree

> Christine Brunet

> Edmée de Xhavée

> Micheline Boland

> Louis Delville

> Didier Fond

> Silvana Minchela

> Christian Eychloma

> Françoise Castera

> Carine-Laure Desguin

> Michel Westrade

> Gauthier Hiernaux

> Rolande Michel

> Gaëtan Faucer

 

et quelques surprises.


Le nouveau numéro de la revue "Les petits papiers de Chloé" est chez l'imprimeur : elle sera disponible mi février. Ce numéro est très dense !


La phrase de Chloé pour la prochaine revue : «Nous aurons le destin que nous aurons mérité.», Albert Einstein.

 

Tout un programme !

 

Nous organisons également un concours de Haïku... Une demande de beaucoup d'entre vous !

 

Les haïku proposés pourront être libres ou pas. Un thème à respecter, néanmoins, la nature. 

 

Chaque auteur pourra proposer 3 haïku. 

 

Les trois auteurs ayant obtenu le plus de voix seront publiés dans la revue. Date limite d'envoi : 30 avril. 

Les votes auront lieu sur le blog. Les textes seront anonymes comme toujours.

 

Encore bravo à Victor Lebuis pour son poème gagnant à notre précédent concours sur la vieillesse !



Publié dans ANNONCES

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D'une mère à l'autre, un poème de Françoise CASTERA

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes3/contrastes.jpg

 

 

D’UNE MERE A L’AUTRE

  

 Tu vas retrouver ta maman

 Mais ta maman chéri c’est moi

 Vas-tu faire fi de tout ce temps

 Où j’étais toujours là pour toi

  

 Pourquoi es-tu parti si loin

 Tu ne m’as pas dit au revoir

 Et apparemment sans chagrin

 Sans émotion sans un regard

  

 As-tu crains que je me révolte

 As-tu crains aussi mes sanglots

 Ce que j’ai semé je récolte

 Tu n’es pas un être falot

  

 Tu es un homme et tu es fort

 Tes sentiments sont en veilleuse

 Pourras-tu me sourire encore

 Pourrais-je encore être joyeuse

  

 Je suis celle qui t’accueillit

 Et aussi celle qui t’a cueilli

 Quand tu étais dans la souffrance

 Et quand tu vivais dans l’errance

  

 Quand tu étais un tout petit

 Un oisillon  hors de son nid

 Un p’tit bonhomme de rien du tout

 Un p’tit bonhomme perdu, partout

  

 Pourquoi es-tu parti si loin

 Je suis ta vie et ton pays

 Et mon amour n’a pas de fin

 Je t’ai aimé plus que ma vie

  

 Si ma raison comprend ta quête

 C’est mon amour qui la refuse

 Je resterai toujours inquiète

 Et te présente des excuses

  

 Si jamais je ne peux te revoir

 Je ne pourrai pas oublier

 Nos premiers mots ni nos espoirs

 Ni ta façon de m’enserrer

  

 Si tu retrouves ta maman

 Dis-lui combien je t’ai aimé

 Dis-lui comment je t’ai aimé

 Et que tu m’appelais « maman »

 

 

Françoise Castera

Publié dans Poésie

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Joseph Bodson, président de l'AREAW, a lu "Les dix petites négresses" de Bob Boutique

Publié le par christine brunet /aloys

Bob Boutique, Les dix petites négresses, roman.

bob.jpgBob Boutique, Les dix petites négresses, roman, Chloé des Lys, 2013.

De livre en livre, le talent de Bob Boutique en tant qu’auteur de polars (rassurez-vous, il en a bien d’autres), ne cesse de se confirmer.

