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ACTE 5 - Hors-série - Texte 2 - Ecrire un conte fantastique mystérieux

Publié le par christine brunet /aloys

 

La Relique

 

          En ce samedi, le 28 mars 2000, l’atmosphère du cloître St Jean était paisible et silencieux. Le soleil pénétrait le couloir qui menait à une mystérieuse porte. Le sol était recouvert de dalles usées.

          Tout à coup, dans ce lieu solitaire, apparut un vieil homme vêtu d’une tunique verte, d’un chapeau d’aventurier, muni d’une bourse et d’un sac ; aux pieds une paire de bottes lui remontait jusqu’aux genoux. Il portait une barbe blanche assez volumineuse et ses cheveux étaient longs ; son chapeau recouvrait la majeure partie de son visage empêchant de voir son regard sombre. Ses mains parcheminées étaient veineuses.

          En entrant dans le couloir du cloître, il se dirigea directement vers une petite trappe d’où il tira un trousseau de clés rouillées pour ouvrir la petite porte au fond de la galerie. Il s’approcha peu à peu de celle-ci. Ses talons résonnaient sur les pavés, « tac…tac…tac… » ; il arriva enfin face à la porte puis l’ouvrit très doucement, elle grinça…

          Une fois à l’intérieur, il tressaillit devant des dizaines de squelettes entassés contre les murs. Un petit trou au plafond laissait passer un rai de lumière qui se reflétait sur la surface de l’eau d’un bénitier dressé au milieu de la pièce. Instinctivement, il plongea sa main dans l’eau glaciale du bénitier puis saisit une croix en pierre.

          Il n’eut pas l’occasion de lire l’inscription au dos de l’objet : « Tu as choisi la vie ». Il fixait sur la croix, les lettres gravées suivantes : « Tu as choisi la mort ».

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ACTE 5 - Hors-série - Texte 1 - Ecrire un conte fantastique mystérieux

Publié le par christine brunet /aloys

ACTE 5 - Hors-série - Texte 1 - Ecrire un conte fantastique mystérieux
Durant les 9 prochains jours, vous allez découvrir les textes imaginés par des élèves de 4e (13 ans environ).
 
Quelles étaient les consignes et dans quelles conditions ont été écrits ces textes ?
 
Par groupes de deux, en classe, en 1h45, à partir d’éléments tirés au sort, nous leur avons demandé d'écrire un conte fantastique mystérieux. Ils devaient concevoir une fin ouverte et donner un titre à leur conte.
 
Tous ont montré un enthousiasme et une imagination débordants !
 
Les gagnants verront leur œuvre publiée dans le prochain hors-série.
 
Bonne lecture !!!!
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !
Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !

Quelques clichés pris lors de cette journée passionnante !

 

Le Tombeau

 

          Le vent soufflait sur l’étendue de sable chaud, soulevant occasionnellement ses petits grains jaunes. Un peu plus loin, trois pointes se détachaient du décor, élevant vers le ciel leur sommet, comme si elles voulaient montrer que malgré les années, elles étaient toujours debout, fières et fortes dans cette atmosphère que le soleil rendait étouffante.

          Jusqu’ici rien ne venait perturber le silence si ce n’était le bruit doux et constant du vent. Aucun nuage ne se mettait en travers des rayons de lumière…  Ambre, droite, se tenait en ces lieux.

          Ses mèches venaient effleurer doucement son visage et ses yeux d’un gris profond fixaient ces grands édifices. Ses joues étaient rougies par le soleil et le reste de son visage trahissait un sentiment d’angoisse profonde. Sa veste autour de sa taille, son sac en cuir sur l’une de ses épaules, elle semblait égarée dans son élément, son pas était incertain, et sa voix cassée quand elle déclara qu’elle était perdue. Des larmes brillèrent un instant dans ses yeux avant qu’elle ne commence à sourire. Elle paraissait stupide ainsi mais étant fille d’un grand marchand, elle savait que si elle ne se mettait pas à l’ombre, elle risquerait de ne jamais revenir. Elle commença alors à marcher vers les pyramides et pénétra dans l’une d’elle. Le petit passage était vide et étrangement froid.

          «Y a-t-il quelqu’un ? » lança-t-elle une première fois.

          L’écho de sa voix se répercuta sur les murs et elle décida de s’enfoncer davantage dans ce couloir que nul flambeau n’éclairait.

          Tout à coup, un craquement retentit, elle avait marché sur… Elle jeta un coup d’œil. Un papier ? Dans la pyramide ? Elle s’abaissa pour le ramasser, remarqua également une loupe. Une page de journal à première vue.

