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Rolande Michel a lu "Bruines" de Laurent Dumortier

Publié le par christine brunet /aloys

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Rolande Michel a lu BRUINES de Laurent Dumortier

 
A travers vingt nouvelles, sur fond de grisaille et de pluie, Laurent Dumortier nous offre des frissons garantis.
 
" L'Ombre est en route...". Nous serions incapables de l'arrêter.
 
Soeur de la mort qui distribue ses cartes, elle guette, cruelle, omniprésente, imprévisible.
 
Magie ou maléfices ??? L'Ombre se nourrit de nos fantasmes et réveille le mal qui sommeille en nous.
 
Les hasards d'une rencontre via le net pourraient-ils prendre un goût d'Eternité ?bruines-avant
Que réveillerait en nous un auto-stoppeur malveillant ?
Et si notre croisière passait par le Triangle des Bermudes ?
 
Après avoir lu Bruines, emprunter un raccourci, traverser un champ de blé, frapper à une porte, un soir d'Halloween ou encore ramasser un portefeuille ou un polaroïd oubliés ne sont plus des gestes anodins.
 
D'autres questions se posent : les expériences des scientifiques sont-elles sans risques ? Qu'en est-il des affaires dites "classées" ? Et si nos inventions prenaient le pouvoir, qu'adviendrait-il de nous, pauvres humains ?
 
Après 1984 du célébrissime George Orwell, Laurent Dumortier se laissera-t-il convaincre d'étoffer "Un accident malheureux." pour écrire son 2024 ???
C'est là un réel souhait que j'espère voir partager par tous les amoureux de belle littérature fantastique.


Rolande Michel

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Publié dans Fiche de lecture

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Tant de carrefours improbables... Vertiges et Bruines de Laurent Dumortier

Publié le par christine brunet /aloys

 

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http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20121221_00247453

Le recueil de Laurent Dumortier dynamite des souvenirs, avec une lancinante et noire mélancolie. «Vertiges» et signes des temps.

D’un jardin verdoyant au plus gris du pavé, la poésie de Laurent Dumortier erre entre les ombres et les fièvres. «Mes pensées nucléaires s’explosent en congères»,affirme celui qui cherche la clé des abîmes.

« Tourne le sablier »

Ce septième recueil de poésie tutoie les résonances des mots et songes souterrains. Terreurs, écorchures, ravins, marécages? La parole épouse les lignes du crépuscule, à l’heure où rôde toute morsure.«Ici, la musicalitéhttp://static.skynetblogs.be/media/137057/1700127130.JPG est beaucoup plus présente», confie l’auteur de Vertiges.

Les rimes et échos épaulent chaque texte, cherchant des échos singuliers. La ponctuation, elle aussi, ricoche entre les silences. Parfois le verbe s’arme de limpidité : «Mais l’appel d’un cri dans la nuit/Vaut bien que l’on fasse demi-tour…».Parfois les mots s’échappent de leur prison, comme autant de vaillants soldats :«L’angoisse de la quiescence», «Mes phases cyclothymiques», «L’abscisse se désordonne», «L’effusion alizarine»…

Rien n’est simple dans ce dédale langagier en proie aux griffes d’un cauchemar. Et cependant, court, au fil des pages, un sentier que guide un laser. Celui-ci se fait ludique («Carpe diem»), tendre («La Muse-Lierre»), cynique («Et si»), dérangeant l’obscurité et ses revers. Interrogé à propos de son travail poétique, Laurent Dumortier confie que l’introspection le tenaille. «Il y a une part d’autodestruction évoquée. Perdue parmi les regrets, le désespoir, la volonté de dépasser le néant est vouée à l’échec.»

«Delphes ne m’a pas donné la réponse/Que j’attendais, j’ai oublié les étoiles glacées/Et les lacs enflammés…» D’autres lieux («Quai des Salines»), d’autres temps («Minuit moins une»), d’autres itinéraires («Barry-Paris») et chiffres(«Zéro positif à l’infini») se chargent d’emmener le lecteur à sa perte, à son point de non-retour. Jusqu’à l’autre versant. «Quand je parle à tu je dis vous/Et je me remémore des pensées cristallines/Qui s’ouvrent sur un peut-être pas encore clos…»

Les Carrefours improbables ? Mais qu'est-ce que c'est ? c'est un texte que j'ai écrit et qui a été mis en musique par GED

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Dommage, Leonardo... Une nouvelle d'Edmée de Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

 

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Dommage, Leonardo… Edmée De Xhavée