Vous l’aurez compris, ici, le polar se double d’un pastiche on ne peut plus habile. Agatha Christie a dû se retourner dans sa tombe, et puis se hausser sur la pointe de son cercueil, tant la fin était ahurissante. En quoi elle n’a fait qu’imiter les dix petites négresses, qui, elles-mêmes…mais voilà que je vous en dis déjà trop. De chapitre en chapitre, la tension, le suspense ne cessent de croître, et l’on reste confus devant la variété des talents mis en œuvre pour faire passer ces dames de vie à trépas (au fait, je ne vous l’ai pas dit, il s’agit de dix écrivaines…)

Non content de s’en prendre aux écrivaines, Bob Boutique prend sans cesse le lecteur à témoin; quant à son éditeur, c’est bien pire: il le met à mort après l’avoir anagrammatisé…Laurent Dumortier (car c’était lui) a dû en passer de mauvaises nuits.

Mais je m’arrête, je ne vais pas tout vous raconter. Disons encore, simplement, que son style est efficace, son humour percutant, et que…et que…et, comme nous sommes le 1er janvier, souhaitons lui de persévérer.

Joseph Bpdson

Président de l'Association Royale des Ecrivains et Artistes de Wallonie

http://areaw.org/?p=2067

Publié dans avis de blogs

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Rolande Michel dans l'Avenir.net avec "Jeanne"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Rolande Michel : plongeon dans le temps
  • Source: lavenir
Trois siècles en arrière, l’aventure de Jeanne tutoie vents et marées.

Trois siècles en arrière, l’aventure de Jeanne tutoie vents et marées.

TOURNAI - «Quand la sonnerie du téléphone retentit, j’ai l’habitude de me cacher derrière la porte du salon, je colle mon oreille contre la serrure et je joue les espionnes.

 
 
 

Ce n’est pas bien, mais j’adore savoir. Je peux dire que j’en apprends des choses! » Rolande Michel donne la parole à Jeanne, une petite fille de huit ans. L’enfant gagne les fonds marins, un monde qui ne semble pas l’effrayer. Et la voilà trois siècles en arrière, au cœur d’un paysage inconnu mais rassurant. Que lui réserve l’avenir?

En écrivant «Jeanne », un roman qu’elle destine aux adolescents, Rolande Michel souhaitait explorer d’autres contrées sur lesquelles elle s’est beaucoup documentée. Avec elle, le lecteur plonge dans les méandres de l’imaginaire. «J’ai lu tout Victor Hugo quand j’étais étudiante, il m’a souvent permis de m’évader », souligne celle qui enseigna les langues germaniques et se passionna pour le théâtre. «Je n’ai pas établi de plan d’écriture, je me suis attachée à cette fillette qui, comme moi, apprécie sa grand-mère. En cours de rédaction,il m’arrive d’adresser un clin d’œil à ma région, d’évoquer le canal de Péronnes, la ville de Tournai. Il ne s’agit pas de science-fiction ni d’univers paranormal. Je me base sur un monde concret, solide, mais différent car enchanté. »F.L.

« Jeanne », éditions Chloé des Lys, 20€70

 

 

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20131208_00400799

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Claude Renard dans l'Avenir.net avec "Cela s'est vu"

Publié le par christine brunet /aloys

« Cela s’est vu » : l’œil du guetteur
  • Source: lavenir
  • Françoise LISON
«Ce qui m’intéresse, en écriture? L’approche de l’âme humaine, de sa complexité. »

«Ce qui m’intéresse, en écriture? L’approche de l’âme humaine, de sa complexité. »

TOURNAI - Le recueil de nouvelles de Claude Renard sort de presse aux éditions Chloé des Lys. Dix récits, dix silhouettes à prendre en filature.<

/P>

Observateur habile, Claude Renard a suivi de près quelques personnages que l’on croirait sans histoire. Et qui se révèlent complexes, en proie à un tourment intérieur, à des pulsions carnassières.

