Valérie Velle est née le 19 janvier 1971 à Bruxelles, où elle a grandi. Elle a étudié le chant au Jazz studio à Anvers, où elle a vécu durant 7 ans , ainsi que les percussions afro - cubaines à La Havane. Elle s’est produite dans différents groupes de 1992 à 2001. Après la naissance de son fils , elle a repris des études d’assistance sociale et a ensuite travaillé dans différents centres de santé mentale à Bruxelles. Depuis 2012, elle se consacre essentiellement à ses passions, la musique, l’écriture, les animaux et la nage. Elle a vécu dans le sud de l’Italie à laquelle elle reste très attachée et où elle se rend régulièrement mais réside désormais la majeure partie du temps à Bruxelles.
« Les Yeux Tournés vers la Mer » est son premier roman.
Extrait :
« J’aime ses fonds, sa surface, j’aime sa caresse sur ma peau, son sel qui fripe mes lèvres et guérit mes blessures. J’aime par-dessus tout son mouvement perpétuel, sa respiration, sa force. »
Résumé :
Durant toute son enfance, Salomé n’a qu’une idée en tête, fuir ses parents. Cette perspective l’aide à supporter l’insupportable. Elle les quitte le matin même de son dix-huitième anniversaire. Mais partir, même loin, n’efface rien … Il va falloir faire avec ce qu’elle a reçu, même si le bagage s’avère intransportable.
Le temps est venu de défaire la lourde valise et d’y découvrir l’histoire de Salomé, sans le moindre fard. Celle-mise déroule en deux temps. Le passé y est raconté sous forme d’&échanges sur le divan d’un psychanalyste, tandis que de réguliers sauts dans le présent permettent au lecteur de suivre le cheminement du livre, au fur et à mesure de sa rédaction. Salomé y parle d’une enfance atypique et très chahutée, de tumultueux amours passés ainsi que d’une longue et étrange psychanalyse pleine de rebondissements. Le présent, quant à lui, est à l’image de la narratrice, extrême, intransigeant, gorgé de craintes et d’espoirs.
Jef Deblonde est né le 21 juin 1980 à Uccle (Bruxelles). Son apprentissage scolaire tant en primaire qu’en début secondaire est difficile. À 16 ans, il commence la guitare et découvre les chansons de Jacques Brel. L’attrait pour la langue française et les jeux de mots apparaît dès lors. La flamme de la poésie est lancée. À 18 ans, il écrit son premier poème. Son diplôme secondaire finalement obtenu, il entame des études de communication à l’Université libre de Bruxelles. Sa soif d’écriture s’y développe au fur et à mesure des exercices stylistiques proposés par le professeur Thomas Gergely. C’est à la suite de ses études supérieures que Jef entame ses premiers projets d’écriture poétique. En 2008, il s’associe à son père, peintre et dessinateur, et entame un dialogue artistique dans lequel la poésie viendra répondre aux œuvres picturales. Cette entente familiale aboutira sur la création du livre « Ut pictura poesis ».
En 2009, la poésie de Jef prend une tournure politique et se dévoile en plein air, apposée à la craie sur les blocs de parpaings condamnant l’accès à une cinquantaine de maisons sociales du quartier de la Roue à Anderlecht. En 2014, le projet remporte le prix du jury d’un concours de poésie organisé par la Bibliothèque Royale de Bruxelles. En 2018, trois photos sur bâches représentant les poèmes sont exposées lors de l’exposition REVLT "les artistes belges se manifestent" au Centre Vanderborght à Bruxelles. La même année, ces bâches ainsi que d’autres photos font également l’objet d’une exposition au Centre culturel d’Anderlecht. En 2020, le livret « poésies passe-portes » est publié aux Editions Chloé des Lys. Il est préfacé par Laurence Vielle, poète nationale belge de 2016 à 2018.
En 2018, Jef entame le projet poétique « Arbroésies ». Toujours animé de cette envie de décloisonner les mots et de les partager au grand jour, ce sont désormais sur des troncs de hêtres qu’il inscrit ses mots de craie. La forêt devient son second lieu de résidence et ses écritures s’accrochent à l’éphémère, imitant le temps du cycle végétal. En 2020, les « Arbroésies » se déclinent sous forme d’un livret.
La musique et l’apprentissage de la guitare ont toujours fait partie intégrante de l’univers de Jef. Il compte une vingtaine de chansons à son répertoire.
