« Ne t’es-tu jamais mis à la place de quelqu’un d’autre ?
En lisant cette histoire, je t’invite à te mettre à la place d’une infime partie de notre monde de géants, un tout petit grain de sable. »
Bio
Institutrice de la région de Charleroi, je suis souvent confrontée aux difficultés rencontrées par les enfants. Les « Apprent-histoires » essaient d’apporter un peu d’imaginaire dans les apprentissages.
Résumé
Les « Apprent-histoires » sont 4 petits textes qui donnent vie à des notions telles que la ponctuation, les lignes, les aiguilles de l’horloge ou encore l’importance de chacun dans ce monde de « grands ». Apprendre en laissant cours à son imagination.
FAITS D’HIVER, c’est 50 journaux de femmes (déjà publiées ou pas) dans un seul recueil. Et ce ne fut pas simple de réunir ces 50 femmes. On vous passe les désistements, les rajouts, etc.
Je suis donc très heureuse d’avoir embarqué dans cette aventure. Je n’étais pas trop « partante » car un journal reste un journal, une écriture quotidienne. Je n’étais pas certaine de pouvoir écrire chaque jour entre le 21 décembre 2021 et le 9 janvier 2022. Mais après deux ou trois jours, j’avais en moi l’écho de toutes ces pages écrites durant mon adolescence (eh oui, dans une autre vie, je fus une diariste acharnée).
Pour l’éditeur, Jacques Flament, ce fut un travail titanesque et je l’en remercie encore. Presque deux mois de travail, plus de deux millions de caractères, 560 pages au format A4 et au final … un ouvrage de près de deux kilos.
Voici un extrait de son avant-propos :
« (…) Un grand et long voyage avec des compagnes d’aventure d’horizons et de sensibilités pour le moins différentes, mais qui jamais ne m’ont laissé indifférent. (…)
Des certitudes, des interrogations, des appels au secours, des cris de bonheur, des aveux de solitude, de la poésie, de l’ironie, du factuel pur... le spectre, la panoplie des textes mis en œuvre sont étendus et reflètent finalement assez bien un panel diversifié de la société dans laquelle nous vivons, avec des femmes, de tout âge et de toute condition, dans les chroniques desquelles affleurent, en filigrane, espoirs ou désespoirs, bonheurs ou blessures, présence ou solitude, amour ou détresse. »
Pour acquérir cet ouvrage "collector", c'est ici :
Jérôme avait peur du noir et rien n'y faisait : pas plus les menaces que les encouragements, les cadeaux que les sourires.
Cela a commencé vers ses quatre ans. Ses parents avaient fêté le réveillon de Noël chez les voisins en le laissant seul. Oh, pas longtemps ! Papa ou Maman étaient venus toutes les heures et tout se passait bien jusqu'à minuit et quelques minutes, les vœux, l'échange des petits cadeaux, le champagne. Tout cela avait retardé la présence rassurante et Jérôme réveillé par le bruit s'était retrouvé tout seul. Bien sûr, il n'avait rien dit : à quatre ans on est grand et fort, mais le mal était fait.
Pas question d'aller dormir après dix heures du soir, pas de dancing avec les copains et les copines. À chaque occasion, Jérôme trouvait un bon prétexte.
La vie vous offre de ces cadeaux…Jérôme a rencontré Catherine qui tout comme lui a peur de la nuit. Ils se sont mariés, leurs deux enfants sont nés en plein jour et la famille est heureuse. Jérôme qui travaille pour un grand parfumeur vient de recevoir une promotion : créer un parfum pour un grand couturier, John Helaga. Il rencontre le maître qui lui donne des indications sur ce qu'il veut. Jérôme se met au travail. Pendant des semaines, il peaufine "son" bébé. Il rend visite au couturier et ils décident ensemble de la suite.