 

On fête les 85 ans de Lorraine, née Duvivier. Veuve d’Yvan Lejeune dont elle a porté les trois enfants. Tout le monde s’accorde pour dire qu’elle resplendit depuis son veuvage advenu dix ans plus tôt, qu’elle a  si bien « repris ». Tout le monde naturellement s’accorde tacitement pour participer au grand complot des œillères, car il n’y avait rien eu à reprendre : Lorraine a porté les enfants d’Yvan mais le poids de son mariage a été bien plus lourd encore. Un vieux grognon. Un dictateur. Un coureur de jupons. Et elle avait regroupé ses enfants autour d’elle, formant un petit clan craintif qui se rebellait en l’absence du tourmenteur, imitant sa voix, ses ordres, lisant les lettres d’amour de ses maîtresses, lui donnant des surnoms.

Quand il avait été terrassé par une attaque, ce même groupe de tout le monde aux œillères avait admiré sa patience, son dévouement et sa force d’âme, car elle l’avait entouré de soins avec l’ardeur d’un essaim d’abeilles. Le pauvre homme suppliait la mort de l’emmener loin, oh loin, et vite, mais les visiteurs pouvaient témoigner qu’elle ne cessait de lui caresser la main, de le forcer à manger, de lui faire les piqures elle-même alors que lui trouvait encore la force de la fixer avec des yeux furieux.  

Et ça faisait dix ans environs qu’elle connaissait la meilleure époque de sa vie, femme exemplaire et citée en exemple, vestige et vestale d’une époque où le mariage était sacré.

Liliane, sa fille aînée, est là avec son mari, Jean l’insignifiant laquais. Un homme sans surprises, décevant naturellement comme Liliane s’y attendait – Lorraine l’avait prévenue. Elle n’avait eu qu’à s’inspirer du modèle maternel pour garder le confort social et financier de sa vie de femme mariée : Jean était la risée de ses enfants, belles-sœurs, belle-mère, et ses colères qualifiées avec négligence de cacas nerveux. Liliane était complimentée pour sa loyauté car elle était jolie et aurait pu aller voir ailleurs. Mais bien entendu, Liliane n’avait aucune intention d’aller voir ailleurs, puisque tous les hommes étaient pareils, sa mère le lui avait dit. On cherchait un bon mariage mais pas un bon mari, sauf dans le sens de pas trop encombrant. Au moins elle avait su congédier Jean l’insignifiant laquais de son lit et pouvait lire ses Robert Ludlum en paix, une boîte de pâtes de fruits ou pralines à portée de main.

Christian, le fils, est seul. Lui, aucune femme ne le supporte longtemps.

Et puis Régine avec son fou de mari, cet arrogant Italien qui se vante de connaître les femmes parce qu’il a grandi entouré de grands-mères, sœurs, cousines et tantes. Les règles douloureuses et les chagrins d’amour n’ont pas de secret pour lui, a-t-il dit un jour, s’étonnant de ne pas les voir rire. On avait pourtant bien pensé que Régine était la plus chanceuse des trois enfants Lejeune :  contrairement à Jean dont le charme n’avait été qu’un feu de paille – il avait été renvoyé de ses trois premières fonctions et n’avait dû son rattrapage à la quatrième qu’au bras un peu long de feu Yvan qui l’avait imposé comme figurant quelque peu intelligent dans la multinationale d’un ami -, Leonardo réussissait tout ce qu’il entreprenait. Toujours de bonne humeur, attentionné envers Régine qu’il appelait Reine de cœur – il ne prêtait pas attention à son expression ennuyée comme par une sottise enfantine -, faisait l’unanimité parmi les connaissances : elle n’aurait pu trouver meilleur mari.