Site web : jefdeblonde.weebly.com
Introduction :
À l'origine du projet "La Roue, quartier des mots", Jef Deblonde poursuit l'impulsion déclenchée lors de la journée du 28 Février 2013 et la collaboration avec le Passa Porta, Maison Internationale des Littératures à Bruxelles.
C'est désormais avec ses poésies que l'auteur tapisse de craie les portes des maisons murées de la cité jardins de la Roue à Anderlecht.
Cloisonnées pour cause de squattage et de non conformité, ces demeures prennent dès lors allure de cimaise. Le quartier se transforme en espace de jeu laissant place à tous les possibles. Le but étant de redéfinir l'aspect négatif et répulsif transporté par ces blocs empêchant le passage.
La poésie rend possible le passage de la porte. Passage éphémère ouvert le temps d'un baiser de craie
Copywriter au service publicité/promotion de Avon Cosmetics Belgium
Evolution de carrière au sein de la Direction commerciale de Total Belgique-Luxembourg
Dernière fonction occupée : Communication & Special Events Manager
Situation actuelle : retraité actif – activités bénévoles au sein de diverses associations caritatives.
Résumé
Août 1789. La lame de fond générée par la Révolution française provoque des remous jusqu’au cœur des Pays-Bas autrichiens et de la Principauté de Liège. Celle-ci supporte de plus en plus mal l’absolutisme de son prince-évêque, ceux-là sont opprimés par le despotisme centralisateur de Joseph II…
Inspiré d’une collection d’archives familiales, ce roman balaie la période 1789-1830, ces quarante années tumultueuses qui ont marqué la gestation de la Belgique. Il est subdivisé en trois parties :
- Les Autrichiens – époque de Renier
- Les Français – époque de Maximilien
- Les Hollandais – époque de Nicolas
De la bataille de Ramillies qui a laissé des traces à la ferme de Morivaulx jusqu’à la révolution brabançonne de 1790, des soulèvements du peuple liégeois jusqu’à la victoire du général Dumouriez à Jemappes, de la déroute de ce dernier à Neerwinden au triomphe de l’impétueux général Jourdan à Fleurus, de l’annexion à la République française à la chute de l’Empire, de l’enfer de Waterloo aux journées de septembre 1830. Comment les populations de l’époque ont-elles vécu ces temps agités ? Dans le cas présent, comment trois générations de fermiers évoluant dans un univers clos, éloigné des villes importantes et des grandes voies de circulation, ont-elles appréhendé ces événements ? De quelle manière ces hommes ont-ils été informés, alors qu’ils ne disposaient d’aucun des moyens de communication que nous connaissons aujourd’hui, si ce n’est de quelques courroies de transmission aléatoires : récits de voyageurs, rumeurs et « on-dit » qui constituaient, pour ainsi dire, les seuls médias de l’époque ?
D’éminents historiens ont analysé cette période avec brio. N’étant pas historien, mon propos ne se situait pas à ce niveau. En utilisant un autre angle de vue, j’ai tenté de répondre à ces questions en mettant en scène des « petites gens » dans le cadre de leur vie quotidienne qui fut, inévitablement, bouleversée par les événements dont ils furent les acteurs involontaires ou, à tout le moins, les spectateurs impuissants.
Extrait :
... La moisson de l’été 1790 fut abondante. A Morivaulx, les conditions climatiques aidant, on prit la mesure des effets positifs des techniques de culture intensive imposées par l’intendant Coulon.
La récolte se terminait quand des agents recruteurs arrivèrent au village, accompagnés par une escorte de volontaires en armes. Ils frappèrent aux portes de chaque maison, invitant les hommes en âge de prendre les armes à se rassembler sur la place publique, à l’appel du tocsin.
Quand il sonna, vers deux heures de l’après-midi, Maximilien s’y rendit en compagnie de Simon, plus par curiosité que par intérêt. Il constata que tous les jeunes gens du village étaient là. Il y avait également pas mal d’hommes d’âge mûr et quelques femmes, déterminées à éviter que leur mari ne commette une bêtise.
Les recruteurs s’installèrent derrière des tréteaux sur lesquels étaient disposés des registres, des flacons d’encre et de longues plumes d’oie. Deux hommes armés de fusils se tenaient derrière celui qui était assis à l’extrémité. Ce dernier ouvrit un coffret à couvercle semi-circulaire dans lequel étaient rangées des bourses en tissu. Tous étaient revêtus de l’uniforme de l’armée Belgique. L’un d’eux monta sur la charrette qui avait véhiculé le matériel. Il leva le bras pour imposer le silence.
