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Sam Guetof nous présente son roman "T'oubier"

Publié le par christine brunet /aloys

Sam Guetof est née à Charleroi en 1990. Diplômée en criminologie à l’âge de 25 ans, elle décide de se spécialiser dans le domaine des violences conjugales. Grande rêveuse et passionnée de lecture, c’est très jeune qu’elle choisit l’écriture comme moyen d’expression pour donner vie aux histoires qui foisonnent dans sa tête. « T’oublier » est le premier roman qu’elle ose publier.

 

Résumé

La nuit du 10 février 2012, Sarah Willard, brillante étudiante en criminologie à l’Université de Liège, est agressée sur son campus par un homme qui la traque depuis plusieurs mois. Pourtant, quelques jours plus tard, elle n’en garde aucun souvenir. Mais très vite, une image oppressante va faire irruption dans son esprit : celle d’un étrange homme masqué. Persuadée qu’il est la clé du mystère de son amnésie, Sarah va tout mettre en œuvre pour essayer de le retrouver, quitte à se mettre en danger. C’est alors qu’une rencontre salvatrice la poussera à se perdre dans une histoire passionnelle insensée. Mais si certains souvenirs peuvent rester éternellement cachés dans l’oubli, d’autres n’attendent que le bon moment pour ressurgir. Sarah finira-t-elle par découvrir l’abominable vérité à propos de celui qu’elle aime ? 

 

Extrait

Assis sur un banc la tête entre les mains, j’observe le blondinet entrer dans l’immeuble. Il a vraiment l’air con avec ses Vans, sa chemise à carreaux, ses cheveux en pétard et son pantalon trop grand. Qu’est-ce qu’elle lui trouve ? Elle vaut beaucoup mieux que ça. Elle qui est si brillante, si belle, trop belle. Les souvenirs de cette fois où elle était collée à moi dans ce bus me reviennent en tête. À nouveau, je sens l’odeur de son parfum noix de coco dans mes narines et me rappelle la douceur de ses cheveux bruns. C’est ce jour-là que j’ai su qu’elle serait la prochaine. Mais je devais être très prudent car la dernière fois ça aurait pu très mal tourner. J’ai eu de la chance, beaucoup de chance.

C’était il y a six mois, le temps file, c’est dingue. La fille s’appelait Sophie Grosjean, elle avait vingt-quatre ans et travaillait dans un magasin de chaussures dans un petit village de la Loire. Ce qui m’avait directement attiré, c’était ses yeux, ils étaient d’un bleu émeraude identique à celui de la mer des Caraïbes. Je voulais à tout prix les soumettre, les voir pleurer, me supplier. Je voulais que cet océan paisible se déchaîne sous l’effet de la peur. Et j’y suis parvenu, c’était si bon. Tout comme pour les autres, je l’avais observée durant plusieurs semaines. Devant son magasin, se trouvait un café-restaurant disposant d’une terrasse et d’un wifi pas trop pourri. En tant que webdesigner, je peux bosser de n’importe où grâce mon pc portable. J’ai donc aisément pu joindre l’utile à l’agréable en continuant à travailler tout en épiant ma proie. La petitesse de son village et de son cercle de connaissances avait fait de cette chasse la plus courte de toute. C’est d’ailleurs ça qui m’a poussé à être négligent.

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"Le début de rien", un nouvel ouvrage signé Vincent Knock

Publié le par christine brunet /aloys

Plongée dans l'esprit de Phil, Hugo, Alice, Dolorès et les autres, héros fiers et vulnérables. Leurs discussions enchaînent les lieux communs d'un langage en quête de vérité. Mais rien ne se passe vraiment. Et toutes leurs petites ambitions s'éventent mieux qu'une bière oubliée sur un coin de table. Signe annonciateur que la vie ne ressemble jamais à ce qu'on voudrait qu'elle soit. En fait, la vie ne ressemble jamais à rien.