De petites touches en petites touches, le parfum s'améliore, devient plus subtil, plus fin, jusqu'au jour où il plaît à son créateur et à John Helaga. Reste à trouver un nom. On fait appel aux meilleurs publicistes. Rien, il n'en sort rien. C'est Jérôme qui propose : "Et si on l'appelait La Nuit ?"
Bingo ! John Helaga est emballé. Cela correspond parfaitement à sa prochaine collection qui fait la part belle à la couleur noire !
Succès! Formidable, génial, mariage réussi. Les titres des journaux sont enthousiastes. Jérôme et John, John et Jérôme, on ne parle que d'eux !
Croyez-moi, ou ne me croyez pas, depuis ce jour Jérôme n'a plus peur la nuit.
Patrick qui souffrait d'allergies avait l'intention de participer à une manifestation ayant pour objectif de défendre la liberté sanitaire et m'avait invitée à l'accompagner. Patrick refusait de se faire vacciner contre la covd-19, c'est ce qui le poussait à se joindre au rassemblement. Il m'avait dit : "J'espère juste qu'on pourra ainsi faire bouger les choses et qu'on ne s'en prendra plus à nos libertés en nous obligeant à présenter un pass sanitaire." J'avais rencontré Patrick au cours d'une soirée d'anniversaire chez des amis et j'étais tombée sous son charme. Très vite, nous avions débuté notre histoire. Patrick était un artiste : il faisait du théâtre et du chant choral, peignait et travaillait comme décorateur d'intérieur dans la petite entreprise de ses parents. Patrick manifestait un caractère calme et doux. Manifester à ses côtés ne me paraissait pas plus dangereux que de faire du shopping, d'aller nous balader ensemble le long d'une plage ou en forêt. J'avais donc décidé de l'accompagner.
Nous étions partis en train pour rejoindre une cohorte que j'imaginais aussi pacifique que nous. Certes, il y avait beaucoup de monde, certes des gens arboraient des pancartes et des banderoles, certes des gens martelaient "non à l'obligation vaccinale", "non à une dictature" ou jouaient du tambour pour attirer l'attention, certes des policiers encadraient le cortège laissant penser que des incidents pouvaient éventuellement survenir, mais j'étais loin d'imaginer la suite.
Je n'avais pas hurlé, chanté, sauté, couru… Je me contentais de marcher en tenant la main de Patrick qui commenta "C'est chouette, on est nombreux !" Je faisais partie de la masse anonyme et ordinaire.
Et puis la violence était venue, je ne sais d'où, je ne saurais dire comment. Elle était arrivée alors que la manifestation devait bientôt commencer à se disperser. Nous étions, en effet, quasiment à la fin du parcours lorsque j'avais aperçu des gens suspects. Certains étaient cagoulés et armés de gourdins. Ils entreprenaient de briser des vitres de voiture, mettaient des vitrines en morceaux et pillaient des boutiques. Comment aurais-je pu cautionner ces actes de violence ? Tout à coup, j'avais entendu crier "fils de pute de bourgeois" et à quelques mètres de nous j'avais vu tabasser un homme qui sortait d'une rue latérale.
Des policiers étaient rapidement apparus et étaient aussitôt intervenus. Je ne comprenais rien. Tout allait si vite. Qu'est-ce que je faisais là ? Patrick avait attrapé mon bras, m'avait entraînée avec lui sans que je prenne conscience ce qu'il se passait. J'avais reçu un coup sur la tête… Puis il y avait eu un trou rempli d'une brume épaisse… Plus tard, à ma sortie de l'hôpital, j'ai repassé en boucle la mauvaise scène qui avait été filmée avec un téléphone portable et qui pour moi n'est qu'une scène extraite d'un film noir, très noir…
Une autrice bilingue remporte le concours 'Je te poème'
Communiqué de presse | Flirt Flamand 2022 | 19-05-2022
On ne pouvait pas rêver mieux : Céline Delattre, une bilingue, remporte le concours de poésie de Flirt Flamand. C’est ce que les ambassadeurs Lize Spit et Thomas Gunzig ont annoncé jeudi 19 mai lors d’une soirée de clôture à la librairie Passa Porta. Âgée de 41 ans, Céline est née à Tournai, mais l’amour l’a entraînée à Courtrai, où elle habite actuellement. Avec son poème « Encre marine », elle a remporté le triple premier prix : une publication dans la revuePoëziekrantet une nuitée dans le studio de la résidence de Passa Porta en plein cœur de Bruxelles – et ce, sous des draps Flirt Flamand ornés de son propre poème.