Lorraine le regarde et lui sourit. Imbécile heureux va ! Avec ce sourire qu’il brosse trois fois par jour… Elle n’a pas oublié qu’il remarque tout, cet animal-là. Et il ose, oui il ose gratter au fond des  choses, ne pas se contenter de ce qu’on lui dit. Deux mois plus tôt, elle était au restaurant, invitée de Régine et Léonardo. Liliane était venue elle-aussi, ayant laissé ses petits-enfants à la garde de la belle-mère – cette vieille folingue de Marieta Zuckilawska. A-t-on idée de porter un nom aussi folklorique ? Et la conversation était venue… tombée… bon, disons qu’elle avait attiré la conversation sur son  long sacrifice, une vie conjugale entière avec Yvan. Liliane et Régine, tout en suçant leurs cuisses de grenouilles en levant le petit doigt et se tapotant fréquemment les lèvres d’un coin de serviette, avaient soupiré une fois de plus à l’évocation du calvaire maternel, ajouté des exemples de la tyrannie paternelle – on ne pouvait parler à table sans quoi on se retrouvait à manger au vestiaire, on ne pouvait pas lire au lit, pas de sortie si on n’avait pas été à la messe et à la communion… On levait les yeux au ciel, on riait à nouveau d’une de ses secrétaires amante qui zozotait un peu, et de ces lettres qu’il avait gardées dans une boîte à chaussures. Leonardo, pour une fois, s’était brusquement tu, et avait eu une expression vaguement écœurée. Il avait fixé Régine qui riait aux éclats, citant de mémoire des extraits de lettres. Une lettre d’adieux qu’il trouva très intime et triste leur arracha des gloussements féroces.

Liliane se reprit la première et, d’un air sombre, constata que « de leur temps – celui de ses parents », une femme n’avait rien à dire et n’avait aucune chance de refaire sa vie. Et il ne lui restait donc qu’à subir subir et subir. Et Lorraine réagit. Oooh dit-elle d’une voix toute en chuchotis, serrant les lèvres pour contenir un sourire satisfait, elle aurait pu refaire sa vie, oui. Mais elle avait pensé à eux, les enfants, et avait renoncé. Leonardo fut encore plus surpris et du coup, avala d’un trait son verre de mauvais vin du patron que Lorraine avait recommandé en soutenant qu’il était meilleur qu’on ne l’aurait pensé. C’est qu’elle n’avait jamais été bien jolie, Lorraine, même sur sa photo de mariage. Elle n’avait pour tout bagage que sa jeunesse, mais portait déjà ce masque amer et réprobateur, un peu distant. Alors qu’Yvan l’ait trompée, non pas à la recherche de beauté mais de chaleur et de rires, il le comprenait. Mais qu’un autre homme ait eu l’humeur assez suicidaire pour lui offrir une seconde chance alors qu’elle avait déjà ses enfants et des années de rancœur aux tripes, il ne pouvait le concevoir. Il écouta donc avec attention lorsque Régine et Liliane, alourdies par le fardeau du sacrifice de leur mère, voulurent en savoir plus. Eh bien il y avait peu à dire. Cet homme était amoureux d’elle et lui avait proposé de l’emmener au Luxembourg où il possédait des vignobles. Il avait eu le cœur brisé quand elle avait tenu bon pour  le bonheur de sa famille et elle n’en avait plus entendu parler. Elle laissa flotter sur son visage maussade un petit rêve sentimental sous la forme d’un pâle sourire.

Il intervint, retrouvant un air enjoué et taquin. Mais alors, se risqua-t-il, elle avait donc eu sa petite romance aussi, belle-mamma, pas vrai ? Les trois femmes le transpercèrent de regards indignés et Lorraine se rebiffa. Non voyons, et d’abord qu’il cesse de l’appeler Belle-mamma, on aurait dit une marque de teinture pour cheveux. Et ensuite, elle n’avait eu qu’un seul homme : feu son mari. Mais Leonardo avait joyeusement agité un index aux mouvements de non-non-non sous son nez en s’obstinant : no no no no belle-mamma, no no no ! Un homme ne veut pas emmener une femme dans son pays avec trois enfants et le spectre d’un ex-mari sans savoir ce qu’il va recevoir de bon dans l’affaire ! Eeeeeh Belle-mamma, on a eu du bon temps et on croit que ça ne se saura pas ??? Une gifle sonore s’abattit sur le dos sa main, si fort qu’il la plongea dans la salade. Il jeta un regard furieux à Régine dont le pli de la bouche ne laissait pas place à la plaisanterie. Les mains de Lorraine tremblaient et elle eut une de « ses crises de suffocation »… Il fallut écourter le repas, et on fit bien comprendre à Leonardo que tout était de sa faute.

