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Philippe Desterbecq a lu "Lovebirds" d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

Phil D

 


La nouvelle, dit-on, est un genre littéraire peu recherché par les lecteurs et, par la même occasion, peu d'éditeurs acceptent d'en publier. Seuls quelques auteurs connus comme Eric-Emmanuel Schmitt, par exemple, trouvent grâce aux yeux des éditeurs.

Paradoxe, nous dit "Le carnet et les instants", les candidats nouvellistes sont légion. Il suffit de voir le succès qu'obtiennent les concours de nouvelles (Maison de la Francité, Fureur de lire, ...). 

En témoignent, continue ladite revue, les nombreux ateliers d'écriture qui prisent particulièrement la nouvelle en raison de sa brièveté

Il ressort que la nouvelle est souvent considérée comme un genre littéraire mineur

Et pourtant, il faut pouvoir captiver le lecteur en peu de mots et le surprendre à la fin. C'est souvent la chute qui fait que le lecteur aimera la nouvelle ou pas. 

Mais venons-en à Edmée. J'ai déjà lu ses 2 premiers romans que j'ai beaucoup aiméshttp://www.bandbsa.be/contes3/lovebirds.jpg (particulièrement le deuxième), j'ai eu l'occasion de lire quelques-unes de ses nouvelles sur www.aloys.me, je lis ses chroniques savoureuses sur son blog, je n'avais donc aucun souci à me faire. C'était gagné d'avance, je savais que j'aimerais ce recueil de textes.

Le titre évoque évidemment l'amour, le sous-titre nous raconte que toutes les histoires d'amour ne sont pas faites d'eau de rose. 

En tapant "lovebirds" sur Google, je suis tombé sur des oiseaux (tiens donc!) : des inséparables aux multiples couleurs.

Eh oui! l'amour est fait de couleurs multiples et Edmée nous le raconte dans les 8 textes qui composent ce recueil.

Ceux qui aiment les histoires d'amour féeriques n'ont qu'à passer leur chemin, Edmée a puisé dans la vie réelle pour composer ses textes.

Et même si Luc Beyer de Ryke qui a préfacé le bouquin trouve que ce serait une mauvaise action de parler de ce recueil en paraphrasant chacun des récits qu'il contient, je vais quand même écrire un tout petit mot à propos de chacun.

1. "Lovebirds", première nouvelle qui donne son titre au recueil : l'apparence d'un amour merveilleux - la vérité n'est pas toujours celle qu'on croit ou qu'on nous fait croire.

2. "La joie de Chérie" : amour et décadence.

3. "Un amour d'amnésie" : on peut tout par amour même disparaitre.

4. "Carte numéro 13 La mort" : Il a fallu la mort de sa tante (dont il est plus ou moins responsable) pour que David, voyou en devenir, change de vie.

5. "Un dimanche en famille" : déroutante - Edmée nous propose plusieurs scénarios, ce qui m'a vraiment dérouté dans un premier temps.

6. "L'amour d'une mère" : La vie d'Arnaud s'est arrêtée. Flash-back sur son passé.

7. "La piste des larmes" : Jusqu'où l'amour peut-il (doit-il) aller?

8. "Le grand amour de Tatia" : Confidences d'un amour fou que la morale réprouve. Une nouvelle émouvante.

 

Et voilà 8 bons moments à passer en compagnie d'Edmée.


 

Philippe Desterbecq

http://philippedester.canalblog.com/

http://www.bandbsa.be/contes2/etoilemagiquerecto.jpg

 

 

Publié dans Fiche de lecture

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Fiche de Micheline Boland pour "Le nouveau magasin de contes"

Publié le par christine brunet /aloys

Diapositive1-copie-7.JPG

Publié dans fiche auteur

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Les passants, une nouvelle de Laurent Dumortier, extraite de Bruines

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes3/bruinesrecto.jpg

 

Les passants

 

Il faisait beau cette après-midi là et j'avais décidé de tailler les haies entourant la propriété. Cette dernière avait été bâtie dans les collines du « Mont des Poètes » et offrait une vue splendide sur les alentours.

Nous n'étions pas encore en été, mais il faisait cependant relativement chaud...

Une bonne heure s'était écoulée et je commençais à transpirer abondamment, J'enlevais donc mon pull afin de me sentir plus à l'aise...

