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Bonnes vacances !!!!

Publié le par christine brunet /aloys

Bonnes vacances !!!!
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Philippe Desterbecq nous propose une nouvelle "Fidèle..."

Publié le par christine brunet /aloys

Fidèle

- Fidèle ! Tu parles que tu m'as toujours été fidèle ! Et la jolie secrétaire aux jupes trop courtes, on en parle?

- Ah...oui...bah, c'était juste une incartade, un petit coup de canif dans le contrat...

- Des coups de canif, on peut dire que tu en as donné pendant nos 40 années de vie commune !

- Pas tant que ça, je t'assure...

- Ce n'est pas parce que je n'ai rien dit que je n'ai pas remarqué tes aventures. Elles sont toutes notées là, dans ce carnet !

- Mais...tu exagères ! Il ne peut pas y en avoir tant que ça !

- Regarde, je les ai toutes notées par ordre alphabétique !

- Angélique, je l'avais oubliée, celle-là. Bon, là, c'est normal, tu venais d'accoucher de Renaud et je me sentais bien seul...

- Bien sûr. J'étais à l'hôpital, je me remettais doucement de ma césarienne et toi, tu étais tout seul dans ton lit tout froid... Et tu te trompes, ce n'était pas la première, mais la troisième ! Avant elle, il y a eu Angélina, la belle Italienne et Natacha, la Russe. Toutes, je les connais toutes, je te dis. Elles sont toutes là, enfermées dans mon carnet !

- T'es sûre de toi parce que moi, je ne me souviens pas de ces deux-là !

- L'Italienne, tu te l'es tapée pendant que j'étais partie en classe de mer avec mes élèves et la Russe, c'était quand mon père est mort et que je tenais compagnie à maman.

- Si tu le dis...

- C'est comme ça ! Tout est là ! Tu ne peux pas nier. A chaque fois que tu t'es retrouvé seul, tu m'as remplacé par une blonde, une brune ou une rousse dans notre lit !

- C'est un peu ta faute...

- Quoi?

- Ben, fallait pas me laisser seul ! Tu sais bien que je ne supporte pas la solitude !

- T'aurais pas pu aller boire un verre avec un de tes potes au lieu de te taper une midinette?

- Ça aurait été beaucoup moins gai...

- Je te l'accorde...

- Et toi, tu m'as toujours été fidèle sans doute !

- Evidemment ! Pendant nos 40 longues années de mariage, je n'ai jamais regardé quelqu'un d'autre que toi !

- Tu as eu tort...

- Quoi? Tu vas me reprocher de t'avoir été fidèle?

- Ben, ça aurait peut-être mis un peu de piment dans notre vie...

- Tu me dégoutes ! Et tu sais quoi? Depuis 6 mois, je fréquente un homme beaucoup plus beau et beaucoup plus jeune que toi ! Je te quitte, Victor. Je pars. Vincent m'attend là, sur le trottoir...

- Tu ne vas quand même pas encore me laisser seul? Tu sais que je n'aime pas la...

- Mais, je m'en fous, Victor ! Et comme je suis gentille, je te laisse mon carnet. Il n'est pas plein, tu pourras le remplir à ta convenance... Adieu !

 

La porte claque, Anna est partie. Victor est seul avec toutes ses conquêtes inscrites dans ce fameux carnet ! Oui, c'est vrai, il y a encore quelques places...

 

- Allô Olga? T'es libre ce soir?

 

Philippe Desterbecq

https://philippedester.canalblog.com

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"H" de Laurent Dumortier dans l'Avenir

Publié le par christine brunet /aloys

"H" de Laurent Dumortier dans l'Avenir
"H" de Laurent Dumortier dans l'Avenir
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Rayan Zowski nous propose une nouvelle "L'homme qui avait peur du noir"

Publié le par christine brunet /aloys

L'homme qui avait peur du noir

C'était un lundi, un lundi soir.

Dans la ville de Tournai, il existe un troisième réveillon. Un troisième réveillon qui tient à cœur à beaucoup de Tournaisiens, le lundi perdu. Ce jour-là, dans de nombreux foyers de la cité des cinq clochers, la tradition exige de manger du lapin. C'est une histoire de rois mages. Estelle me l'avait racontée, mais je dois avouer que je n'ai pas retenu l'explication.

