Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le berger, une nouvelle de Louis Delville

Publié le par christine brunet /aloys

 

Petites et grandes histoires

 

LE BERGER

 

 

C'est là-haut qu'il les fabriquait. C'est là-haut que tous les midis, il ramenait ses cruches de lait pour en faire des fromages.

 

Dès le printemps venu, on le voyait quitter le village avec sa charrette tirée par ses chiens et son troupeau.

 

Sur la charrette, il avait disposé un chaudron de cuivre, celui-là même que son grand-père et son père utilisait jadis pour chauffer le lait. Sous le chaudron, une vieille couverture, une hache, son couteau et quelques vêtements. Par-dessus, deux claies de paille destinées à faire sécher les fromages, deux paniers d'osier et un sac de farine.

 

Là-haut, il trouverait le reste, l'eau pure du torrent, les plantes comestibles, les fruits sauvages et le bois pour le feu.

 

Dans la cabane abandonnée fin octobre, son vieux lit, les cruches et une petite réserve de bois l'attendaient, il le savait.

 

Six heures de marche plus tard, François arrivait et ouvrait la porte fermée par un simple verrou de bois. Tout était bien comme il l'avait laissé. Seules, les deux planches d'accès semblaient avoir souffert de l'hiver.

 

"Du travail pour une bonne journée", se dit-il.

 

Les bêtes épuisées par la montée abrupte restaient à proximité surveillées par les chiens fatigués eux aussi.

 

François s'installa aussi confortablement que possible. Six mois, il allait rester là six mois. Deux fois seulement, il redescendrait au village avec ses fromages et remonterait avec les paniers vides.

 

François était berger. Un métier, que dis-je ? Une vocation ! Pour rien au monde il n'aurait voulu aller travailler à la ville. Il était le plus heureux des hommes et n'aurait cédé sa place à personne : sa cabane, ses chiens, ses bêtes, toute sa vie, quoi !

 

 

Louis Delville

http://louis-quenpensez-vous.blogspot.be/delvilletete

Partager cet article
Repost0

La chronique poétique de Salvatore Gucciardo

Publié le par christine brunet /aloys

 

L-attrait-celeste--acrylique-24-x-30-copie-1.JPG

 

 

Jaillissement


 

Alphabet cosmique

Ecorce stellaire

La sève nébuleuse

Sillonne

Le corps humain

 

Jaillissement doré

Dans les draps

De la nuit

 

L’être guette

La cité

De l’aube

 


 

 

Salvatore Gucciardo

www.salvatoregucciardo.be

 

 

 

 

ESPLOSIONE

 

 

Alfabeto cosmico

Corteccia stellare

L’energia nebulosa

Solca

Il corpo umano

 

Esplosione dorata

Nei drappi

Della notte

 

L’essere spia

La città

Dell’alba

 

Salvatore Gucciardo

Tradotto dalla Poetessa Maria Teresa Epifani Furno

 

Publié dans Poésie

Partager cet article
Repost0

http://www.bandbsa.be/ ... Un nom étrange pour un blog incontournable !

Publié le par christine brunet /aloys

 

actu-mag.jpg

http://www.bandbsa.be/

 

 

 

BANDBSA...

Voilà un nom étrange que tous les auteurs des Editions Chloé des Lys connaissent et pas seulement eux... ça non ! Des tas d'artistes également.

 

BANDBSA, c'est quoi ? Allons donc, comme si vous ne le saviez pas  ! C'est le blog/ site de  Bob Boutique, le gars incontournable que a fait de la promo des écrivains... et des artistes une sorte d'acte de foi.

 

BANDBSA, c'est d'abord un nom étrange puis une approche différente des autres blogs peut-être dans sa présentation ou dans sa démarche.

C'est aussi le premier contact d'un auteur avec ce qui sera son univers après la parution de son ouvrage : la PROMO. C'est ainsi que Bandbsa et son webmaster ont été mon tout premier contact (avant mon premier post sur le forum CDL) avec Chloé des Lys et son équipe.

Pour toutes ces raisons, j'ai eu envie d'en savoir plus... et de répondre à toutes ces questions qui, un jour ou l'autre, ont titillé tous ceux d'entre nous qui ont eu affaire à... BANDBSA !

 

Première question, pourquoi avoir choisi un nom internet aussi compliqué pour10 petites négresses ACTU ? bandbsa… franchement, il  y a plus simple ?