Et aujourd’hui, Lorraine s’offre un splendide cadeau d’anniversaire. La paix. Léonardo aura droit à un petit tête à tête au sujet du cadeau à faire pour son anniversaire de mariage avec Régine dans six mois. Elle lui suggèrera un  vin de derrière les fagots à essayer discrètement… amélioré par ses soins. Yvan l’avait aimé, ce petit vin, et elle se souvenait que l’attaque n’était apparue qu’au petit matin, ce qui laisserait tout le temps à ce fouineur de Leonardo de conduire pour rentrer à la maison : Régine n’aime pas conduire la nuit et, ma foi, elle va bientôt devoir le faire si elle veut encore une vie sociale…. Alors, pour une dernière fois…

Elle sourit à Leonardo qui, avec un clin d’œil, lève son verre à sa santé. Imbécile heureux, mais plus pour longtemps. Mon manteau noir…il faudra que je le porte au nettoyeur dès lundi, et donner un coup de cirage sur mes escarpins, se dit-elle en lui rendant son sourire.

 

 

Edmée de Xhavée

edmee.de.xhavee.over-blog.com

Edmee-chapeau

Publié dans Nouvelle

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Avis de blogueuse sur le blog de Carine-Laure Desguin

Publié le par christine brunet /aloys

 

une-bonne-nouvelle.jpg

 

 

Bonjour à tous !

 

Les amitiés blogosphèriennes, un mot barbare ; non, ce n’est pas une nouvelle maladie ! Belle surprise la semaine dernière lorsque sur le blog de Brigitte-Ecureuil-Bleu (Une bonne nouvelle par jour), je lis que l’on parle de mes activités littéraires…

C’est surprenant, ces amitiés virtuelles. On ne partage que des photos, des petits commentaires. Jamais une bière ou un bon verre de vin, je le jure ! Mais depuis pas mal de temps, Brigitte et moi visitons nos blogs avec beaucoup de sincérité et aussi de fidélité.

 

 

http://www.unebonnenouvelleparjour.com/article-un-blog-a-decouvrir-celui-de-carine-laure-desguin-116726628.html

 

Mardi 2 avril 2013

 

Un blog à découvrir : celui de Carine-Laure Desguin...

 

Je ne sais qui est venue la première chez l'autre, elle ou moi, mais cela fait plus de deux ans que je fréquente le blog de Carine-Laure.

Carine-Laure est Belge et vit à Charleroi. Elle est romancière et poète.

Elle a déjà publié deux romans : "Rue Baraka" et "Les enfants du Grand Jardin", et reçu plusieurs prix pour ses nouvelles ou ses poèmes.

Carine-Laure nous fait découvrir ses nouvelles, toujours prenantes, avec des personnages bien bâtis. 

Allez lire "Adrien, Naëlle et les autres"... J'ai adoré son texte qui a obtenu un second prix au concours national de nouvelles organisé par la Fédération des Associations actives de Belgique.



Si vous aimez lire et/ou la poésie n'hésitez pas à lui rendre visite...



 

Publié dans avis de blogs

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Midi sous le soleil, une poésie de Marcelle Pâques

Publié le par christine brunet /aloys

 

bientotjonquilles

 

 

Midi sous le soleil
 
Midi, la maison s'étire langoureusement
Sous la tendre chaleur d'un soleil prometteur
Allongée, je succombe aux plaisirs du printemps
Grisée, émerveillée par la nature en fleurs
 
Les roses s'entrouvent révélant leur beauté
Je m'abandonne à la magie de la lumière
Un oiseau chante dans un arbre haut perché
Je surprends ton regard troublant mon univers
 
Mais nous demeurons immobiles, alanguis
Envahis d'une douce béatitude
Complice, le chien et le chat jouent sans bruit
La vie suspendue écarte l'habitude
 
Un souffle léger a soulevé ma robe
Tu souris coquin, la bouche sensuelle
Pourtant sous l'invitation mon corps se dérobe
Prolongeant l'osmose de la terre et du ciel

 

Marcelle Pâques

marcellepaques.skynetblogs.be

Publié dans Poésie

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L'Etoile magique, Philippe Desterbecq, l'avis du blog http://limaginaria.wordpress.com/

Publié le par christine brunet /aloys

http://www.bandbsa.be/contes2/etoilemagiquerecto.jpg

 

http://limaginaria.wordpress.com

 

L’Etoile Magique, de Philippe Desterbecq (one shot, éditions Chloé des Lys)

Pierrot est un petit garçon rêveur attiré par le ciel et les étoiles. Alors que son père lui offre enfin la lunette astronomique qu’il attendait, il fait une surprenante découverte. En effet, dans son objectif brille une mystérieuse étoile à 7 branches qui n’est répertoriée dans aucun livre. Au même moment, l’entourage du garçon est frappé par de bien étranges phénomènes. Et si tout était lié ?