- Hommes de Villers-la-Chaussée, harangua-t-il, la Patrie en danger a besoin de vous. Les Autrichiens se font à nouveau menaçants. A plusieurs reprises, des escarmouches ont sondé nos résistances, mais, chaque fois, l’ennemi a été repoussé. Nous savons que l’empereur autrichien est en train de rassembler une armée pour reconquérir nos provinces. Nous risquons donc de retomber sous le joug de Vienne. Enrôlez-vous aujourd’hui. Venez renforcer l’armée des Etats-Belgiques Unis. Avec vous, nous serons invincibles. Nous vous proposons un engagement limité à trois semaines. Nous vous offrons armes et bagages, une nourriture abondante et une solde de huit sous par jour, payable pour moitié immédiatement par l’officier payeur ici présent. Approchez, les registres sont ouverts.
Parmi les hommes en âge de s’enrôler, on se concertait. La solde était alléchante, surtout qu’une partie était payée tout de suite. On vit la petite Marie Lemans, se fâcher toute rouge à l’encontre de son mari, le gros Maturin Fossion, ce benêt qui, de sa vie, n’avait jamais tenu un fusil et qui était juste bon à guider les bœufs.
Ce fut Gérald, le fils aîné de la veuve Biernaux, qui s’avança le premier. Plusieurs le suivirent, tandis que quelques femmes fondaient en sanglots. Il y eut notamment Félicien Delmelle, le fils de François et de Thérèse qui étaient journaliers à Morivaulx, Auguste Soquet, le cousin de Jeanne, une des servantes de la ferme, Julien, le neveu de François Lemoine, le rebouteux… En tout, ils furent neuf à signer….
Née en décembre 1973, Christelle Legros aime ses trois filles, la pluie, les fleurs et les livres, et son compagnon. Licenciée en philologie romane, elle se consacre à la relecture via son projet La Plume alerte !
Résumé
Histoire d’une passion sage qui se déroule lentement, délicatement, du début jusqu’à sa fin, au travers de courts textes, et qui veut dire ce qu’elle n’a pas dit.
Une fois le bateau à l’ancre, nous plongeons en sautant par l’arrière en maintenant le masque devant les yeux et le nez. L’eau est à 25 degrés. Je flotte. J’ajuste, place mon respirateur sur ma bouche, enlève l’oxygène de mon gilet. Le poids fait le reste. Nous longeons une corde jusqu’à 14 mètres de profondeur. J’équilibre la pression dans mes oreilles. J’inspire et expire. Les bulles s’échappent en un bruit d’air qui se mélange à l’eau vers la surface. Alors que la relaxation s’opère au fond de moi, je prends conscience de l’espace, du bleu, de la visibilité et du silence oppressant teinté de bruit camouflé. Quelle expérience ! Je retiens un cri de surprise lorsqu’au fond de l’eau un requin gris et blanc d’un mètre cinquante s’éloigne en frôlant le sable.
Biographie :
Avant son voyage en Australie, Coraline Buchet était puéricultrice à Bruxelles, à la recherche du sens de sa vie. Passionnée de voyages et d’une vie dans le présent, ses décisions sont prises dans l’instant suivant les « signes ». Elle vit à présent en Nouvelle-Zélande où elle partage sa vie entre permaculture, écriture et alpinisme.
Résumé de livre :
Tu me rejoins en Australie ?’- Il suffit d’une question pour changer une vie. Une petite Belge en Australie suit Coraline pas à pas hors de sa zone de confort. Le parapente, l’escalade et les road trips la guident dans son besoin de liberté. Deux années de voyage comme remède aux peurs et aux doutes. Six mois dans l’Outback désertique. Vivez les paysages de la terre rouge à travers une histoire humaine et naturelle. Découvrez comment une goutte d’eau de pluie peut faire renaître l’espoir…
Le lancement d’un second numéro est toujours un moment particulier. C’est le moment où le
navire, après avoir quitté le quai, s’engage pour un voyage qu’on espère sans fin.
Une revue de poésie, une de plus, diront certains.
Certes, mais elle a une particularité : elle est le fruit d’une collaboration entre une bibliothèque et
une maison d’édition toutes deux situées en Wallonie Picarde.
La revue se veut ouverte sur le monde et ce pari semble réussi pour ce second numéro vu que des
auteurs belges, français, mais aussi du continent africain, nous ont envoyé leur texte.
La sélection a été rude car pour ce second numéro, le nombre de textes réceptionnés est allé bien
au-delà de nos espérances.