 

Les errements d'une jeunesse paumée, en quête de sens, à Lille. Dans une ambiance rock'n'roll parfois sous acide, se succèdent des intrigues plus vraies que nature, c'est à dire multiples et avortées. S'agit-il de l'expérience ratée d'un observateur à la recherche du sens de la vie ou d'un roman-concept, rappelant le meilleur de Gregg Araki ?

Le portrait d’une génération coincée entre les modèles de réussite matérielle et l’envie de se réaliser vraiment. Le « modèle » de réussite sociale aurait-il fait son temps ?

 

Bio

Vincent KNOCK est né en 1973, de son propre aveu "pas au bon endroit, ni au bon moment". Titulaire de trucs universitaires très utiles pour gagner au Trivial Pursuit. Après des études supérieures fatigantes, il est devenu enseignant pour se reposer.

Il vit quelque part près de Lille, cette ville grise comme un rideau de classe de lycée technique qui continue de l'inspirer.

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La septième vague, un recueil de nouvelles signé Gauthier Hiernaux

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

Gauthier Hiernaux est un auteur belge francophone né à Mons en 1975 et résident à Bruxelles depuis les années 2000.
Il est licencié en langues et littératures romanes de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et possède une agrégation de l’enseignement supérieur.

C’est au cours de l’année 94 qu’il commence à échafauder l’univers de sa saga « l’Empire de la Nouvelle Ere », une uchronie en dix tomes. A ce jour, sept tomes sont parus chez l’éditeur belge Chloé des Lys.

Gauthier Hiernaux a également publié un triptyque de mini-récits (Tribu silencieuse, 2011), (Lucioles et Une Pie dans le ciel de Saigon, 2013).

En 2012, sort chez Cactus inébranlable, son premier thriller baptisé Mallaurig. L’année suivante, il participe au recueil de nouvelles érotiques Assortiment de crudités (2013) avec sa nouvelle « L’odeur du métal sur les doigts ».

Un second roman (policier, cette fois), La Fraternité des Atomes, voit le jour en 2014.

L’auteur a également sorti un recueil de nouvelles en 2023 intitulé La Septième vague dans lequel il nous parle des dérives de notre société actuelle. Un second recueil (Journal d’un cachalot) devrait sortir en 2024.

Depuis 2014, il s’est lancé dans l’écriture d’une fresque historique, narrant les aventures d’un groupe d’artistes sur les routes d’Italie après la grande peste du 14ème siècle. Quatre romans ont été écrits en 2023.

 

Extrait du livre

 

L’enfant a les yeux tellement écarquillés que sa mère se demande s’ils vont se détacher pour rouler sur le trottoir. Dans un cartoon, ça peut arriver, dans la vraie vie, c’est plutôt impossible.

Elle le traîne depuis qu’il est sorti de l’école, à la limite de l’horaire fixé par le personnel scolaire. À de nombreuses reprises, on l’a menacée que la prochaine fois, elle récupérerait Théo chez les flics. Malgré sa bonne volonté, Marina n’y arrive pas, elle a toujours quelque chose à faire en dernière minute avec le sentiment diffus que l’avenir de l’entreprise pour laquelle elle bosse depuis moins de deux ans en dépend. 

Même s’il a gardé longtemps le silence, Théo en veut à sa mère. Le sentiment d’abandon s’est développé au fil des semaines et il craint qu’un soir, elle ne vienne pas le rechercher. Dans son cerveau meurtri a germé l’idée que ce jour aurait lieu demain et il freine des quatre fers pour rentrer à la maison. Il refuse que commence son dernier jour avec sa maman. Il se dit que s’il ne dort pas, il aura une chance d’échapper à l’abandon. Les lumières sont déjà éteintes d’ailleurs.