Estelle, c'est ma copine. Nous nous sommes rencontrés à la gare de Tournai. Je suis originaire de la ville d'Ath, la cité des géants. Je me rends à Tournai pour mon travail.

Je me souviens encore, c'était justement un lundi. Je lisais un recueil de poésie sentimentale dans le train. J'ai toujours été un grand sentimental. Je pense que ce n'est pas facile pour un homme de dévoiler sa sensibilité. Mais moi j'ose, je m'affirme...

Quand le train fut arrivé, je pris mon sac pour y ranger mon livre... Quand je vis un numéro de téléphone et un prénom collés. J'avais l'impression de me trouver dans un épisode de "La quatrième dimension". Ce genre de situation, ça ne ne m'était encore jamais arrivé...

Le soir même, je pris tout mon courage, j'ai appelé. Il était aux environs de 21h. Estelle m'avait expliqué qu'elle avait également adoré ce recueil. Nous avons échangé pendant deux heures. Je n'ai pas vu le temps passer... Le week-end qui suivit, nous nous sommes vus. Nous nous sommes installés dans un des petits lunchs de la gare. Le reste appartient à l'histoire. Notre histoire...

Nous étions donc le lundi du lapin perdu. Pour l'occasion, nous avons reçu les parents d'Estelle chez elle. C'était la première fois que je les voyais. Je ne vous dis pas dans quel stress j'étais, je suis un grand timide de nature...

- Et le vin, ma puce ? Ne me dis pas que tu l'as oublié ?

- Non, Papa. Tim, tu veux bien aller la chercher à la cave ? Tu verras, la bouteille est rangée dans l'armoire, juste à gauche.

La cave...

- Quelque chose ne va pas ? demanda le père d'Estelle.

- Si si. Tout va bien. J'y vais...

---

J'ouvris la porte, il faisait tellement noir en-dessous...

J'allumai. Je descendais les marches très prudemment... 

Une fois arrivé en bas, je vis l'armoire. J'ouvris la porte et saisis la bouteille. Finalement, tout s'était bien passé... Jusqu'à ce que la lumière s'éteigne.

J'étais plongé dans le noir. Je ne voyais plus rien, je n'avais pas pensé à prendre mon smartphone avec moi. Je me rappelais alors de mon vieil oncle...

Ce soir-là, c'est lui qui me gardait. J'étais dans sa maison. Je jouais à la console portable sur la table à manger. J'avais perdu ma partie pour la énième fois, plus aucune vie. Sous la colère, j'ai juré... et fis tomber une bouteille de vin. Mon vieil oncle avait assisté à la scène. Il se précipita sur moi, me frappa et me tira vers la cave. Je fus enfermé pendant longtemps, très longtemps...

Quand la porte s'ouvrit, c'est Maman que je vis. J'étais recroquevillé sur moi-même, tout tremblant. C'est la dernière fois que je vis mon vieil oncle, Maman et Papa ne lui avaient jamais pardonné. Et moi non plus...

J'étais à nouveau plongé dans le noir. Je pouvais bien la sentir, la bouteille. C'était elle, c'était à cause d'elle que je m'étais retrouvé à nouveau dans cette maudite cave.

J'ai lâché la bouteille. Cette dernière se brisa. J'ai hurlé.

Je n'osais plus bouger. J'entendais la voix, la voix de mon vieil oncle : "Sale morveux !" Je tremblais. Je tremblais tout comme ce terrible soir. Combien de temps allais-je rester dans cet enfer ?

La porte s'ouvrit. Je levais les yeux, une silhouette. Elle alluma la lumière. Je n'osais plus bouger.

Estelle descendit tout doucement. Elle s'approcha de moi, elle me prit dans ses bras.

- Il est parti ? lui demandais-je.

- Oui. Il est parti...

Estelle me prit tendrement la main. Et nous remontâmes... Ensemble.

 

Rayan Zowski

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Edmée de Xhavée a lu "Issa Abdoullah" de Pascale Gillet-B

Publié le par christine brunet /aloys

 

Je viens de terminer cette brève biographie romancée, comme la définit l’auteur, auteur qui en réalité offre sa plume et son talent afin de permettre au jeune Issa Abdoullah de prendre visage et voix pour nous dire : derrière ce garçon fatigué, bousculé, déchiré mais plein d’espoir, il y a toute une histoire. Une histoire vraie.