Auteur Thomas Gunzig et le gagnant Céline Delattre (photo: Caroline Lessire)
Depuis 2019, Flirt Flamand forme le trait d’union entre nos littératures néerlandophone et francophone. En 2022, la poésie était le facteur de liaison entre les auteurs belges. Les lecteurs découvrent les auteurs et lecteurs qui vivent de l’autre côté de la frontière linguistique. Depuis deux ans, Lize Spit et Thomas Gunzig encouragent les aventures transfrontalières. Cette année, ils ont pris la plume pour écrire le premier et le dernier vers d’un poème, dans le cadre de ‘Je Te Poème’ un concours de poésie.
Avec ce poème, Céline n’en est pas à son coup d’essai. Elle a publié son premier recueil de poésie il y a vingt ans chez une petite maison d’édition de sa région natale, Chloé des Lys. Cinq autres recueils ont suivi, dont le dernier, intituléConjugaisons amères,a paru en 2021.
J’écris lentement. C’était aussi le cas pour ce concours. Le premier vers de Lize, “Une pieuvre a trois cœurs”, m’a entraînée à mon insu dans le monde sous-marin. Ce n’est qu’au tout dernier moment que j’ai achevé le poème en le débarrassant de ses clichés.
Céline Delattre, gagnant 'Je Te Poème'
Elle écrit et lit en français, mais est parfaitement bilingue. Même si elle avoue avoir « un côté sombre », elle est sensible à la beauté de la vie et se décrit comme quelqu’un qui a 'le soleil dans le cœur'. Son expérience professionnelle de travailleuse sociale et son empathie l’ont en partie inspirée pour écrire son poème. Céline a deux enfants, Aiko et Arthur, qui sont tous deux très fiers de leur maman. Anecdote amusante : Arthur doit son prénom à Arthur Rimbaud, le poète préféré de Céline.
Dix poèmes selectionnées
Lors de la soirée de clôture à la librairie Passa Porta, les cinq poètes néerlandophones et les cinq poètes francophones retenus dans la présélection ont lu leur œuvre, en compagnie de Lize Spit et de Thomas Gunzig, qui ont chaque fois déclamé leurs propres vers. Les meilleurs poèmes ont été sélectionnés avec soin par Patrick Peeters, chargé de mission en poésie et non-fiction chez Flanders Literature, Piet Joostens, traducteur littéraire, auteur et programmateur à la maison internationale des littératures Passa Porta, et Marie Noble, commissaire générale de la Foire du Livre de Bruxelles. (photo: Caroline Lessire)
Céline Delattre, autrice bilingue, a remporté ce jeudi le concours de poésie organisé par Flirt Flamand. Son prix lui a été remis par Lize Spit et Thomas Gunzig lors d’une cérémonie à la librairie Passa Porta.
Âgée de 41 ans, Céline est née à Tournai, mais l’amour l’a entraînée à Courtrai, où elle habite actuellement. Avec son poèmeEncre marine, elle a remporté le triple premier prix: une publication dans la revue Poëziekrant et une nuitée dans le studio de la résidence de Passa Porta en plein cœur de Bruxelles – et ce, sous des draps Flirt Flamand ornés de son propre poème.