Obligée de le traîner à sa suite, sa génitrice commence à perdre patience. Il lui faut encore faire les courses et préparer le repas, ce qui ne sera pas facile dans la pénombre. Ce soir, c’est le blackout, le jour du mois où les lumières de la ville sont éteintes pour sauver ce qui reste à sauver de la planète. Elle se félicite d’avoir pensé à prendre sa lampe frontale. Et puis – elle ne l’avouera pas devant lui, bien entendu – elle veut mettre Théo au lit assez tôt car elle aimerait connaître la suite de sa série, A Safer World. Ça, au moins, elle n’en sera pas privée par les écolos car elle a sauvé l’épisode hier soir sur son smartphone.

Alors qu’ils traversent une artère où un gigantesque bouchon est en train de se former, le gamin se fige devant un VivaVegan, le fastfood sain et éthique qui a supplanté ceux des bouffeurs de bidoche des années auparavant. L’arrêt a été tellement abrupt que Marina a perdu le contact avec la main de son gamin et a légèrement basculé en avant, emportée par son élan.

  • Mais quelle mouche te pique ? lance-t-elle à son fils, immobile sur le trottoir, bouche grande ouverte et tête levée. On doit rentrer avant le black…

C’est à ce moment qu’elle se fait la réflexion à propos de ses globes oculaires. Soudainement effrayée, elle songe que son gamin fait une crise d’épilepsie. Elle ne connaît pas grand-chose à cette affliction qu’on surnomme le « haut-mal », à part que d’illustres personnages comme Jules César et Napoléon en étaient affligés. Elle s’avance, de plus en plus inquiète, regrettant ses vilaines pensées et ses désirs devenus futiles, en direction de son rejeton. Alors qu’elle s’apprête à lui toucher la joue, celui-ci tend l’index vers le ciel.

  • Oh, le beau feu d’artifice !

Avant que sa mère suive des yeux la direction de son doigt, un hurlement arrête son mouvement.

Et malgré la circulation de cette fin de journée, elle entend très nettement ce bruit atroce qui la hantera jusqu’à son dernier souffle.

 

« Extrait de la nouvelle Adman »

 

Résumé

Un monde où circuler en voiture relève de l’exploit et manger de la viande est criminel, des ultra-féministes traquant les hommes, la publicité poussée à son paroxysme, des jeux télévisés de plus en plus cruels, des riches prêts à tout pour satisfaire leurs plaisirs,…

Le texte fait froid dans le dos, sans doute parce que la septième vague peut être le futur que nous nous préparons.

Voilà ce qui vous attend si vous ouvrez ce recueil.

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"Temps Zéro", le nouveau recueil signé Laurent Dumortier

Publié le par christine brunet /aloys

 

Résumé : 

Le temps qui passe, qui s’écoule, qui nous échappe. 

Des variations poétiques.

« C’est décembre en été »

 

La biographie d’auteur

L’auteur, membre de l’Association Royale des Ecrivains Wallons, a déjà publié plusieurs romans, recueils de nouvelles, ainsi que recueils de poésie. Il collabore en outre à diverses revues et forums littéraires. Plusieurs revues littéraires internationales ont en outre publié plusieurs de ses nouvelles...

 

Extrait

Temps zéro

 

La tête levée vers les étoiles

La nuit est belle

Je vois des vaisseaux à voile

 

Dans ces brumes de solitude

Je rêve de voguer

Vers une douce quiétude

 

Voler là-haut

Vers ce lointain écho

C'est reprendre ab initio

Vers le temps zéro

 

Se fondre dans le néant

Clôturer le décompte

 Avant de rejoindre les absents

 

Perdu dans cette immensité

Je perçois comme une intensité

Et depuis ce vaisseau à voiles

J’aperçois ton visage baigné par les larmes…

 

Voler tout là-haut

Vers cet écho

C'était reprendre ab initio

Vers le temps zéro

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Sophie Wilmotte nous présente son ouvrage "Vieilles oui, angéliques non !"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie:

 

Sophie Wilmotte est née à Genval cadette de son frère en juillet 1975.