 

C’est un des clous de mon cercueil ! Lorsque j’ai pris un nom de domaine chez Belgacom, un des hébergeurs les plus importants du pays, sinon  le plus important, je n’avais encore rien publié (c’était vers 2005) et je pensais avant tout à ma librairie.

 

C’était une société anonyme dont l’intitulé reprenait mon nom ‘Boutique’ et celui de Poussin qui s’appelle Pascaline Boudaoud (son papa est kabyle). Soit b and b s.a.

(pour ceux qui ne le savent pas encore, Poussin est l'épouse de Bob)... Mais continue... je comprends mieux... ingénieux !

 Pas très malin, non, car ça ne signifie et n’évoque rien mais bon… faut se replacer à l’époque où internet balbutiait. Je devrais changer mais cela m’obligerait à modifier tant d’adresses dans mes centaines de programmes que j’ai préféré laisser tomber.

 

Un jour peut-être, quand j’aurai arrêté mon magasin ( c’est d’ailleurs imminent ) et que je trouverai un peu de temps…

 

contes bizarres1Pourtant ton site ne parle pas du tout de ta librairie et j’ajouterais ni de toi ?

 

Pour la librairie je me suis vite rendu compte que ça n’avait aucun sens, mes clients n’ont pas besoin d’internet pour savoir où je crêche et ce que je vends, et comme je compte arrêter bientôt pour mener d’autres activités…ça ne vaut plus la peine de créer une page.

 

En ce qui me concerne, c’est différent. Je n’arrive pas à parler de moi. Chaque fois que je vois ma binette en photo ou pire en vidéo j’ai le poil qui se crispe ! Quand j’ai quelque chose à dire, je le confie à Bob le Belge qui le fait bien mieux que moi.

 Je n’ irai pas jusqu’à dire que c’est ma marionnette et moi son ventriloque mais il  y a de ça. En tous les cas pour raconter des conneries…

 

En revanche,  je n’ai aucun problème pour faire la promotion de mes livres, là je fonceContes bizarres2 mais toujours comme s’il s’agissait d’ouvrages écrits par quelqu’un d’autre. Si tu lis bien, tu verras que je n’emploie pratiquement jamais le « je » dans mes pubs.

 

Ca ira comme ça, Madame Freud ?

 

Tiens c'est vrai pour le "je" ! Alors, si je comprends bien, tu as créé à l’époque une page web pour te présenter et elle a servi en réalité à parler des autres ?

 

Be oui, c’est comme ça… comme je n’avais pas grand-chose à y mettre me concernant sinon que je venais de choper un rhume ou que mon chat exigeait qu’on change de marque de pâtée, j’ai commencé à évoquer les bouquins des autres.

 D’abord ceux que je lisais ( à l’époque je dévorais les livres, aujourdhui plus le temps ) puis petit à petit ceux qui étaient publiés en général. Avec une attention toute particulière pour les auteurs de Chloe des Lys.

 

bandbsa-2.png

 

Pourquoi ?

 

Parce que j’étais très fier de pouvoir échanger des mails avec des écrivains. Je me souviens encore de mon étonnement lorsque j’ai reçu un jour une réponse de Cathy Bonte dont je venais de rédiger une critique… même que j’ai dit à Poussin « tu te rends compte, elle m’a répondu ! »

 

Là, je veux bien te croire parce que ça m'a fait le même effet lorsque tu as pris contact avec moi pour un interview ! Trop contente, pas peu fière d'être contactée par un auteur pour parler de mon bouquin ! Et ultra impressionnée ! D'ailleurs, mon premier interview est encore sur mon site et sur mon site syblio.

 

morceau-bandbsa.png

 

Donc, si je comprends bien, à l'époque, tu n’avais pas encore sorti tes ‘contes bizarres’ ?

 

C’était en route… pas oublier qu’on était aux presque débuts de Chloe et que tout prenait deux ans… une faute de frappe et hop… la maquette refaisait un tour ! Mais j’étais aux anges, d’abord parce que j’allais enfin être publié et puis aussi parce que, dans ma famille, personne ne croyait vraiment que mes petits textes allaient déboucher sur quelque chose. Et toc !

(Eh, eh... Comme je te comprends, là encore ! Je me souviens encore de la tête de certains lorsqu'ils ont appris d'abord que j'étais acceptée par un vrai éditeur et ensuite qu'on me demandait un interview ! Un moment délectable !)