Je vous invite dès lors à monter à bord, à vous laisser emmener vers des destinations inconnues, et
surtout à prendre beaucoup de plaisir lors de vos découvertes. Car à côté des autoroutes, il y a
également des chemins de campagne qui valent le détour…
L’auteur écrit depuis ses premières amours, ce qui laisse à penser que l’écriture, pour le coup, est une sorte de travail de deuil. Ou, pour le dire autrement, parce que les femmes l’y conduisent. Il y a là comme un réel indicible, un incontournable.
Résumé
Narrateur de merde,
Le fait que vous écrivez sous l'emprise de l'alcool, de la drogue et du sexe dégoûtant ne vous excuse en rien. Cessez-donc de projeter sur vos personnages de roman, votre goût pour le stupre et la décadence, de les identifier à votre nature perverse et salace. Mon obsession pour la propreté exclut la présence chez moi d'une blatte. Ma maniaquerie pour l'ordre ne supporte pas des murs détapissés et des vêtements qui gisent.
Extraits
Durant quelques semaines, nos deux amants fixèrent leur désir de chaque côté d'une cornée d'amour, en image inversée sur la rétine de l'autre-distance focale assurée.
Juliette désirait un enfant sans se marier, Laurent voulait épouser Juliette mais n'envisageait pas une paternité.
Cette période d'optique amoureuse trouble cessa après que Juliette opéra un habile changement d'angle. Plutôt que d'asséner son désir d'enfant, elle dit à Laurent « Je te donnerai un fils ou une fille dont tu seras fier. »
Alain CHARLES habite Baudour et exerce la profession d’ingénieur dans une société de construction en Wallonie picarde. Il complète l’esprit logique et cartésien imposé par son travail par le fantasque, l’imaginaire, la liberté de la littérature. En 2018, il publiait «Continuum», son premier recueil de nouvelles, et en 2020, «Chronicovids», textes brefs et chronologiques sur la pandémie du Covid-19. «Le Serénateur» est son premier roman.
Résumé
Il était une fois une île, son veilleur, et une originale et cocasse sorcière, au large du vieux continent, les plages de la mer du Nord, ou ailleurs, comme il vous plaira.
C’est un roman d’ambiance, d’atmosphère, de climat, le ciel et la mer sont perpétuellement de cendre, il pleuvra, grêlera et la tempête soufflera.
C’est un roman de mystère, d’allégorie, de cabale, trois navires sans pavillon voguent en haute mer, un enfant nu et inconscient est retrouvé sur une plage.
C’est le roman d’une jeune femme éprouvée, élégante, intrépide; de villageois de Panurge, envieux, jaloux, couards, et de leur meneur ivre; d’une demoiselle dévouée, espiègle, insolente, amoureuse.
C’est un roman d’attente, de désirs, de promesses, d’espérance, un jour nouveau arrivera, le soleil brillera, le ciel deviendra serein.
C’est un roman d’amitié et d’amour, une femme et un enfant, une sibylle et un vieux sage, deux adolescents, un amant fugitif.
Courts extraits ( 3 )
Il tira les rideaux de la fenêtre de la chambre qui donnait vers la mer et constata que le ciel ne reflétait que brume épaisse, brouée poisseuse, grisaille métallique et mélancolique. Ce ciel monotone, proche de l’obscurité, exprimait la tristesse et l’accablement, un temps de cafard et d’angoisse qui ne l’aiderait pas à atténuer sa déprime et son asthénie. Mais, Trevor était le veilleur et il lui revenait d’accomplir le travail pour lequel les citoyens de cette bourgade isolée le rémunéraient.
….
Trevor et Maïka s’étaient approchés de la mer et regardaient l’horizon. Les flammes, derrière eux, dessinaient leurs ombres sur l’eau calme, mais les flots demeuraient silencieux, et le ciel noir. Aucun bateau ne venait vers eux.
Quand il ne resta plus qu’un amas de braises rougeoyantes, Salverio reprit sa place sur son palanquin, décidé à retourner au village. Trevor et Maïka s’étaient assis près du foyer, leurs visages marqués par la fatigue et encore plus, par la déception.
…..
— Mais, que deviendras-tu?
— Je ne suis qu’une sorcière, une vieille donzelle gironde avec des paupières en capote de fiacre, la tête près du bonnet et souvent fagotée comme l’as de pique, Salverio, mon petit cœur d’amadou, j’ai l’honneur de t’annoncer, je deviendrai la belle au bois dormant.
Salverio ne sourit pas, la situation était grave, tragique, sauvage, mais Arzhela continua à discourir, sur un ton guilleret et plaisantin pour tenter de dédramatiser.