Drames et dérives

«Tout le monde a sa part d’ombre »,assure volontiers l’écrivain, qui fut par ailleurs sénateur, directeur du périodique Le Drapeau rouge. Journaliste, poète, romancier, il signe cette fois des nouvelles qui ne sont ni romantiques ni policières. Leurs clés? Une écriture ciselée, une approche sagace de quelques passants et de leurs mystères, une ironie que seule permet la distance. Car c’est de loin que Claude Renard regarde évoluer ceux qui s’aventurent au bout de la plume. On les repère autour d’une table, en réunion, au cœur d’une école ou au salon. Ni jugement ni compassion entre les pages. Le lecteur se surprend à guetter un indice avant de se laisser piéger par un fin limier. «Il me semble impossible d’écrire un roman d’amour,confie l’auteur. Je me perdrais dans l’eau de rose. »

D’où lui vient cette inspiration de guetteur? «Comme tout auteur, j’utilise des souvenirs, des impressions vécues, des observations. C’est le matériau premier. L’imagination fait le reste. J’essaie de me poster à l’extérieurdu personnage, de rester le témoin qui regardepar le trou de la serrure. » Ceux-là, il les capture en pleine action, épie leur conversation, les regarde partir, revenir, non sans analyser ce qui leur arrive. «Ainsi la modestie est-elle parfois la petite sœur de l’orgueil », écrit-il au passage. Car l’auteur ne s’en laisse pas conter. Il plante le décor avec précision, mais il s’agit d’un décor sociétal, qui permet de plonger en roue libre. Là s’arrêtent les certitudes. Un tic verbal («On n’en revient pas »), une question harassante («Bien cordialement »), un portrait incongru («Pauvre Frédé », et voilà le lecteur happé par la trajectoire. «Je me souviens avoir acheté un livre ancien chez un bouquiniste de Charleville, confie Claude Renard. L’idée d’un récit m’est venue en le redécouvrant. Uneautre histoire est née du sentiment éprouvé dans un lointain musée, il y a bien longtemps: apparemment, le vol d’un tableau était un acte d’une facilité déconcertante. »

La causticité de l’écrivain, sous-jacente, sert à merveille dix textes subtils, allègres, ancrés dans un classicisme sans emphase. L’étonnante jeunesse des thèmes a toutes les chances d’atteindre différents publics de lecteurs.

« Cela s’est vu », Claude Renard, nouvelles, éd. Chloé des Lys, 17€90

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20131222_00407908

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Chasse singulière, une nouvelle de Philippe Wolfenberg

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Les états d'âme de la Lune et du Soleil

 

 

Chasse singulière

 

 

Au sortir de la douche, elle ressemble à la Vénus de Botticelli. Elle me lance un regard de chatte alanguie et, à l’instar de ce félidé en partie domestique, ronronne de plaisir quand ma main caresse le bas de son dos.

J’entame mon deuxième toast nappé de marmelade au citron lorsqu’elle pénètre dans la salle à manger.

Jus d’orange et café ?

Oui ! Merci… Il reste des œufs brouillés ?

Sans attendre ma réponse, elle soulève la cloche qui recouvre un plat posé sur la table et se sert généreusement.

Tu es en appétit, ce matin…

Toujours… Avant une partie de chasse…

Aujourd’hui, nous allons nous mesurer à un gibier de choix…

A ses mots, elle ferme les yeux et, dans un sourire, m’offre la vision sensuelle de sa dentition parfaite. Un court instant, j’imagine une panthère fantasmant sur la mise à mort d’une future proie. Sa voix me ramène à la réalité.

A quoi penses-tu ?

J’ai très envie de t’embrasser…

Comme si elle n’avait attendu que cela, elle se lève d’un bond et vient passer le bout de sa langue sur ma bouche.

Pour les câlins, je suis toujours partante… Il suffit de demander… Ou d’exiger…

Je t’aime, mon adorable soumise…

Moi aussi, mon unique maître… Mais nos invités vont s’impatienter…

Bien ! Allons les rejoindre…

 

l

 

Sophia est la seule femme du groupe ; raison pour laquelle, alors que nous descendons les marches du perron, toutes les têtes se tournent pour admirer son corps aux formes généreuses et fermes que sa tenue seyante met en valeur. Je n’en éprouve aucune jalousie mais, au contraire, un sentiment d’orgueil puisqu’elle m’appartient… Ou, plutôt, puisque sa volonté est d’être mienne. Même si, parfois, je la soupçonne de feindre la docilité pour mieux me mener par le bout du nez.