Depuis 2019,Flirt Flamandforme un trait d’union entre nos littératures néerlandophone et francophone. Depuis deux ans,Lize SpitetThomas Gunzigencouragent les aventures transfrontalières. Cette année, ils ont pris la plume pour écrire le premier et le dernier vers d’un poème, dans le cadre du concours « Je Te Poème ». Plus de 700 participants ont complété ce poème en néerlandais et en français. 481 poètes néerlandophones et 234 poètes francophones ont pris la plume et décerné des cœurs aux poèmes des autres participants surflirtflamand.be.
Avec ce poème, Céline n’en est pas à son coup d’essai. Elle a publié son premier recueil de poésie il y a vingt ans chez une petite maison d’édition de sa région natale, Chloé des Lys. Cinq autres recueils ont suivi, dont le dernier, intituléConjugaisons amères, est paru en 2021.
Voici le poème de Céline Delattre, Lize Spit & Thomas Gunzig (traduction par Isabelle Bambust):
Encre marine
Une pieuvre a trois cœurs
Battant férocement, inlassablement
– Je n’ai qu’un coeur idiot
Battant excentrique,
A contre-courant
Les vagues incandescentes
Fracassent la ligne d’horizon
Le soleil ploie
Épaves ruisselantes
Lichens lumineux
Rendus à l’oubli
De noires étendues moutonneuses
Encre de Chine, encre marine
Une pieuvre
Trois coeurs
Neufs
Un coeur essoufflé, exsangue
Panse les plaies, ailes de papier
et quand l’un après l’autre ils se taisent,
la nuit tombe dans les fonds marins.
Marineblauwe inkt
Een octopus heeft drie harten
Hevig, onvermoeibaar kloppend
– Ik heb alleen een hart, getikt,
Buitenissig kloppend,
Tegen de stroom in
De gloeiende golven
Verbrijzelen de horizon
De zon kromt
Droppelende wrakken
Lichtende lichenen
In vergetelheid geraakt
Zwarte wollige vlakken
Chinese inkt, en marineblauw
Een octopus
drie harten
Onaangeroerd
Een uitgeput hart, buiten adem
Heelt de letsels, vlerken van papier
en als de een na de ander zwijgt,
valt de nacht op de bodem van de zee.
Un écrivain est quelqu’un dont l’obsession première est de faire en sorte que le mot et ce qu’il désigne ne fassent plus qu’un. Il vit toujours dans le fantasme que les mots donnent à la réalité son cadre. Et lorsque l’on a une seule idée en tête, se débarrasser de ses souvenirs d’enfance devenus des embrasements de douleur, noyer cette souffrance sans plaisir ni regret, il n’est pas étonnant que l’on choisisse les mots pour se proposer un autre monde.
Les mots font du trapèze, du fauteuil roulant, du youyou sur le fleuve, et bien d’autres choses encore, autrement plus sérieuses. Les mots font vivre les êtres. Et les mots créent un cosmos de substitution qui n’est pas simplement imaginaire. La littérature n’est pas seulement de l’ordre de la fiction. C’est une possibilité d’univers différent, ni au-dessous, ni au-dessus, mais à côté, et dont la légitimité est la même que ce qu’on appelle « la vraie vie ».
Celle qui pique, celle où on tombe, où l’on se fait mal. Dans un livre, on peut tomber. Dans un livre, on peut se faire mal. Dans un livre, on peut partir à la guerre. Dans un livre, on peut se faire frapper. Dans un livre, on peut mourir. Dans un livre, on peut même disparaître. Le point commun le plus évident aux nouvelles réunies ici est qu’elles m’ont permis de me soustraire au monde, et à moi-même.
Certaines ont été publiées, dans divers recueils collectifs, puis sont devenues introuvables. Conformément à ce que je viens de dire, j’espère qu’elles pourront servir à d’autres que moi. Qui, en effet, n’a jamais eu envie de disparaître au moins une fois dans sa vie ? Disparaître par une trappe qui soudain s’ouvrirait sous les pieds du fauteuil. Pof ! Un trou, une oubliette, rien de plus, rien de moins.