J’ai parfois pensé à America, America d’Elia Kazan, qui nous narre l’aventure de Stavros Topouzoglou, aventure qui devient vite aventures, mésaventures et surtout, l’espoir entretenu même dans les recoins de la vie les plus obscurs. Et la merveilleuse vision, un jour enfin, de la symbolique statue de la Liberté.

Issa Abdoullah n’a que 13 ans lorsque, envoyé en ville avec l’âne, quelques piécettes et son ami, Bachar le blagueur de bonne compagnie. Il est chargé d’acheter de quoi fêter l’Aïd dans son village tchadien. Mais il perdra son âne, bientôt son ami, et surtout sa liberté. Finis les jeux et l’insouciance de l’enfance, voici l’ère de la violence. Ses petits bras découvriront vite le prix du travail forcé et ses yeux l’horreur d’un quotidien qu’il n’imaginait pas. Jamais pourtant il ne perdra son but de vue : arriver quelque part, y être libre, y être lui à nouveau.

De mal en pis, de Charybde en Scylla, les années passent ainsi que ses maîtres et occupations. Il remonte l’Afrique, on dirait presque pas à pas, fait la traversée pour l’Italie, et découvre les mille ruses pour avancer en Europe en train, roi des cachettes, des subterfuges, des solidarités entre frères de malheur longues ou éphémères mais souveraines. Dans cette odyssée pleine d’embûches, des rencontres viennent rappeler que oui, parfois l’homme reste l’ami de l’homme, et une lumière dans la nuit venteuse.

Mineur non accompagné, il connait enfin les lieux d’accueil, certains meilleurs que d’autres, et enfin, enfin, peut parler (soupirer et pleurer de joie est plus exact) avec sa mère au téléphone, des années après ne pas être revenu avec la marchandise, l’âne et Bachar comme elle y avait compté. Il apprend qu’il a un frère en France ou en Belgique. Encore un peu de va et vient, de ça et là… et c’est la rencontre avec l’auteur, Pascale Gillet-B, qui donne la parole et libère ces années incroyables des souvenirs du jeune garçon…

Ils sont si nombreux, mal connus, étranges étrangers, aux yeux desquels nous sommes aussi d’étranges étrangers. Chacun a son histoire. Et une représentation de sa statue de la Liberté en tête….

Merci à l’auteur pour, en quelques pages à peine, nous avoir fait découvrir ce long et douloureux périple, ce courageux jeune garçon, une réalité que nous avons peu l’occasion d’entrevoir.

 

Edmée de Xhavée

 

Publié dans avis de lecteurs

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En invité du blog Aloys, Trystan Faussurier avec un poème, "Les joues"

Publié le par christine brunet /aloys

Les joues

 

              Joues d’hiver boules de neige

              Rondes, rugueuses et rosées

              Ou jour d’été et joues beiges

              Joues belles et ensoleillées

 

              Toujours ardoises vierges

              De l’esquisse d’un sourire

              Toujours enivrant manège

              Tournant d’où fusent les rires

 

              Rayonnement rougissant

              Qui s’échappe chatoyant

              À la chaleur d’un baiser

 

              Des joues l’amour rugissant

              Se diffuse sans pensée

              Pour colorer nos cœurs blancs.

 

Trystan Faussurier

Publié dans l'invité d'Aloys

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ACTE 5 - Hors-série - Résultats !!!

Publié le par christine brunet /aloys

Qui sont les élèves qui ont participé ?

Texte 1 : Madyson et Loucas

Texte 2 : Clément et Evan

Texte 3 : Zoé et Stella

Texte 4 : Camille et Rose

Texte 5 : Elsa et Axel

Texte 6 : Orane et Clémentine

Texte 7 : Ornella et Nathan

Texte 8 : Claudia et Sabrina

Texte 9 : Anya et Manon

 

Bravo à tous ! De superbes textes !

Résultats !!!

Texte 1 : I
Texte 2 : III
Texte 4 : II
Texte 5 : III
Texte 6 : I
Texte 7 : II
Texte 8 : IIII

Le texte gagnant, le huit !!! Bravo à Claudia et Sabrina !!! 

 

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ACTE 5 - Hors-série - Texte 9 - DERNIER TEXTE ! VOTEZ sur ce post jusqu'à 20h !