Messieurs, lors des précédentes traques, nous vous avons proposé, ma compagne et moi, un politicien véreux, un dealer et un proxénète. Pour l’heure, il vous faudra vous surpasser : le président du club de chasse local est, en effet, la cible du jour. Bonne chance à tous et que le meilleur gagne !

Chacun enfourche sa monture et s’égaille aux quatre coins du parc immense ceinturé par un haut mur.

 

l

 

Au terme d’un galop effréné, j’ai mené mon cheval au sommet d’une colline qui me permet de jouir d’une vue exceptionnelle sur la majeure partie du domaine. Bien que j’aie une connaissance parfaite de ce dernier, je ne me lasse jamais d’admirer les parties boisées, entrecoupées de landes où foisonnent la bruyère et le genêt, le large ruisseau qui serpente au fond d’un ravin et s’agrémente, irrégulièrement, de multiples cascades et, enfin, le palais italien, érigé sur une butte et entouré de pelouses verdoyantes.

Revenant à l’essentiel, je vois, en contrebas, une silhouette traverser les eaux, peu profondes à cet endroit, d’un étang où se reflète le pâle soleil de cette journée brumeuse. Notre homme est rusé ; il cherche à camoufler son odeur à l’odorat développé des chiens dont on entend les aboiements dans le lointain.

Je décide de descendre à pied afin de faire le moins de bruit possible.

Le fugitif se croit, momentanément, protégé par les murs d’une tour en ruine. Je m’approche en silence avec l’intention de le prendre à revers mais m’aperçois que mon alter ego féminin a eu la même idée. Avec beaucoup de mal, j’étouffe, alors, un juron de dépit.

Accroupi derrière un buisson, j’assiste au face à face entre l’incarnation d’Artémis et sa victime à venir. Cet acharné de la gâchette n’est plus que l’ombre de lui-même. Trempé de sueur, gesticulant tel un pantin hystérique, il menace, supplie puis, au grand agacement de Sophia, se met à sangloter d’une manière pitoyable.

Assez ! Faites donc preuve de la même dignité que tous les animaux que vous avez massacrés…

Vous me comparez à…

Non ! Eux ne tuent pas par plaisir… Je me souviens d’une photo… La dépouille d’un superbe renard… Et, à ses côtés, vous et votre air satisfait… Vous me dégoutez ! A mort !

Le jugement est tombé… Une pression du doigt sur la gâchette de l’arbalète libère le carreau qui traverse la gorge du condamné, ressort par la nuque, dans une gerbe de sang, avant de se ficher dans le tronc d’un pin parasol de belle taille.

Je me relève et applaudis.

Bravo !

Elle se retourne brusquement.

Tu étais là ?

Joli tir !

Tu es fier de moi ?

Bien sûr ! Mais ne le suis-je pas toujours ?

Souvent…

Elle a dans les yeux la même lueur qui brille dans ceux des enfants qui sont convaincus d’avoir fait ce qu’on attendait d’eux et en retirent un sentiment de plénitude.

 

Son bras se glisse sous le mien et, serrés l’un contre l’autre, sans plus rien dire, tant le silence fusionne nos âmes damnées, nous nous enfonçons dans la forêt.

 

 

Philippe Wolfenberg

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Publié dans Nouvelle

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Un poème de Claude Colson, 22 décembre

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

claude colson-copie-2

 

 

 

 

 

22 DÉCEMBRE

Premier cadeau de fêtes,
Surprise, joie muette,
Dans la nuit tu es venu,
Toi, l'ami tôt disparu.

Le rêve à moi t'a rendu,
Tel qu'en toi-même,
Plus jeune même.
Et ensemble nous vivions une scène,
Certes non gaie, mais vue sans haine.

Ton épouse décédée peu avant,
Emprunté, tu allais recevoir tes enfants.
J'y ai cru, j'y agissais,
Avec toi à nouveau j'échangeais.