          Elle lut le titre : « Un meurtre à Gizeh ». Très gai, pensa-t-elle en lâchant le papier. Elle se pencha une nouvelle fois pour observer la loupe puis tout se figea.

 

          Plus d’obscurité mais une pluie tombait, elle était dehors.

          Devant elle, deux jeunes adolescents marchaient vers l’entrée qu’elle avait prise plus tôt. « C’est par là », disait l’un d’entre eux en entrant. Étrangement, Ambre n’avait pas peur, elle les regardait, puis les suivit. La deuxième rentra à la suite du premier. Elle leur emboîta le pas.

          Ils arrivèrent bientôt à une grande pièce. Seul un rayon de soleil éclairait les murs.

« Tu vois, c’est super… c’est ici ! lança le premier en passant sa main dans sa chevelure brune.

   -  C’est bon, allons-nous-en maintenant, je ne l’aime pas cet endroit ! »

          Ambre n’avait pas froid, et pourtant, elle frissonna. Elle avait essayé de leur parler mais c’était en vain puisqu’aucun des deux ne semblait l’avoir entendue, ni même vue…

          De nouveau, un frisson la parcourut et cette fois-ci, comme un signal, les deux jeunes gens se tournèrent vers elle et se figèrent. Elle sentit leur regard mais pas sur elle… à travers elle… Ambre se retourna et vit ce que jamais de sa vie elle n’aurait voulu voir.

          Un homme s’approchait et se jeta sur les deux enfants, une arme à la main.

Il portait un masque, représentant un des dieux égyptiens dont elle ne se rappelait plus le nom, et des vêtements déchirés et crasseux.

          Un cri, l’ultime moyen d’appeler à l’aide, ou la mort… la mort approchait.

Ce sourire figé ! Un sourire horrible… un sourire mauvais…un sourire malsain.

Elle eut le temps de le voir marcher vers elle puis tout rebascula, une deuxième fois…

 

          Ambre était allongée, toutefois la terreur s’était emparée d’elle, aussi sûrement que le sol était froid sous son dos. Où était elle ? Elle n’en savait rien, en tout cas pas dans le couloir où elle se trouvait avant de le voir…

          Elle se mit à courir vers l’un des corridors, à tourner vers l’autre, à revenir sur ses pas lorsqu’elle se trouvait dans un passage sans issue, et pourtant elle ne distinguait rien d’autre que les même murs…Elle tournait en rond… Elle continua  malgré tout sa course, essoufflée, mais comme animée par un espoir incertain qui lui soufflait de continuer à courir.

          Au bout d’un moment qu’elle avait cru interminable, elle déboucha dans une pièce… non… dans LA pièce… Un sentiment terrible s’empara d’elle. Il allait venir, pour elle, il allait la tuer, la tuer,elle, elle allait mourir, là ! Elle se mit à trembler ; une boule s’était formée dans son ventre, cette sensation que l’on ressent lorsqu’on se sent observé. Elle se figea. La terreur la tétanisait toute entière.

          Une ombre passa sur elle. Une ombre insignifiante pourtant mais tellement douce et…meurtrière.

          Elle voulut se retourner sans y parvenir pour autant. Pourtant, c’est ce qu’elle réussit à faire quand même. Elle se lança dans une nouvelle galerie, moins vite que cette ombre …

 

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Rayan Zowski lit l'une de ses nouvelles...

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans Textes

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Edmée de Xhavée a lu "Otage" de Sam Guetof

Publié le par christine brunet /aloys

 

Un suspense  « rondement mené », car ça roule, croyez-moi !

Olivia Marlier, psychologue sans histoire si ce n’est son histoire d’amour avec Florian son mari, et celle de maman comblée de deux enfants – l’un encore au sein – est un soir brutalement enlevée dans sa propre voiture par un homme vêtu de noir et armé, pour se réveiller, en proie à une migraine tenace, dans une cave qui visiblement n’attendait qu’elle. Ou, tout au moins, un otage. Elle est attachée par une chaine fixée au mur.

Un de ses ravisseurs, Kylian, ne fait qu’accomplir une mission qu’il lui présente : il l’a enlevée pour obtenir une rançon de son époux. Son attitude est ferme mais sans agressivité : il suffira d’attendre l’argent et tout rentrera dans l’ordre. L’autre ravisseur est plus menaçant et représente rapidement un danger : celui-là est aussi très intéressé par un butin sexuel, tant qu’à faire.