Elle est joyeuse, drôle, râleuse, exigeante, créative, maniaque, imaginative, organisée, obstinée, chiante, capricieuse, bavarde et hyperactive.

Elle a entreprit des études d’infirmière, parce qu’elle aime les contacts humains.

Elle se spécialise ensuite en santé mentale et psychiatrie et commence sa carrière dans un hôpital psychiatrique.

Elle part s’installer dans le Condroz à Hamois. Elle a la grande chance d’être la maman de deux enfants.

Elle apprécie les romans écrits avec tendresse et simplicité, elle aime raconter et commence donc à écrire.

 

 

Résumé du livre

 

Dans la maison de repos « Le dernier printemps ». Josephine, une vieille dame de caractère raconte avec humour et transparence les aléas physiques et psychologiques de la vieillesse. Elle détaille son environnement morose et pathétique.

Sa vraie histoire commence au moment où elle fait la rencontre de trois autres femmes aux antipodes de sa personnalité. Louise, gracieuse et sophistiquée. Maria, douce et réservée. Et enfin Thaïs, hippie et joviale.

A quatre, elles s’enivrent et fument du cannabis en espérant profiter à fond du temps qu’il leur reste.

Elles cultivent d’ailleurs leur propre production de cannabis dans les caves de l’établissement.

La directrice, Madame Vieilledent est abominable. Elle impose des règles strictes et infondées toute l’année. Comme par exemple, le fait qu’il est interdit de réserver des tables pour dîner avec les personnes de leur choix.

Le quatuor décide donc d’organiser une manifestation seins nus et flanquées de calicots dans les couloirs du home. Et ce, afin d’obtenir gain de cause.

Les activités avilissantes proposées sont très loin d’être la panacée. Elles élaborent donc une petite fugue à la mer afin de combler leur envie soudaine de moules/frites.

Une fois rendues, les hôtels, les restaurants, le cuistax, les magasins et le casino leur tendent les bras.

Maria accompagnée par la chance du débutant gagne une énorme somme d’argent aux machines à sous. Ce qui leur permet de fêter leur escapade en grandes pompes dans un restaurant renommé. Mais, une fois saoule, Maria tombe du comptoir et se fracture le col du fémur.

De retour, la Vieilledent ressert encore la vis pourtant déjà bien scellée.

Les quatre amies subissent ensuite leur « bêtise », mais aussi la proximité avec les autres pensionnaires tous aussi gâteux et pathologiques les uns que les autres. Elles tentent de se faire oublier.

Vient Noël et sa farandole de clichés mal placés, période propice aux bonnes idées. Pour pimenter un peu, elles élaborent une élection de Miss Vieillotte et Mister Vieillard.

Le spectacle s’avère surprenant et sensationnel. Mais c’est sans compter sur la détestable commandante qui s’empare de la caisse des bénéfices.

Ulcérée, la bande de viocs met un plan d’attaque sur pied. Il est alors question de faire tomber la direction pour culture et deal de cannabis. Le plan adroitement ficelé fonctionne tellement bien que la patronne est arrêtée non seulement pour production et deal, mais également pour détournement de fonds.

Maria propose d’investir son pactole gagné dans le home et y place à la tête leur infirmière préférée.

Des nouvelles activités bien plus intéressantes et ressourçantes ainsi qu’une organisation attractive voient le jour. Et ce, au bonheur des pensionnés.

Mais Josephine, fatiguée par les derniers évènements, s’éteint discrètement un matin. Elle laisse trois amies chères à son coeur, mais s’en va sans regret ni remord et un sourire aux lèvres.

 

Court extrait du livre:

 

 

Ce matin là, j’ai droit à l’infirmière Margaux,… super gentille, mais neuneu à souhait, elle me parle à la troisième personne et je ne supporte pas ça…

- Bonjour Madame Josephine, alors on a bien dormi ?? On va aller déjeuner ?? On a bien pris son traitement ? Est-ce qu’on a été à selles ?… .