Tandis que j'allais reprendre la taille, je remarquai un drôle de couple se promenant le long de la route : une dame âgée d'une trentaine d'années tout au plus, accompagnée d'une petite fille, toutes deux vêtues de vieux vêtements d'hiver, datant d'au moins vingt ans, alors que le soleil frappait de plus en plus durement.

Je les saluai, mais aucune des deux ne se tourna vers moi, poursuivant leur route comme si j'étais invisible.

Je ne leur prêtai guère attention et poursuivis mon travail jusqu'au bout de la première haie, après quoi je m'attelais à ramasser les branchages...

Le couple repassa dans le sens inverse et, à nouveau, je les saluai, mais aucune réaction de leur part ne se manifesta.

 

Je les observai quelques minutes, jusqu'à ce qu'ils disparaissent au coin de la rue.

L'après-midi se poursuivit, et tandis que je finissais de charger les dernières branches, un nouveau passant fit son apparition.

Ce dernier, assez âgé, tenait un bouquet de roses à la main. Il fit quelques pas, déposa le bouquet au pied d'un vieux saule et se recueillit quelques instants.

Il fit ensuite demi-tour et s'arrêta pour admirer le paysage.

Je le saluai de la main et entamai la conversation.

- Bonjour ! Quelle chaleur hein ?

- Je ne vous le fais pas dire ! Ma voiture est garée en bas de la colline, je suis tout essoufflé d'avoir parcouru ce petit kilomètre !

- Vous venez souvent ici ?

- Quelques fois par an... Vous êtes le jardinier de la propriété ?

- Non, répondis-je en éclatant de rire. J'ai acheté cette maison il y a de cela trois ans maintenant...

- Ah! Vous ne devez pas être au courant alors...

- Au courant de ?

- Il y a de cela une vingtaine d'années, mon épouse et ma fille se promenaient ici lorsqu'elles ont été renversées par un chauffard complètement ivre...

Je lui posai une question dont je craignais par-dessus tout la réponse...

- C'était au début de l'été ? Vu que vous avez déposé vos fleurs, je pensais que...

- Je pars dès demain pour le Canada. C'est pour ça que j'ai pris un peu d'avance en quelque sorte... Mais pour répondre à votre question, c'était en hiver...

 

 

Laurent Dumortier

gsl.skynetblogs.be

Publié dans Nouvelle

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Adrien Roisin et son roman, Médiums

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Adrien Roisin DH Papier

 

Adrien Roisin LeSoir

 

AdrienRoisin_Proximag.JPG

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Champ d'hommeur, un poème extrait de Contrastes, le dernier recueil de Françoise Castera

Publié le par christine brunet /aloys

http://www.bandbsa.be/contes2/casteratete.jpg

 

 

2 CHAMP D’HONNEUR

 

Pour vous le temps est un chagrin, pour vous le temps est un naufrage

C’est votre fils étendu là, c’est votre fils dans cette caisse.

On vous demande de tenir, on vous demande d’être sages

Et d’écouter tous les discours, et de suivre aussi bien la messe

 

S’il vous prend l’envie de pleurer, sachez alors pleurer sous cape

Même si pour vous les parents l’enfant aimé n’avait pas l’âge

De trébucher et de tomber, si jeune dans cette trappe

Où les combats l’ont emmené et où sa vie fut un ravage.

 

Comment osez vous renier et écarter les qualités

Les valeurs du patriotisme et la vertu du sacrifice

Il faut montrer votre fierté et supprimer cette malice

Fermant la mort et le martyr dans un enfer désabusé

 

Si l’homme est grand, et fier, et droit, c’est au paradis qu’il ira

Et son cercueil sera orné du drapeau de sa liberté

Et c’est un régiment entier qui ensemble pourra chanter

Non pas qui vivra verra mais qui mourra aussi vivra

 

Il faut montrer votre fierté car il est mort au champ d’honneur

Mais tout ce que vous entendez ne sont pour vous que des flonflons

Etre enterré à vingt deux ans est un flop et plus qu’une horreur

L’humanité est inhumaine c’est notre terre qui tourne en rond

 

Adieu mon fils pardonne-moi pour ce naufrage

 

Françoise Castera

 

http://www.bandbsa.be/contes2/souvenirscastera.jpg                        http://www.bandbsa.be/contes3/contrastes.jpg