Le cliché de la trappe, nous sommes nombreux à y avoir pensé, comme ça serait commode ! Oui mais voilà, dans la vraie vie, cela n’existe pas. C’est, en somme, la raison d’être de cette publication.
Mon avis :
Olivier nous propose avec « Sept endroits où disparaître » un ouvrage original : sept nouvelles apportant del’évasion, en français dans la première partie, ettraduites en anglaisdans une seconde partie. Voilà une très belle initiative.
J’ai navigué entre les deux langues, commençant certaines nouvelles par la version anglaise, d’autres par la version française. J’ai ressorti mon vieux dico d’anglais ! Alors, j’avoue que lire en anglais n’a pas été de tout repos, cela m’a demandé bien plus de concentration, vous vous en doutez. Mais cela m’a rappelé de bons souvenirs : il doit y avoir une dizaine d’années, j’avais découvert la collection bilingue du livre de poche, j’avais tenté l’expérience avec plusieurs auteurs américains, et j’avoue que j’y avais pris beaucoup de plaisir.
Au début de chaque nouvelle, Olivier nous précise quand etdans quel contexte le texte a été écrit. Car comme précisé dans le résumé, ce sont des nouvelles éditées séparément, et pour certaines, désormaisintrouvables.
L’Australie, pays d’adoption d’Olivier, est bien représentée, lethème de l’évasionest creusé sous des formes bien différentes. Où souhaitez-vous vous évader ? Dans un jardin parfumé, un océan bleu turquoise, entre les bras d’un amour passionné, ou tout simplement dans une rue ?
Laplumed’Olivier est délicate, sensible et très poétique. Avec des textes courts mais que j’ai trouvé très percutants, il s’attarde sur certaines tranches de vie, nous met l’esprit un peu en vrac, et nous permet de passer un bon moment de lecture. Olivier a réussi à m’embarquer en quelques pages, j’ai trouvé l’évasion entre les pages de ses récits. C’était le but !
Certaines nouvelles m’ont interpellée plus que d’autres :
Celui qui m’a appris à voir
Voilà une vision édulcorée de la prison, de ses murs clos, et de son pouvoir d’évasion dans un jardin magnifique. Jardin existant vraiment dans cette prison, ou bien mirage merveilleux telle une oasis en plein milieu du désert ? A vous de le découvrir.
Il n’empêche que j’ai eu une drôle de réaction à la lecture de ce texte : le narrateur profite des journées interminables de son emprisonnement pour lire autant qu’il peut. Je me suis prise à rêver d’être coincée dans une cellule, avec ma PAL. N’avoir rien d’autre à faire que lire. Quel bonheur ! Je ne suis pas normale, vous confirmez ?
« Il a transmis son savoir, son humanité. A tous, sans aucune distinction, sans aucun jugement. Son ambition était de faire de cette prison un jardin de l’espoir. Pour s’extraire du lieu et pourtant y être vraiment. »
Soirs de Paris
Écrite en hommage à l’auteur japonais Natsume Soseki, cette nouvelle retrace l’histoire d’un père et d’un fils, dans un Paris blessé par les attentats de 2015. Elle donne la place belle également à la lecture et aux livres.
« Pour lui c’était ça le problème avec la télévision, les réseaux sociaux, l’Internet : on lit ce qui apparaît sur l’écran alors qu’on devrait toujours sélectionner ce qu’on lit, ce qu’on voit, quand on a besoin de le lire, de le voir. »
Nativo
Cette nouvelle, la plus longue, est découpée en 4 mini chapitres. Nous passons un peu de temps avec Carmen, qui s’inquiète pour son père, toréador. La tauromachie et ses dangers sont développés de manière poétique, cette nouvelle m’a beaucoup touchée, dans le sens où cette pratique me révolte.
Je vous conseille ce recueil si vous appréciez les nouvelles, et si vous avez envie de tester vos connaissances en anglais, tout en ayant une issue de secours, à savoir, la traduction française !