Lorsqu’elle s’adresse à moi, j’ai l’impression d’être un nourrisson… En plus, elle a une petite voix fluette et grinçante carrément infantilisante. Elle a des couettes,… pour vous dire, et un pin’s  « j’aime mon métier » collé sur la poitrine… pffff, pathétique. Et tout ça en ouvrant les rideaux d’un coup sec, alors que le soleil me pique les yeux… ça doit être ma cuite de la veille, mes pupilles sont encore dilatées à souhait. Ce qui ne m’empêchera pas de converser un peu avec mon passereau préféré, alias Nico.

Et c’est tous les jours le même cirque, pas moyen de se réveiller à son aise…

Les maisons de retraite, c’est comme les hôtels. Au début, tout est profitable et agréable. Se faire chouchouter, laisser les autres faire à votre place,… Ensuite, ça lasse très vite, toujours les mêmes menus de semaine en semaine, toujours les mêmes personnes à croiser, et qu’on n’a même pas pu choisir soi-même, les mêmes couloirs, les mêmes odeurs… ça c’est le pire !!!

Toutes les journées se suivent et se ressemblent…

Un home c’est une fortification ou une prison, mais avec un peu plus de contacts avec l’extérieur. Centré malgré tout sur lui-même. Si vous y rentrez, vous n’en sortez plus ou les pieds devant. Et ce n’est pas pour aller très loin, puisque la « chambre mortuaire » trône au milieu du jardin. Encourageant n’est-ce pas ? Cela nous rappelle tous les jours que c’est bien là que nous allons tous terminer.

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Charlotte Dubost nous présente son ouvrage "Un des astres"

Publié le par christine brunet /aloys

27 années de vie derrière moi à l’heure de cette publication. Ça fait trois ans que j’ai bouclé mes études, entre Paris et Montréal. Maintenant je fais ce que je veux. Principalement, je me balade et je griffonne des trucs dans des carnets. Sinon j’aime faire de la roue Cyr dans la rue (c’est une discipline de cirque). J’aime danser. J’aime les belles parties d’échecs. J’aime que les jours ne soient jamais pareils. J’aime choisir. J’aime les paysages qui défilent. Et je voue un culte aux félidés.

 

Résumé :

 

Viens voir.

C’est un désastre je t’assure.

C’est pour ça qu’on ne peut pas aller se coucher.

Tu sens comme ça irradie ?

Il faut rester debout.

C’est un désastre et la nuit est bien trop belle pour fermer les yeux.

Peut-être que le sommeil finira par nous prendre.

J’ai fait couler l’encre pour baliser le chemin.

 

Extrait :

 

Viens on s’en va

Avec nos doutes

Pour s’oublier dans les bandes blanches qui défilent le long d’une route

 

Viens on s’en va, on s’évapore

Comme la brume qu’emporte l’aurore

Cueillies au réveil

Par le soleil

 

Viens on s’en va

Là où y’a plus de comptes à rendre

Ni de besoin de prétendre

Là où on brisera les verrous

Des rôles qu’on joue

Publié dans Présentation

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Ani Sedent a lu "La colonie NT5" de Dan Berthod

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

S.F et mystère, voilà le mélange qui m’a donné envie de découvrir « La colonie NT5 » de Dan Berthod.

  La Terre sur le déclin, l’humanité condamnée se tourne vers la colonisation d’un autre monde.  Tout se passe bien jusqu’à ce qu’un évènement imprévu vienne  bouleverser la vie des colons.  Voici, en gros, le début de cette aventure.

  Je ne sais pas pourquoi, au départ, je m’attendais à quelque chose du style « Outland » (film de 1981 avec Sean Connery), mais je me suis rapidement rendue compte qu’une quelconque ressemblance ne le devrait qu’à ma seule imagination.  Nous ne sommes pas ici dans des colonies minières plus ou moins proches de la terre mais dans de petites structures disséminées sur une lointaine, très lointaine planète dont le but est non seulement de perpétuer la race humaine, mais aussi une certaine idée de la civilisation.