Publié le par christine brunet /aloys

Le mystérieux manoir de Dustanburgh

 

            Dans cette terrible nuit de Noël de 1903, au manoir de Dustanburgh, un événement étrange se produisit …

            Le manoir de Dustanburgh était un lieu étrange et mystérieux. Enveloppé d’une lumière opalescente, il trônait au sommet d'une lugubre montagne. Autour, la forêt sinistre dégageait une atmosphère angoissante, pesante, froide. Des craquements retentissaient, le hurlement sournois des hiboux effarouchés en haut des obscures sapins retentissait ; le frémissement des feuilles mortes tapissant le sol glacé effrayait les esprits. Le bâtiment imposant, aux multiples façades en pierres sombres possédait des tours rondes, semblables à de petits donjons. De loin, il paraissait abandonné, sauvage, mais se tenait parfaitement droit. A l'arrière, perchée sur les raides murs, une fenêtre en ogive était éclairée.

            Au bout de la route pavée menant à la bâtisse, la claire obscurité de la pleine lune éclaira une silhouette. Un être longiligne marchait d'une allure soutenue.Il portait une chemise d'un blanc éclatant, une cravate marron, nouée d'une bague en or, où la lettre « C » était finement gravée. Une redingote  protégeait du froid cet être élégant et d'un beauté remarquable.

            Il se retourna soudain, tendit l'oreille. Il observa les alentours, regarda le chemin s'étendre dans la vallée, puis poursuivit son chemin vers le manoir. Avait-il entendu une voix ? Le sifflement du vent à travers quelques branches ? Le déplacement indiscret d'un ou plusieurs animaux ? Une chose était sûre : la puissance de la lumière qui flottait derrière la fenêtre de la demeure augmenta.

            L'homme s'approcha de l'entrée principale. Il leva le bras et saisit le heurtoir en fer. Il le fit claquer à trois reprises. L'objet qu'il tenait fermement se trouvait entre les crocs pointus d'un lion en bronze. Il y eut ensuite un silence effrayant. Tout à coup, dans un grincement aigu, la porte s'ouvrit. Un grand corridor, illuminé par de petites lanternes, se présenta face à lui. Il rentra. Ses souliers claquaient sur les dalles brunes. Plus loin, au centre, s'étendait un long tapis rouge aux franges dorées, qui menait aux escaliers.

            Célestin gravit les marches et fut conduit ainsi jusqu'à un bureau sur la porte duquel on pouvait lire en lettres d'or : « Bureau de Gustave Duchêne ». Au centre de la pièce, trônait une table en noyer ; aux murs des photos encadrées commençaient à prendre la poussière. L'homme en décrocha une. Derrière le verre, souriait un homme à l'air assez hautain, portant dans ses bras un bébé charmant, une haie de jasmin fleurissait à l'arrière plan. Alors Célestin se mit à pleurer ; de chaudes larmes coulaient sur ses tendres joues, qu'il essuyait de temps en temps de son index.

            Soudain, dans la cheminée, un trou circulaire apparut dans un fracas monstrueux. Célestin terrorisé se pelotonna dans un angle de la pièce. Les bêtes gravées sur les pans de la cheminée prirent vie et il les vit se ruer furieusement vers lui. Il ferma les yeux, terrorisé !

            Quelques instants plus trad, le silence régnait à nouveau dans la pièce. Célestin, lui, était était apaisé, heureux, respirant l'odeur du jasmin dans l'allée du jardin.

            Sur la photo pendue au mur du bureau, l'on pouvait désormais observer un vieil homme à l'air autoritaire se promenant accompagné d'un jeune homme délicat.

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ACTE 5 - Hors-série - Texte 8 - Ecrire un conte fantastique mystérieux

Publié le par christine brunet /aloys

Des vacances un peu spéciales

 

              Sur une route goudronnée et déserte résonnaient les chants des cigales et les croassements des corbeaux. L’ombre des nuages assombrissait le magnifique paysage que l’on voyait au loin avec le blé scintillant dans la lumière. La chaleur était étouffante ; au loin des forêts obscures apparaissaient mais aussi la route qui tournait très loin devant nous. Une route interminable : les longues lignes blanches en pointillé devenaient lassantes.