Passent les jours pour l’otage, désespérée de voir son lait se perdre alors que son enfant doit la chercher. Préoccupée car elle sait que Florian ne peut pas réaliser le montant de la rançon demandée sans se mettre en difficulté, et est bien forcée de prendre patience. Passent aussi les jours pour les ravisseurs, dont elle comprend habiter la cave. Toute la famille occupe la maison, et entre les égards prudents de Kylian et la peur que lui inspire Dono, dont le testostérone gouverne le comportement, le temps s’écoule et change l’ordre des choses.

Qu’est-ce qui retarde Florian ? Sait-il où elle se trouve ? L’ont-ils contacté ? Rentrera-t-elle un jour chez elle comme on le lui fait croire ?

Très bien rythmé, ce livre tient en haleine jusqu’à la fin, bravo à l’auteure !

 

Edmée de Xhavée

 

Publié dans avis de lecteurs

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Un article dans l'Avenir pour "Du côté des petites gens" de Michèle Baron

Publié le par christine brunet /aloys

Un article dans l'Avenir pour "Du côté des petites gens" de Michèle Baron
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Clément Bonnet nous présente son roman "Mère et Monstres"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Résumé :

Laurent, « enfant alibi », comme il se pense lui-même, cherche à comprendre la violence et le silence qui régissent les lois au sein de sa propre famille. Pour cette quête, il décide de passer par l’écrit mais peine à trouver les mots. Il lui manque alors une pièce essentielle, un non-dit familial.

Extrait

« Nudité

 

Dans le trois pièces aux murs froids, Marie-Pierre, pour réchauffer l’atmosphère de la salle de bains frigorifiée, jette une allumette dans une casserole contenant de l’alcool à brûler. Elle  crée ainsi un feu à la bonne odeur de pétrole. Laurent est fasciné par ce feu qui s'allume instantanément et prend fin une fois l’allumette calcinée. Tout l’alcool s’évapore, les flammes diminuent et, petit à petit, disparaissent en léchant l’allumette qui se contorsionne et se tord avant de s’éteindre définitivement et n’offrir que le spectacle d’un mince et frêle bout de charbon d’un noir absolu. En plus du spectacle, le temps de l’extinction complète rythme l’ensemble de la toilette car si ce rituel hivernal réchauffe rapidement la petite pièce, celle-ci redevient immédiatement froide avec l’arrêt des flammes. Plus tard, Laurent reproduit les mêmes gestes dans son premier appartement dont le loyer est payé par ses parents. Et ce n’est pas tant pour réchauffer l’instant de la douche que pour revivre les sensations de son enfance et revoir sa mère venir à bout du froid avec trois fois rien. Elle arrive avec sa casserole, son allumette, sa bouteille grise en plastique et rapidement, réchauffe la pièce. La plupart du temps, elle remplit une bassine d’eau chaude qui fait office de petite baignoire dans laquelle elle lave son fils. Pendant qu’il profite de son bain, elle se déshabille et prend une douche. Laurent n’en finira plus par la suite, pré-adolescent et adolescent, de voir sa mère nue qui se douche et pisse la porte ouverte. Il apprend que le pipi rouge signifie qu’elle ne va pas avoir d’enfant. Il ne saisit pas bien le lien entre les deux mais se contente de cette réponse lorsqu'il l’interroge à la vue du jet sanguin qui sort de son entrejambe. Il voit ce qu’il ne devrait pas voir. »

 

Biographie :

Je pratique l’écriture de manière régulière depuis une quinzaine d’années. J’ai tout d’abord commencé à écrire des chroniques ayant toujours comme arrière fond le métier d’éducateur spécialisé. Avec ces chroniques ma visée est de romancer cette profession, de la prendre comme point d’appui pour en faire de la littérature. A cette fin, j’ai créé un personnage récurrent « François Durand, éducateur spécialisé de son état. » qui se présente, non pas comme simple professionnel, mais bien comme étant aux prises avec tous ses démons, désirs, pulsions, doutes, etc.

Ces chroniques ont pu être publiées dans diverses revues et depuis maintenant deux ans j’officie comme billettiste au sein du magazine « Lien Social », sous le pseudonyme de « La Plume Noire. » Ainsi, mon inspiration pour ces écrits est essentiellement autobiographique même si dans un deuxième temps je cherche à romancer.

Pour ce qui est du manuscrit proposé ici, j’ai pris mes distances avec le métier d’éducateur spécialisé. Néanmoins, la question de l’éducation demeure centrale mais cette fois-ci, il m’importe d’en rendre compte plus intimement, plus proche de la famille, avec tout ce que cela charrie pour moi de silence et de violence.