  Ce roman, bien construit, sent la S.F. intelligente où philosophie et psychologie font leur trou de belle manière, sans être gênés par la touche psychédélique promise par l’auteur (et présente, comme un effet spécial bien utilisé).

  Un premier tome réussi.

 

Ani Sedent

 

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Félicitations aux auteurs des Éditions Chloé des Lys qui ont cartonné lors du concours POE’VIES 2022- Un article signé Carine-Laure Desguin

Publié le par christine brunet /aloys

 

  

Félicitations aux auteurs des Éditions Chloé des Lys qui ont cartonné lors du concours POE’VIES 2022 dont le thème était LE TEMPS.  Le jury était composé de Françoise Lison-Leroy, Laurent Harduin, Jef Deblonde et Carine-Laure Desguin.

   Le jury orchestré par l’organisatrice Marie den Baës (alias La petite Marie) a sélectionné cent textes parmi les six cent quarante-neuf textes arrivés des quatre coins de la planète ! Oui, vous avez bien lu, six cent quarante-neuf textes ! De Roumanie, du Chili, des States, du Gabon, du Canada, de l’Ile de la Réunion, etc.

   Merci à Marie den Baës pour toute cette organisation !

   Et encore félicitations aux auteurs des cent textes retenus et tout particulièrement aux auteurs des Éditions Chloé des Lys :

  • Laurent Dumortier, RESPIRER LA VAGUE
  • Micheline Boland, PASSE LE TEMPS
  • Gaëtan Debiève, AUTOMNE
  • Bernadette Gérard-Vroman, EN SUSPENSION
  • Antonia Iliescu, SAISONS

 

   Pour rappel, lors de l’édition précédente du concours POE’VIES, le texte de Jef Deblonde, REFLET, a reçu le prix de l’Inédit et celui de Carine-Laure Desguin, ŒIL NU DEVANT, le prix de la Musicalité.

On attend avec impatience les résultats de la prochaine édition et encore merci à Marie den Baës pour toute cette organisation !

 

Carine-Laure Desguin

http://carineldesguin.canalblog.com    

 

Publié dans Présentation, Poésie, articles

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Un trailer pour notre collectif "Tribulations d'auteurs" que vous pouvez déjà commander en avant-première !

Publié le par christine brunet /aloys

En avant-première... Le collectif peut être d'ores et déjà commandé via le coin des auteurs pour les auteurs CDL ou m'envoyer un mail pour les auteurs non CDL (je le ferai passer)...

https://youtu.be/9_MSBb9yHrI

Publié dans vidéo

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Christina Prévi a lu "Pourvu qu'il pleuve" de Bernard Depelchin

Publié le par christine brunet /aloys

 

Un souvenir subit surgit, comme un rappel à l’ordre d’un amour d’enfance oublié, qui va prendre toute la place.

Il veut revoir Anna, ne pense plus qu’à ça… Il la cherche, la retrouve, tombe en extase. Mais la réalité le rattrape ; il y a de part et d’autre, conjoint, famille, enfants, qui ont pris leur place.

Il s’est enlisé dans un parcours fade, sans audace. Revoir Anna l’a secoué, et l’imaginaire va prendre le relais, le propulser dans une dimension amoureuse.

Une lucidité douce-amère le pousse à analyser le comportement de ses semblables et de la société.

Il retrouve, heureusement, le dérivatif salvateur qui sera le baume au cœur de la dernière rencontre et c’est alors que, oui, pourvu qu’il pleuve !

 

Ce roman, riche de réflexions, d’émotions, m’a beaucoup plu !

 

Christina Previ(otto) 

 

Publié dans avis de lecteurs

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