              Tout à coup, un long soupir d’Isabelle me sortit de ma rêverie. L’air toujours triste à chaque seconde de son existence, elle portait tous les jours une robe aux couleurs sombres avec des boucles d’oreilles en bronze et une grosse perle d’un blanc brillant. Ses cheveux longs et châtains étaient maintenus par un bandeau d’un bleu profond. Ses traits fins et sa peau blanche attiraient la lumière. Elle portait un rouge à lèvres couleur rouge sang et du mascara. A son cou, elle conservait toujours un petit portait d’elle.

              A l’avant de la voiture je voulus voir si l’ancien propriétaire avait laissé un étui de mouchoirs dans la boîte à gants mais à la place j’y trouvai un rapport de police : le meurtre d’une jeune femme non identifiée morte dans des conditions étranges.

              Isabelle qui conduisait, voulut s’arrêter pour consulter le rapport. Elle découvrit ainsi au cours de sa lecture que le soir du 15 décembre 1990, sur la départementale qu’elles empruntaient actuellement, une jeune femme avait été assassinée. Son corps avait été retrouvé sur le bas-côté d’un virage réputé dangereux. Elle portait une robe légère, un foulard bleu clair et des talons hauts. Elle avait les traits fins, des yeux très clairs et était brune avec une coupe au carré.

              Après la lecture de ce rapport glaçant, nous reprîmes la route. Quelques kilomètres plus loin, sur une longue ligne droite, nous aperçûmes une jeune auto stoppeuse qui ressemblait étrangement à la description de la victime du rapport. Curieuses et amusées par la situation, nous la fîmes monter dans la voiture. Elle était silencieuse, comme absente. Quelques mètres plus loin à l’approche d’un virage dangereux, elle poussa un cri strident. Isabelle perdit le contrôle du véhicule et il percuta violemment un arbre.

C’est à ce moment-là que je me réveillai en sursaut, tout comme Isabelle. Nous étions sur le bas-côté dans un virage de la départementale. Très secouée par le réalisme de mon mauvais rêve je décidai de le partager avec Isabelle. Nous étions choquées, nous avions fait le même cauchemar. C’est alors que nous nous sommes retournées, comme par réflexe. Sur la banquette arrière se trouvait un foulard bleu clair...

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ACTE 5 - Hors-série - Texte 7 - Ecrire un conte fantastique mystérieux

Publié le par christine brunet /aloys

Un sentiment suspect

 

              Au bord d’un lac bordé d’une vase visqueuse, on respire l’odeur humide et désagréable de l’eau croupie. Près de cette étendue, se trouve une maison et une barque, rongées par l’humidité et la saleté, loin de toute civilisation. Ce décor inquiétant alimente les rumeurs du voisinage.

              Christopher, un homme de grande taille et très intelligent et se vantant de n’avoir peur de personne, est bien connu pour résoudre les mystères et révéler les secrets. Ses yeux perçants ressortent sur son visage marqué par les rides. Ce trentenaire est un détective, qui a rencontré d’étranges affaires tout au long de sa carrière et qui a réussi à les résoudre.

              Il avait repéré depuis un moment l’individu de la maison du lac qui avait pour habitude de rôder autour des femmes. Ce dernier avait commis une erreur, il avait égaré un médaillon en forme de cœur, d’un rouge vif en son centre. A l’intérieur il laissait le portrait d’une femme. Ce détail avait attiré l’attention de Christopher : la femme du portait était portée disparue ! Le détective se souvenait de cette affaire. Il décida donc de suivre cet homme.

              Une fois arrivé à la maison du suspect, Christopher qui avait pénétré à sa suite, découvrit avec effroi, un cadavre, puis un autre. Il s’agissait de corps de femmes qui présentaient une particularité : deux petits trous au niveau de la nuque. Il pâlit d’effroi. A ce moment là le suspect réapparut. Il ouvrit la bouche et laissa entrevoir deux canines acérées. Un vampire !!! Le cœur de Christopher battait à une vitesse folle au point qu’il s’évanouit.

              Le détective revint à lui brusquement et réussit à s’échapper. De retour chez lui, après un long bain et un peu de repos, la faim commençait à le tenailler ;  il pensa instinctivement à sa jolie voisine. Pourquoi ne pas aller frapper à sa porte ? Il se vêtit rapidement sans remarquer deux petites marques sur sa nuque…

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