Moïse Coussement nous présente son recueil "L'horizon vermeil"
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Extraits du poème « Mon Golgotha »
Les cieux se couvrent du drap de ta peau
Se ferment aux litanies de tes plaies
…
La parole s’est faite chair
Dans mes tissus et mes organes
La poésie coule de mes pores fiévreux
Suinte de mes abcès
…
Extrait du poème « Le matin «
Le matin dans la fraicheur de la chambre
Toi en naïade émergente
Moi sillonnant l’attraction arquée de ta hanche
Armons nos corps
Temples sacrés
De rituels impénétrables
Incendiant la limpidité de l’aube
Toi noyant l’éclipse
Moi caressant ton sein
Abreuvons nos appétits de fébrilité maladive
Abandonnant nos croix aux bras de nos ardeurs
Tes lèvres scellent des grâces jamais révélées
…
Biographie
Moïse Coussement est né en 1988 à Courtrai (Belgique), il a été passionné d’art dès l’adolescence. Il a d’abord pratiqué la guitare, joué dans plusieurs groupes de rock et s’est essayé à la peinture avant de se mettre à écrire.
Ses poèmes traitent principalement de l’imagination, des rêves, de la nature, de mélancolie et de spiritualité.
Il déjà été édités dans plusieurs revues, « Florilège », « Les amis de Thalie », « Lichen », « Cahiers rouges » et prochainement dans « Traversées ».
Il vit à Mouscron avec sa compagne et ses trois enfants.
Résumé du livre
Ce recueil déroule un paysage lunaire, un tableau de clairs-obscurs et de brume qui échappe au monde moderne.
Une floraison d’images, de parfums et d’allégories où des spectres de poètes errent en anges ou démons.
Si la mélancolie en blêmit les ornements, le rêve dilue l’obscurité, l’ombre laisse place à la lumière et l’ivresse atteint le subterfuge
Emilie Decamp nous présente son recueil de poésies "Et demain l'été"
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Héritage
C’est la chair et le sang,
Le poison qui s’instille.
C’est ma tête qui vrille,
Les émotions qui tiraillent.
C’est la colère qui s’installe
Et la tristesse qui me noie.
C’est la peur du bonheur
Et le cœur qui implose.
C’est l’absence qui s’impose
Et la solitude près de vous.
C’est l’isolement dans la foule
Et mon âme qui se brise.
C’est le fossé qui se creuse
Et la douleur d’un deuil.
Ce sont les mots qui restent,
Les mots qui usent, les mots qui blessent.
Ce sont les siens, ce sont les leurs,
Les oublis et les pleurs.
Ce sont les phrases qu’il y a eu
Et celles qu’il n’y aura jamais.
Emilie Decamp, originaire de Gembloux, est journaliste de formation et travaille dans la communication, où les mots restent au cœur de son quotidien. Depuis ses débuts littéraires à l'âge de 14 ans, elle a publié 11 ouvrages, dont 7 recueils de poésie. À travers ses écrits, elle tente de jongler avec les subtilités du langage et des émotions, invitant ses lecteurs à une réflexion poétique sur le monde qui les entoure.
« Et demain, l’été » nous propose 30 textes intimistes, où passé et présent se rencontrent. À travers une véritable quête d'identité, on y explore le poids du passé, les espoirs persistants et le cycle inévitable de la vie. Ces vers interrogent les luttes intérieures tout en célébrant la résilience et les promesses de renouveau. « Et demain, l’été » invite à une réflexion poétique sur le chemin de chacun, entre l'ombre du passé et l'éclat d'un avenir en devenir.
Claude Daubies nous présente son ouvrage "Chroniques d'une famille dans l'ombre du vicinal"
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Extrait du livre :
« Mon père et mes deux grands-pères travaillaient dans la même société de transport ferroviaire (la défunte SNCV / NMVB), à des kilomètres de distance les uns des autres mais le long de la même ligne électrique ! Ils auraient pu tous s’apprécier mutuellement mais mon grand-père paternel (mal conseillé —ou plutôt dirigé— par son épouse) tentait d’obtenir une promotion notamment par le biais de rapports tracassiers critiquant le travail de mon grand-père maternel, celui-ci était déçu du comportement de mon père qui, lui-même, nourrissait envers ses propres parents une forte rancœur dont l’origine est restée obscure… »
Biographie de l’auteur :
Né à Uccle en 1948, Claude Daubies fit, à Anderlecht et à Bruxelles, des études gréco-latines qu'il termina par celles de l'Ecole Normale Primaire. Toutefois, en 1970, il s'orienta vers une formation de programmeur en informatique, une technologie encore à ses débuts ; toute sa carrière se déroula dans ce domaine, à Woluwe-Saint-Pierre, Fribourg (CH), Louvain et Louvain-la-Neuve. Assez tardivement, il se mit à l'écriture. Cet ouvrage est le premier qu'il publie.
Résumé du livre :
Le père et les deux grands-pères de l'auteur ont consacré toute leur vie active à la Société Nationale des Chemins de fer Vicinaux ; celui-ci en a été profondément influencé. Les premiers récits qui composent ce livre décrivent leur existence dans cet univers particulier.
Dans le récit central, l'auteur exprime sa sensibilité émotionnelle et physique d'enfant unique confronté à un père autoritaire et vindicatif : au cours des péripéties de sa vie adulte, cette fragilité engendra indirectement chez lui une affection psychosomatique invalidante qui ne le quittera plus.
Finalement, l'auteur nous livre une biographie plus conventionnelle, axée sur sa carrière d'analyste programmeur sur des ordinateurs que nous qualifierions actuellement d'antiques, débutant à une époque où le terme « informatique » venait à peine de remplacer « mécanographie ».
Ben Nappier nous propose une poésie : "Le doberman"
Le doberman
Je me souviens
J’avais 13 ans
J’habitais la campagne
Je me promenais
Il faisait jour
Il faisait ensoleillé
Il faisait beau
C’était l’été
Sur le chemin
Tout à coup
Une maison
Tout de suite
Je le vis
Le doberman
Il était seul
Il n’était pas attaché
De ses yeux noirs
Il me fixait
J’étais terrifié
Je n’osais plus bouger
Tout doucement
Tout délicatement
Je commençais à reculer
Je me suis retourné
J’ai couru
J’ai couru comme jamais je n’avais couru
« Surtout
Ne pas regarder en arrière
Surtout
Ne pas regarder en arrière »
Me répétais-je sans cesse
Quand Maman me vit
Elle me donna à boire tout de suite
« Qu’as-tu vu ? »
Me demanda t-elle
D’une voix tremblante
Je lui répondis
« La bête »
Ben Nappier
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