Publié dans Poésie

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Françoise Castera nous revient avec un nouveau recueil... Contrastes

Publié le par christine brunet /aloys

http://www.bandbsa.be/contes2/souvenirscastera.jpgFrançoise n'est pas une inconnue. Elle a déjà publié un livre chez Chloé des lys, "Souvenirs" publiés en 2009. Elle écrit des poèmes... Allez, Françoise,  tu nous rappelles un peu qui tu es, ce que tu as publié aussi ?

je viens d'une famille athée, qui avait un grand sens de la justice et de la tolérance-  je n'ai jamais perçu de racisme- j'ai été très  marquée par la forte personnalité d'un père d'apparence cynique, mais, en fait, très tendre, mort très jeune, qui pratiquait une médecine d'avant-garde - ce qui m'a évité d'ingurgiter beaucoup de crasses (antibiotiques et autres-- hé oui, cela existait dans ma jeunesse !!!)
je me suis mariée très jeune parce que, à l'époque, cela se faisait quand on était enceinte, non pourjeff-castera.jpg des raisons religieuses, mais ??? morales ??? bref, mariage éclair et divorce éclair- arrêt des études et obligation de travailler -(j'avais terminé des humanités dites anciennes- et cela m'a permis de reprendre des études vingt ans plus tard)
vie affective chaotique jusqu'à la rencontre qui a percuté toutes mes décisions, par exemple de ne plus avoir d'homme dans ma vie-- c'était en 1972 et nous nous sommes mariés en 78 parce que nous désirions adopter un enfant-- ce qui fut fait- mon mari étant haïtien, tout naturellement nous avons adopté un haïtien- et je précise, pour tous ceux qui m'ont fait des réflexions idiotes quant à la voix du sang, que, ayant fait les deux expériences,  j'affirme que cela ne fait aucune différence-  d'ailleurs, à l'arrivé de mon fils, quand je regardais les autres enfants,, je trouverais qu'ils avaient ous une mine épouvantable !!! n'est pas café au lait qui veut !!!
 Un second recueil --- parce que les humains m'attristent - parce que j'ai peur des guerres - parce que je ne supporte pas les souffrances des enfants, des bêtes- je ne supporte ni le bruit ni la violence-
j'avais envie de parler de mes resssentis, aussi en tant que femme, qui a perdu son mari après 26 ans de vie commune, qui a connu d'énormes difficultés avec son fils lequel est devenu exceptionnel, dans son humanisme (comme son père adoptif), dans son ouverture aux autres (itou)--
entre les deux recueils, j'ai édité chez publibook "histoire tendre et douce d'un (petit)chien qui
s'appelle Jeff"  j'ai toujours eu et adoré les chiens, celui-ci, qui est le plus joli chihuahua de Belgique, sans fausse modestie, écrit- il a raconté avec humour et tendresse notre rencontre et parle de notre vie commune-- d'ailleurs il a entamé un deuxième récit "chihuahua non grata" (avis aux éditeurs amateurs)  je signale d'ailleurs que la couverture de "contrastes" est la photo de Jeff et de mon fils, et du chat et d'un voisin.

 Pourquoi ce second recueil ? Une ligne directrice ? Un sujet en particulier ? Comment définirais-tu ton style ? 
difficile de définir son style- je dirais que les émotions prennent le pas sur le reste-- et que j'ai envie de communiquer avec les autres et de partager.
et l'écriture me permet sans doute de me défouler et d'essayer de toucher les autres-
OUF   si tu me fais parler--- je ne m'arrête plus !
http://www.bandbsa.be/contes3/contrastes.jpgQuestion sans doute idiote, Françoise... Pourquoi t'exprimer en poésie et pas en prose ? Tu as vécu des tas de trucs et la prose me paraîtrait plus appropriée pour raconter ta vie, tes coups de coeur...  
la poésie vient naturellement--- l'écriture en prose aussi-- mais ce  n'est pas une question idiote-- je dirais que le poème permet de cacher un peu tes émotions-- mais l'histoire de jeff est en prose et j'ai mis une semaine pour écrire cent pages, sans corrections ou relecture et sans travailler pendant des heures- la suite de l'histoire de jeff (que j'ai arrêtée temporaitement - santé et soucis-) j'ai écrit une quarantaine de pages en cinq fois deux heures-- évidemment, comme dit bob, si on n'est pas capable d'apprendre à manipuler l'informatique, on fait autre chose!!!!   ce qui ne me donne pas à réfléchir, car chacun ses qualités.