 Attention, faut pas croire…  la plupart aimaient bien mais de là à être publié… ils

 devaient se dire entre eux que je fantasmais un peu.

 

C’est fou la considération que beaucoup ont pour l’écrivain ! Comme si c’était quelqu’un d’exceptionnel. Maintenant que je suis dans la marmite, ça me fait rigoler mais soyons sincères… moi aussi j’étais un peu impressionné voici dix ans. (et moi y a à peine 5 ans...)

 

actu3Après combien de temps ACTU est-il devenu un support promotionnel pour les auteurs de Chloe ?

Très vite. Au départ ça s’appelait encore ‘contes bizarres’, mais comme on y trouvait plus d’actualités littéraires que d’infos sur mon rhume ou mon chat, j’ai laissé tomber les contes pour me centrer sur l’ actu. C’était aussi plus marrant…

 

Comment as-tu eu l'idée d'initialiser tes interviewes ?

L’ idée n’est pas de moi mais de Laurent…

bob2.jpgAu bout d’un certain temps, une année je pense, ‘Contes bizarres’ venait enfin de sortir et commençait à se vendre, Laurent m’a proposé lors d’un salon, à Tournai la Page,  d’entrer dans son équipe. Je lui ai demandé de réfléchir une semaine car ma librairie me prenait beaucoup de temps, puis j’ai accepté quand même.

 

Pourquoi ?

Parce que je commençais à connaître pas mal d’auteurs, que je trouvais tout ce petit monde très sympathique et que je m’apercevais qu’il  y avait parmi eux de vrais talents.

Alors on a décidé de les présenter avec une interview dont une partie des questions se trouvait déjà sur la newsletter de Chloe. Je n’ai rien inventé, seulement adapté, modernisé et complété le texte.

copie-interview-bandbsa.png

 

Comment ça se passe ? Tout le monde y passe ?

En principe, oui. Dès qu’un nouveau ou une nouvelle entre dans la communauté, je le ou la contacte avec l’interview, en demandant en plus des photos, car un texte sans image, c’est comme pisser dans la mer, personne ne regarde… (D'accord avec toi) 

La plupart du temps, l’auteur et futur publié, me répond rapidement. Faut dire que mes messages sont tout sauf formels du genre « je vous prie de bien vouloir… » ! Disons que c’est plus dans le style de Bob le Belge que celui d’une maison d’édition prout ma chère.

 

Au début ça déconcerte un peu, mais en général ça se passe très bien. A mon avis, les français doivent se dire que c’est du belge, sans façons… mais bon.(Ben non, pourquoi ?)

 

Autre question : pourquoi ACTU-mag se présente t-il sous la forme dune page de vignettes, comme des affichettes sur lesquelles on ne trouve pratiquement que des titres qui renvoient à des liens ?

 

Ca c’est un autre clou de mon cercueil ! En fait j’ai commencé tout au début de l’internet en programmant mes pages en html. L’idée était de présenter le site comme une page de journal avec des photos et des messages très courts qui proposent de lire la suite à l’intérieur.

bob4C’est une formule vieillote et dépassée. Je devrais rajeunir tout ça… mais je ne trouve pas le temps ! Je sais comment faire, mais je ne trouve ni le courage, ni les deux jours free nécessaires. Déjà que je n’arrive plus à lire et pire… à écrire.

Laurent a le même problème avec la maison d’édition. Il emballe des bouquins, répond à deux millions de mails, passe des heures à faire de la comptabilité et ne rédige plus une ligne. Or c’est ( à mon sens ) un vrai, grand poète… quel gâchis.

 

Quand  Bandbsa est-il devenu ACTU-mag ? 

Très vite… au bout d’un an à peine. La suite, ce sont des enchaînements logiques. Partoutactu1 où j’allais, je prenais des photos que je postais sur la page, puis comme je trouvais tout ça un peu statique, je suis passé à la vidéo et puis et puis… on a lancé ACTU-tv. C’était en février 2010 avec le commandant Danofsky. Mais ça, c’est encore une autre histoire.


 Penses-tu que ton site va évoluer encore au niveau du visuel et/ou du contenu ? si oui, dans quel sens ?

Je l’ espère bien… laissez-moi encore quelques mois, pitié !


 Si tu avais un conseil pour les auteurs qui ont envie de se lancer dans un site, ce serait lequel ?