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Fiches de diffusion des nouveaux ouvrages référencés

Publié le par christine brunet /aloys

Fiches de diffusion des nouveaux ouvrages référencés
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Rayan Zowski dans l'Avenir avec son ouvrage "La vie est belle"

Publié le par christine brunet /aloys

Rayan Zowski dans l'Avenir avec son ouvrage "La vie est belle"

Publié dans Article presse

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Résultat du concours "Fureur de lire, fureur d'écrire" acte 4

Publié le par christine brunet /aloys

 

Ils ont participé à l'acte 4 : l'un de vos personnages vous écrit une lettre"

Texte 1 : Carine-Laure Desguin

Texte 2 : Joe Valeska

Texte 3 : Philippe Desterbecq

Texte 4 : Ani Sedent

Texte 5 : Edmée de Xhavée

Texte 6 : Ani Sedent

Texte 7 : Maguerite Debois

Texte 8 : Micheline Boland

Résultats :

Texte 1 : I
Texte 2 : IIIII
Texte 4 : II
Texte 5 : II
Texte 6 : I
Texte 7 : I
Texte 8 : I

Et notre dernier gagnant est Joe Valeska avec 5 voix ! Bravo ! et merci à tous les participants !

Prochain concours, début juillet... 

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Concours acte 4 : texte 8 - Dernier texte. Votez sur ce post jusqu'à ce soir 20h !

Publié le par christine brunet /aloys

 

Chère amie, chère auteure,

 

Dans une de tes nouvelles "Recette exceptionnelle", tu as fait de moi une harceleuse. Tu m'as poussée à prendre ma prépension, à recourir aux compétences journalistiques de certains de mes proches pour amener un jeune chef de restaurant à progresser et aussi à se faire connaître davantage dans tout le pays. Oui, tu m'as conduite à pousser ce jeune adulte à s'améliorer au fil des jours après l'avoir dans un premier temps flatté lorsque j'avais découvert ses talents. Tu voulais qu'il fasse preuve de plus de raffinement et de plus d'audace. Tu le poussais à l'excellence ! C'est pourquoi, je te dis aujourd'hui : sois aussi exigeante envers toi-même que je l'ai été envers lui ! Relis-toi davantage. Enlève ces adverbes encombrants, ces adjectifs d'une banalité insupportable. Relis-toi également à voix haute. Ne crains pas de sabrer là où il faut. Trop, c'est trop. Mets un peu plus de poésie. Recours à des métaphores plus recherchées. Varie le rythme. De grâce n'envoie plus à des revues et pour des concours de tels textes imparfaits. Tu devrais avoir honte de ces textes sous lesquels se trouvent ton nom et ton prénom ! Tu es capable de plus de qualité si tu t'en donnes la peine. Dépasse-toi bon sang, hausse ton niveau ! Tu n'es qu'une écrivailleuse, pauvre amie ! Tu n'es qu'une paresseuse ! Dis au plus vite adieu à tes bleuettes. Mets davantage de suspense dans tes récits. Sois plus imaginative. Ose échafauder, prévoir et évoquer le pire, ose choquer et faire rire. Évite les clichés. Rends tes personnages moins naïfs, mois crédules. Rends-les plus réfléchis.

Autre chose encore ! Ne te compare aux autres, ne sois pas satisfaite de toi parce que tu as publié nettement plus de textes que ce cher camarade de classe qui écrivait aussi et dont ta mère chantait les louanges ou encore parce que tu as publié davantage que cette copine du secondaire revue durant des vacances à l'étranger. Ce camarade est décédé depuis quelques années déjà, il avait des parents moins à son écoute que les tiens, il a eu une vie professionnelle plus dévoreuse de temps que la tienne. Cette copine a, elle aussi apparemment, dû travailler plus dur que toi. Pourquoi ne te compares-tu pas plutôt à cet auteur actuellement reconnu que tu as côtoyé l'une ou l'autre fois en classe terminale ? Celui-là pourrait être un modèle pour toi ! Analyse ses stratégies d'écriture !

Bouge-toi, écris ! Ne reste pas assise des heures devant ton téléviseur.

Chère amie, j'ai écrit l'essentiel, me semble-t-il.

Ce ne sont que des conseils, mais je t'en prie accorde de l'attention à mes propos. Prends un peu de temps pour me lire, arrête un instant l'éventuelle activité qui t'occupait peut-être. 

Je finirai ici en te disant que je ne suis pas rancunière et que je ne veux que ton bien.  

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