Puis le réveil m'a ébahi.
Auprès de moi je te cherchais.
C'était encore milieu de nuit,
Conscience de l'heure m'avait fui.

Lors, doucement l'esprit s'est rétabli.
J'ai compris qu'en phantasme j'étais
Et longtemps à cela j'ai réfléchi.
À la force des images, plus réelles, plus vraies
Pour la mort dépasser en un monde où tu vivais.

Alors, peu à peu, presque heureux, je me suis rendormi.

 


http://claude-colson.monsite-orange.fr

 

Léna

Publié dans Poésie

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Alain Delestienne a lu "La valse des infidèles" de Beaudour Allala

Publié le par christine brunet /aloys

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"La valse des infidèles" de Beaudour Allala

une lecture d'Alain Delestienne


J'ai lu "LA VALSE DES INFIDELES" de Beaudour ALLALA. 

Ce n'est pas sans appréhension que je me risque à vous confier mon ressenti après la lecture d'un livre aussi fort. J'ai l'impression que jamais je ne pourrai atteindre et appréhender la profondeur de la pensée, la subtilité des émotions de l'auteur. 

Puis-je imaginer l'intensité des relations charnelles vécues ou fantasmées par ses personnages?

Beaudour ALLALA n'utilise pas un vocabulaire hermétique, mais un langage libéré. Elle parle une langue aussi forte que belle, sans l'inhibition de la pudeur, pour mieux approcher, de la tête aux entrailles en passant par les émotions, la vérité de la femme, de l'homme, de leurs relations fusionnelles ou conflictuelles, la souffrance, la haine, l'indifférence mortifère, l'amour qui nous maintient en vie. 

Elle cherche et nous incite à comprendre la complexité de l'humain, de chacun de nous, avec des mots qui sont plus forts que des mots. Je me permets de citer le préfacier, Gilbert Bordes: "Je ne lisais pas des mots, je touchais des braises."

S'ils sont sincères avec eux-mêmes, se libèrent de leurs inhibitions, ont gardé la passion d'approcher la vérité, certains lecteurs se reconnaîtront, d'autres s'interrogeront, d'autres encore se diront qu'ils peuvent encore changer de vie, ...

Pour revenir un instant au style de l'auteur, j'ai entendu, de la 1re à la dernière page, cette mystérieuse musique qui fait de l'écrivain un véritable musicien. Il ne manque plus que le visuel qui excelle en 1re de couverture: "tandis que sa main se pose tendrement sur le haut de son crâne". Cette photo restera gravée sur votre rétine et les plus hardis imagineront avoir tenu Beaudour, un court instant, dans leurs bras.

Je me garderai bien de résumer le livre ou de dévoiler les personnages qui, soyez-en sûrs, ne vous laisseront pas indifférents. 

Vous les aimerez, les détesterez, vous serez indulgents parce que vous comprendrez que, comme chacun de nous, ils ne sont pas des saints. Ils sont tellement humains, de la grandeur à la bassesse, qu'ils sortent du livre pour exister réellement.

L'auteur les a-t-elle imaginés ou rencontrés? Les deux probablement.

Ne ratez pas l'occasion de danser "LA VALSE DES INFIDELES" avec Beaudour ALLALA, car, en sortant de ses bras, vous ne serez plus tout à fait la même personne.

A toi, Beaudour, je ne pense pas me tromper en te disant que tu joues dans la cour des grands.

 

Alain Delestienne

Par la fênetre

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Journal de bord d'Hugues Draye

Publié le par christine brunet /aloys

 

belierservir

 

 

journal de bord, samedi 26 octobre 2013
  
Mes muscles se relâchent. Le contraire serait étonnant.
 
Baîller, s'étirer, quoi de plus naturel, de plus sain ?
 
Au diable, une fois de plus, les tyrans familiaux et les instit's de primaire, qui me sont plus d'une fois rentrés dans le chou, pour "attitude nonchalante, pour ne pas dire impolie".
 
Ca tire encore un p'tit peu dans le cou.
 