Un, ne pas faire de petits carrés comme moi, c’est dépassé.

 

Deux, faire quelque chose qui vit. Il faut que ça bouge tous les jours, avec des articles intéressants qui apportent des infos autres que celles qu’on trouve partout..

Essayer aussi de trouver une formule originale, un ton…   comme les blogs remarquables d’Edmée De Xhavée link et  Carine-Laure Desguin link

Voilà deux pages totalement différentes qui changent pratiquement tous les jours avec des sujets traités de façon très personnelles…

 

Et je ne parle pas d’ Aloys, là on est dans le top link.

 

Evidemment, c’est du boulot. Si vous n’êtes pas prêts à bosser comme un malade, oubliez.

 

Tout à fait d'accord ! Le lecteur doit être sur le pont tous les jours. C'est du boulot, mais c'est le sens d'un blog. Le site est plus statique même s'il doit rester ludique et attractif.

 

bandbsa-3.png

 Enfin, dis-moi, pourquoi un auteur a-t-il tout intérêt à répondre à tes questions avec minutie et à te fournir couverture de livres et photos ?

Ca tombe sous le sens ! Sans matos, je ne peux intéresser personne… ce n’est pas avec trois lignes de pitch et deux phrases de C.V qu’on va intéresser grand monde.

Les internautes veulent savoir à quoi ressemble l’auteur, s’il est jeune ou vieux , gros ou mince, s’il porte des lunettes ou est chauve…  d’où il sort, pourquoi il écrit etc…

bob twitMettez-vous un instant à la place du futur lecteur et vous comprendrez. Que se passe t-il quand vous entrez dans une librairie ? Ou vous foncez sur les noms que vous connaissez  déjà, dont on parle dans les médias, ou vous partez à l’aventure…

Et dans ce cas, la couverture du livre est capitale ! Il faut qu’elle accroche, que ce soit par sa douceur, son agressivité ou son originalité…

ACTU-mag, c’est une librairie virtuelle, mais les lecteurs sont les mêmes, et si vous ne me donnez pas quelque chose à me mettre sous la dent, je ne pourrai pas faire grand chose pour vous.

C’est aussi simple et en même temps pas évident du tout.

 Le secret, c’est bosser, bosser, bosser et encore bosser.

 

Bien dit !

Au fait, vous connaissez les dessous du blog de Bob ?

1/ Tous les auteurs sont répertoriés avec leurs ouvrages dans le Who's who link

2/ C'est une liste des foires et salons du livres dans lesquels CDL sera présente link

 

Christine Brunet

www.aloys.me

www.christine-brunet.com

 

 

 

Publié dans interview

Partager cet article
Repost0

Orage de Céline Gierts chroniqué sur le site de l'AREAW

Publié le par christine brunet /aloys

AREAW

 

http://areaw.org/?p=2374

 

Céline Gierts, Orages

oragesCéline Gierts, Orages, roman, Chloé des Lys 180 pp.

 

Un roman d’amour entre un jeune homme et une femme plus âgée, une mère…depuis le Lys dans la vallée, il ne me semble pas que le sujet ait été si souvent traité. Il l’est ici avec beaucoup de délicatesse, par petites touches impressionnistes. On est bien loin d’un roman à la manière réaliste, même si l’histoire en soi n’a rien d’invraisemblable et se déroule de façon toute naturelle. Les personnages secondaires encadrent les deux héros, servent plutôt de repères que de véritables acteurs.

Des scènes au symbolisme fort, comme la scène finale, à l’épi de blé. L’importance de la musique, des couleurs: tout est d’un très grand raffinement, et les personnages ont quelque chose d’un peu angélique, qui prête à rêver. Mais n’en allait-il pas ainsi, déjà chez le Grand Meaulnes?

Non, on est bien loin aussi d’un roman à l’eau de rose: pas d’attendrissements inutiles, tout est né, les lignes du récit bien précises, ordonnées, et le tout est remarquablement construit.

De quoi rêver…de quoi aussi revenir sur terre. Toujours l’inattendu arrive, n’était-ce pas le tiitre d’un roman d’André Maurois? Et la terre, ici, la nature, ont un rôle primordial. Un vrai plaisir de lecture.