Donc, si je te comprends bien (je pousse le bouchon mais c'est un peu le but du jeu...), la poésie est, pour toi, naturelle mais il est plus simple d'écrire en prose... => deux genres littéraires pour des sujets différents ?
voilà-- mais je vais te dire que quand j'écris un poème, c'est rapide et sans rature-  tout le récit de jeff, en prose, est une façon de dire ce que je pense...
Merci, Françoise !!!

Christine Brunet
www.christine-brunet.com

Publié dans interview

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Rolande Michel a lu E16 de Christine Brunet

Publié le par christine brunet /aloys

 

http://www.bandbsa.be/contes3/micheltete.jpg

 

Rolande Michel a lu E16 de Christine Brunet

 
 
Amateurs de bons thrillers, voici certes un roman qui dépassera toutes vos attentes !
Dans un style à la fois sobre, vivant et précis, Christine Brunet nous "embarque" dans une enquête aux rebondissements inattendus menée de main de maître par Axelle de Montfermy et son équipe.

 
A la suite de macabres découvertes, Axelle nous entraîne dans un milieu interpellant où évoluent policiers, flics ripous, anciens activistes de l'IRA, proxénètes et trafiquants de drogue.

 
A la recherche de la vérité, capable de faire abstraction de ses états d'âme, Axelle flirteE16--1-.jpg avec le danger et court mille risques que le lecteur ne peut s'empêcher de partager.

 
A sa suite, nous explorons les égouts de Londres, véritable lieu de prédilection d'un criminel.


Qui est-il ? Quels sont ses mobiles ? 


S'agit-il de crimes crapuleux inexplicables, de vengeances ? Ou ces crimes sont-ils imputables à un psychopathe ? Autant de suppositions que nous sommes amenés à envisager avant d'en arriver à une conclusion dont notre imagination ne sortira pas indemne.   

 

Rolande Michel

 

http://www.bandbsa.be/contes3/jeanne.jpg

Publié dans Fiche de lecture

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Fiche du roman de François Ucedo, Le grand vaisseau qui va à Manissa

Publié le par christine brunet /aloys

Fiche manissa

Publié dans fiche auteur

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Christine Brunet a lu "Par la fenêtre" d'Alain Delestienne

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

ma photo

 

 

 

J’ai lu « Par la fenêtre », d’Alain Delestienne

 

 

Comment vous parler de ce très court roman d’Alain Delestienne ? Voilà des semaines que je l’ai lu… quelques heures seulement que je l’ai re-parcouru : pas parce que je ne me souvenais plus de l’histoire mais bien pour me replonger dans son ambiance.

 

La première de couverture est bien choisie, une invitation poétique, une invitation au rêve.

 

http://www.bandbsa.be/contes3/parfenetre.jpgPar la fenêtre est une tranche de vie, celle d’Henri, un ancien instituteur, solitaire, rêveur, qui vit sa vie au travers de la nature qui l’entoure et l’inspire, respire au fil des saisons qui défilent. Un évènement va rompre le cours de sa vie et le rapprocher de l’humain. Lequel ? Je vous invite à le découvrir...

 

Une jolie écriture et de belles descriptions nous entraînent dans le quotidien d’un être curieux de tout mais que son corps abandonne peu à peu. On connaît tous un « Henri », ce qui fait que ce personnage nous interpelle dans sa normalité et ses faiblesses.  

 

Ne vous attendez pas à des aventures palpitantes, des retournements de situation : cette longue nouvelle nous ramène à nous, tout simplement.

 

Petite originalité à chaque fin de chapitre, une pirouette de l’auteur qui interpelle le lecteur et s’amuse en quelques mots comme s’il voulait, ainsi, le tirer de sa rêverie.

 

Voilà un livre qui ressemble furieusement à son auteur ! 

 

 

 

Christine Brunet

www.christine-brunet.com

 

Couverture Nid page 1

Publié dans Fiche de lecture

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Des articles de journaux pour les auteurs Chloé des lys

Publié le par christine brunet /aloys

P1080118.JPGcarabintelepro.jpg

Publié dans articles

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