La fatigue est une ivresse légitime. Un merveilleux nuage blanc, dans un ciel bleu, en est témoin.

 

cheminfaisant

 

journal de bord, dimanche 3 novembre 2013
  

Ca va, j'ai trouvé la force de changer mes draps de lit, hier soir.
 
Ca va, un sursaut d'énergie, lié au soleil matinal, m'a caressé, quand j'ai ouvert les yeux.
 
Plus ou moins récupéré, hier.
 
Ca va, les trams circuleront demain.
 
Ca va, deux semaines complètes de relâche m'attendent, dès vendredi prochain.
 
Je pense à toi.
 
La vie est une très très belle lecture.
 
"Carpe Diem", me dit le resto d'en  face.
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Les "Dix petites négresses" de Bob Boutique, une lecture d'Alain Magerotte

Publié le par christine brunet /aloys

 

10 petites négresses

 

"Les 10 petites négresses" de Bob Boutique

une lecture d' Alain Magerotte


Vous savez quoi ?... Non, et bien je vais vous le dire… il faut absolument que je vous parle d’un livre surprenant, voire troublant. 

Un certain Boutik a, sans vergogne, utilisé le nom de l’auteur des Contes bizarres 1 & 2, pour, ni plus, ni moins, se lancer dans une « parodie » du plus célèbre roman d’Agatha Christie.

Si ce n’était que ça… mais il a outrageusement copié le style du plus connu des libraires de Schaerbeek et n’a pas hésité à mettre en scène des personnages féminins ressemblant comme deux gouttes d’eau à des auteures d’une maison d’édition(s) dont le siège se trouve à une encablure de Tournai et dont ledit libraire est le délégué à Bruxelles.

Bon, ce Boutik a quand même eu la galanterie de ne pas dire n’importe quoi à propos de ces dames. On sent, derrière chaque portrait, une étude de terrain réalisée avec une extrême précision; j’oserais même parler de précision chirurgicale.

L’élément masculin dans ce bazar : un éditeur, obèse et aigri, répondant au nom de Laurent Duciment. Heu… quelqu’un se sentirait-il visé… ou plutôt directement concerné ?... Ou alors, toute ressemblance, etc.

L’histoire : c’est la maison des Editions Chloé Délices, dont Duciment est le boss, qui reçoit le «Prix Concours». Le boss invite dix candidates, dont une seule sera lauréate, sur l’île des Couleuvres, située sur la Mer Noire. Une île déserte où seule erre, l’âme damnée de l’éditeur. Les dames doivent rester là dix jours… livrées au stratagème machiavélique de Duciment ! 

Les événements vont alors se précipiter, promenant le lecteur à travers différents états d’âme, passant allègrement de l’inquiétude à la frayeur en faisant un détour par l’angoisse... sans oublier l’humour grinçant, la connivence avec le lecteur et les retournements de situation en veux-tu, en voilà... toutes des caractéristiques propres au style de Boutique que Boutik a plagié sans vergogne.

Mon cher Bob, j’ai fait ce que j’ai pu pour sauver les meubles… avec tout le mal que tu dis sur ton éditeur et sur tes collègues féminines, j’ai pensé qu’il était temps de te porter une main secourable en créant un Boutik qui avait écrit sous ton nom… et créer ainsi un «c’est pas moi, c’est lui !» 

Bon… après tout, amies lectrices et amis lecteurs, je vous propose de juger par vous-mêmes le côté, non pas dramatique, mais très drôle de ce mini roman qui vous tiendra en haleine du début à la fin… 

Et si, vous avez le moindre doute à ce sujet, renseignez-vous auprès de Ludovic Delacité, Georges Georges et Magrotte (un jeune auteur belge qui monte…), ils vous diront combien ils ont apprécié ces «10 petites négresses».

(Editions Chloé des Lys) que vous pouvez vous procurer chez l'auteur baudouin.boutique@slyent.be au prix de 17 € (port compris).

Alain Magerotte.

 

A. Magerotte Tous les crimes sont dans la nature

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