Joseph Bodson

Publié dans avis de blogs

Partager cet article
Repost0

Carine-Laure Desguin à la RTBF, dans l'émission "On n'est pas des pigeons"

Publié le par christine brunet /aloys

 

On-n-est-pas-des-pigeons--012.JPG

 

 

 

— Ok, tu es contente, tu t’es regardée ? Franchement, Carine-Laure, tu te regardes de temps en temps ? Tu étais encore affublée comme un guignol pour ces secondes d’antenne ! Et à une heure de grande écoute encore bien ! Un p’tit effort vestimentaire, s’il te plaît ! Allez, raconte quand même…

— Mon cher Bob, ( Pour rappel Bob Boutique est un des protagonistes de actutv :http://www.youtube.com/watch?v=9NVYfviMwWs, ) tes avis, je n’en ai rien à cirer, mais alors rien du tout…Je suis très contente. Na ! Une expérience de plus, j’adore ça !

— Et tes poses ? Non mais ! Tu as vu tes poses ? Affalée dans ta bagnole ! Tu sais que des milliers de belges t’ont vue et qu’ils savent à présent que tu ne nettoies pas ta bagnole très souvent, tu sais, ma belle…

— Je m’en fous ! Je garde un très bon souvenir de cette interview !

— Bon, ça va, raconte quand même, tu en crèves d’envie…

— Pffff, je sortais du lit et ils ont débarqué. Caméra et micro dans un grand sac rempli de dizaines de questions…Le thème, les petites maisons d’édition et leurs arnaques !

— Pourquoi ? Tu as subi une arnaque chez Chloé des lys ? Réponds vite avant que je ne t’étrangle !

— Mais non mais non mon cher Bob, je voulais justement raconter mes petites expériences et avoir la possibilité de m’exprimer !

— Eh bien, pour en dire de pareilles, tu aurais mieux fait de te taire…Ceci dit, on a vu quelques livres édités chez Chloé des lys, des livres illustrés par France Delhaie, c’est déjà pas mal…Et comme je l’ai dit, cette émission, On n’est pas des pigeons, est une émission de très grande écoute ! Bravo Carine-Laure !

Voici le lien vers l’émission On n’est pas des pigeons. La séquence concernant les maisons d’édition se situe vers 0 :38 mn

 http://www.rtbf.be/video/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?id=1896401

— Mettons tout ça de côté, tu as des projets pour le moment ?

— Non, pourquoi ? Rien du tout, calme plat !

— Menteuse ! Je te connais trop bien…Tu mijotes, je le sens !

— Ah ah, je ne peux rien te cacher, décidément…Une expo de textes…Des textes écrits en m’inspirant de photos réalisées par Dominique Prime. Si tu veux en savoir plus, tu suis le lien :

Et sur la lancée, l’inauguration d’un comptoir de dédicaces, tu suis le lien aussi !

— Bien tout ça ! Continue ma belle ! Et surtout n’oublie pas de prendre les rendez-vous pour les interviews d’actutv, ça t’intéresse toujours ?

— J’sais pas, puisque je dois éponger ma bagnole…

 

 

Carine-Laure Desguin

 http://carinelauredesguin.over-blog.com



Publié dans interview

Partager cet article
Repost0

Claude Colson. Un article paru dans Le Républicain

Publié le par christine brunet /aloys

 

Léna

 

LA PASSION DE L'ECRITURE

 

Portrait de Jean-Claude Collau, un habitué des salons du livre, qui a publié  en octobre dernier son dernier roman.

Professeur agrégé d’allemand en lycée durant 23 ans, Jean-Claude Collau, ou plutôt Claude Colson, en écriture, vient de faire paraître un nouveau roman. Habitué des salons du livre de Mennecy, Dourdan, Viry-Chatillon, Guillerval et Brétignysur- Orge, cet Essonnien, installé depuis 1987, s’est remis à l’écriture il y a quelques années.

 « J’ai vécu sur le plan sentimental de vrais bouleversements qui m’ont amené un beau jour à prendre la plume.

J’ai fait mes débuts en écriture en poésie et, très vite, on se prend au jeu de l’écrit.  De plus,pour ce premier  livre, je n’ai pas eu besoin de chercher le sujet », raconte Jean-Claude Collau. Depuis 7 ans, il écrit sans cesse et publie régulièrement.

Ce qui guide incontestablement l’auteur est la passion amoureuse. «Mes trois premiers romans sont des récits qui mêlent prose et poésie en vers libre », précise l’auteur. Ainsi, en 2007, Claude Colson publie “Lena, une rencontre”puis, en 2009, “Saisons d’une passion” ainsi que “Toi-Nous”, édité aux éditions Chloé des Lys, en Belgique.

Puis, en octobre 2013, Jean-Claude Collau a publié son dernier ouvrage “La fin, les moyens”. « C’est un roman court, un texte politico-social sur le début du mouvement féministe en France dans les années 1978 », confie l’auteur. L’écriture est toujours là pour cet auteur qui a comme projet de publier dans trois mois un recueil de poèmes et de prose.

« Ce sera à 90 % un recueil poétique et 10 % de texte en prose et mon 6e ouvrage », conclut l’auteur qui travaille déjà sur un autre thème et une autre nouvelle.

Baya Kanane

• www.editionschloedeslys.be

 

Le Républicain de l'Essonne, 13 février 2014

 

Plus d'infos sur claude-colson.monsite-orange.fr

article baya couleur1 (744x1024)

Publié dans articles

Partager cet article
Repost0

Christine Brunet a lu "Ethers noirs" de Michel C.J. Westrade

Publié le par christine brunet /aloys

http://www.bandbsa.be/contes3/ethersnoirs.jpg

 

 

Pourquoi ai-je choisi de lire ce livre ? La couverture ? Peut-être... Elle me faisait penser à Balzac, à Proust... Le titre ? Je dois dire qu'il attisait ma curiosité.

Huit nouvelles, une ambiance qui lie les textes, englue les personnages et le lecteur dans un univers étouffant, tout en clair-obscur comme le décrit son auteur sur la 4e de couverture. Solitude, bassesse, amitié pervertie, amour caché, regrets... L'être humain, ni plus, ni moins. 

Une belle écriture qui colle à l'univers dépeint comme une seconde peau. De longues phrases alanguies qui filtrent dans notre esprit comme les vapeurs insidieuses de l'éther. Ambiance, étuve, frissons aux détours des mots... Heure fatidique où tout commence ou tout finit... "C'était une heure trouble, de lueur glauque, de jour et de nuit tombants comme rideaux torsadés, d'incertitude, de villages refermés autour de leur clocher carré, un temps suspendu où charbonnaient les quinquets fumeux du mauvais oeil, où ternissaient les miroirs suspendus au-dessus des feux flamands, des miroirs à se perdre comme dans l'eau noire d'un puits."

Ethers noirs est un recueil de souvenirs (vrais ou faux, peu importe) comme autant d'images indélébiles, puissantes en émotions peuplées de personnages forts tantôt violents, tantôt timides qui semblent grignotés, par un destin inélectable, obscur. Parfois un maigre d'espoir point comme une bouffée d'oxygène qui ne s'attarde pas.

 

Un recueil qui reste en mémoire longtemps après avoir été reposé. 

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

nid

Publié dans Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

En vers et en lyrisme, un article dans "l'avenir.net" pour Christian Van Moer

Publié le par christine brunet /aloys

En vers et en lyrisme
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20140216_00433958
  • Source: lavenir
«Remontons vers l’écho des voix qui nous appellent…»

«Remontons vers l’écho des voix qui nous appellent…»

TOURNAI - Romancier, Christian Van Moer est également poète. Son recueil «Glanes de mes errances» est publié aux éditions Chloé des Lys. Le livre est divisé en douze séquences qui célèbrent tour à tour la ville, le mystère, les fêtes, les arts, la nuit, le chemin… Dès la première page, c’est au cœur du quartier Saint-Piat que l’on croise une «Graine de poète»,avant d’observer une scène au Jardin de la Reine. «C’est un petit vieux qui semble d’un autre âge,/ Dans ses habits d’antan fripés comme lui./ Puisant dans sa poche à miettes,/ Il appelle canards, et tout ce qui volète…» Le regard souligne, grand-place, «la silhouette filiforme d’un mime».

La vie nocturne hèle le chant du promeneur, que l’on suit dans des sonnets, des dialogues rimés, des invitations au voyage. «Nage à la cape, matelot!/Au milieu des bris de gréement,/ Pas d’orémus, pas de sanglots,/ Un peu de rêve seulement.» L’amour traverse les pages d’un recueil qui magnifie la beauté, la nature, les muses et leurs délires. On plonge dans des univers chers à Baudelaire, à Gérard de Nerval, à Ronsard: le poète semble leur répondre. Ailleurs, il interroge les sylphes: «Qui donc hante ce lieu transpercé de rayons?/Y avait-il ici naguère une chapelle? J’entends autour de moi sonner un carillon!/D’où vient ce chant sacré? Quel office m’appelle?».F.L.

Editions Chloédes Lys, Barry,17 € 90

Publié dans articles

Partager cet article
Repost0

Christine Brunet a lu " Le chemin des Ormes" d'Isabelle Knuts

Publié le par christine brunet /aloys

Le chemin des ormes

 

Voilà une nouvelle auteur qui nous a proposé sur ce blog, il ya quelque temps, une présentation de son roman. Je ne suis pas fan de romans dits " contemporains" ou de biographies, mais je me suis laissée tenter peut-être à cause des contacts répétés que j'ai eu avec Isabelle Knuts lors du référencement.

Bien m'en a pris... 

 

Ce livre est construit comme un journal intime... Un retour aux sources d'une adulte qui surmonte l'approche d'un anniversaire bien triste en déroulant son passé .

Retour à l'enfance, aux souvenirs joyeux et parfois moins qui l'ont construite. Nous avons tous ces souvenirs qui reviennent sporadiquement, par bribes... Une maison de campagne, des copains de jeu, des courses dans les champs ou dans les bois, des instants d'émerveillement ou de tristesse, des moments de joies ou de déception, des regrets qui taraudent aussi et que l'on voudrait exorciser. C'est le temps des premiers émois amoureux, des premières jalousies aussi.

 

L'héroïne écrit à Pierre, un garçon de dix-huit ans mort il y a longtemps... bientôt 18 ans... "Des missives thérapeutiques", comme elle les définit. Solitaire, en proie aux regrets de ce qui aurait pu être si..., elle évoque des instants qui l'ont marquée.

Elle prend à témoin le jeune homme, cherche à susciter une réaction, agit comme s'il vivait encore et pouvait être encore ému. Elle tente d'obtenir le pardon pour, enfin, trouver le repos ou accepter de vivre... En filigrane, on comprend que l'héroïne croit (ou veut croire) au surnaturel, à la présence des êtres aimés aux côtés des vivants.

Le lecteur est pris dans le tourbillon des images personnelles, des souvenirs, des doutes. L'écriture simple nous entraîne, à notre tour, dans des souvenirs mis de côté par la vie. On se prend à remonter le temps, on se souvient, on oublie le texte pour une vérité plus personnelle. 

 

Voilà un livre rempli de fraîcheur mais aussi de gravité que j'ai aimé parcourir aux côtés de Pierre et d'Isabelle. A découvrir !

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

nid.jpg


Publié dans Fiche de lecture

Partager cet article
Repost0

Laurence De Troyer nous propse un extrait de son roman, Couleurs d'ailleurs

Publié le par christine brunet /aloys

 

couleurailleurs.jpg

 

 

 

Il fait -15°C dehors, il en faisait 9 il y a deux jours. Je comprends mieux à présent lorsque les Québécois me parlent de climat variable. C’est d’ailleurs ce qui confère à cette région la spécialité du sirop d’érable.

Ce matin, je serai chargée de la mission de la  tire sur la neige. Cette nouveauté se déroule en plusieurs étapes. Il faut tout d’abord égaliser le niveau des auges à neige en grattant l’ancienne neige durcie et en y ajoutant de la neige fraiche, puis la lisser avec un patin de bois. Pleine de bonnes intentions, je lustrerai la neige afin que pas un flocon ne vienne dénaturer mon œuvre. Clément en rira à cœur joie !

Vient ensuite la préparation de la tire proprement dite. Je fais donc chauffer le sirop d’érable jusqu’à 236°F, pas plus, pas moins. Cette température le transforme en tire. Il faut ensuite transvaser le précieux liquide dans une gigantesque cuillère métallique munie de trois becs verseurs.

Me voilà donc par -10°C en train de faire couler la tire sur la neige pour rassasier des dizaines de Québécois qui attendent autour de moi, leur bâton de bois à la main.

 

Dès que la tire refroidit légèrement et durcit, ils l’enroulent comme un bonbon autour du bâtonnet. Je me devais de tenter l’expérience, c’est tout simplement délicieux. Les cristaux de glace fondent sur la langue en même temps que ce bonbon artisanal encore chaud.

 

Laurence De Troyer

http://www.bandbsa.be/contes3/detroyertete.jpg

Publié dans Textes

Partager cet article
Repost0