Philippe Desterbecq nous livre ici un agréable petit conte pour enfant, du type de ceux que l’on va lire aux bambins le soir pour les aider à trouver le sommeil. A mi-chemin entre Les Souhaits Ridicules de Charles Perrault et le Petit Nicolasl’Etoile Magique raconte la vie mouvementée d’un jeune garçon à qui la vie offre la possibilité d’exaucer des voeux. Cependant, comme tous les petits garçons, Pierre est animé par ses émotions et le coeur domine souvent la raison. Gaspillant un souhait par ci et un autre par là, il ne prendra véritablement conscience du cadeau qu’à la toute fin du livre, lorsqu’il apprendra le sacrifice et le partage.
La galerie de personnages est ici assez réduite et se limite à des personnages emblématiques du monde de l’enfance : les parents, les copains, les profs… L’ouvrage est fidèle à son but, celui de divertir tout en faisant passer un message positif aux enfants lecteurs. La magie semble acceptée dans ce monde aux contours enfantins et cela ne surprend personne lorsqu’une victime de Pierrot se met à enfler et flotter comme un poisson à la manière d’un personnage d’Harry Potter.
L’écriture est fluide avec une pointe d’humour, et si les situations semblent parfois un peu trop attendues pour les grands, nul doute que les enfants se prendront à rêver d’espace et de souhaits avec ce très joli petit livre. Quant aux adultes, ils retrouveront un peu de leur âme d’enfant grâce à Philippe Desterbecq.
Un agréable ouvrage à lire à tous les enfants.

Publié dans avis de blogs

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Philippe Desterbecq a lu L'orteil d'Apollon, de Martine Tamain-Joubert

Publié le par christine brunet /aloys

L'orteil d'Apollon de Martine Tamain-Joubert

http://www.bandbsa.be/contes3/orteilrecto.jpg

 

 

 

Un cadeau pour mon papa qui correspond avec l'auteur par blogs interposés. Une découverte pour moi.

Le titre m'interpelle. La couverture me plait. Je commence ma lecture ne sachant pas à quoi m'attendre : je n'ai pas lu la 4e de couverture. Je préfère la surprise.

Un roman dans un roman. Un auteur en mal de succès qui voit ses personnages prendre vie et diriger la sienne. Un succès inattendu. Un amour déçu. Voilà les principaux ingrédients de ce roman agréable à lire, qui vous fait tourner les pages très vite tant l'envie de comprendre taraude le lecteur...

Colin Bermont écrit des romans qui n'ont aucun succès. Harcelé par son éditeur, il est tenu d'écrire encore et encore même si l'inspiration ne vient pas.

Il crée un personnage puis un autre et, très vite, il est dépassé par les événements. Il semblerait que ses personnages prennent vie et que tout ce qu'il invente devient réalité.

C'est ainsi qu'il se retrouve en prison accusé de meurtre. Il a, en effet, fait disparaitre un de ses personnages dans son roman. Heureusement, pour s'en sortir, il lui suffit de le faire réapparaitre, ressusciter en quelque sorte.

A côté de ça, une histoire d'amour se construit sans qu'il s'en rende compte. Il rencontre une jeune femme qui tombe amoureuse de lui mais lui, il est amoureux de son héroïne. Il n'a qu'une idée en tête : la trouver, en chair et en os... La jeune femme n'est pas prête à se faire oublier...

Voilà un sujet très intéressant développé par Martine Tamain-Joubert, institutrice, qui signe ici son premier roman. 

Je me suis posé beaucoup de questions en lisant ce livre, ce qui m'a incité à poursuivre ma lecture rapidement. Je n'ai pas trouvé réponse à toutes. Martine m'a laissé dans un léger brouillard...

Un roman accrocheur! 

Philippe Desterbecq

 

philibertphotos.over-blog.com

philippedester.canalblog.com

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Publié dans Fiche de lecture

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Un salon du livre qui ne devrait pas vous laisser indifférent, en mai 2013. Chloé des Lys y sera, et vous ?

Publié le par christine brunet /aloys

Affiche-Quand-l-art-se-livre-2013.jpg

 

 

Une rencontre littéraire à ne pas manquer 
à L' Espace 14° Art de Wavre
le samedi 11 mai 
Cette gallerie aménagée au sein d'une ancienne mercerie industrielle, en plein centre de Wavre, semble bien décidée à faire parler d'elle... Si intéressé, contactez Alain Magerotte le responsable du stand Chloe des Lys: alain_magerotte@hotmail.com . Voir la vidéo réalisée par ACTU-tv l'année dernière :




Publié dans ANNONCES

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L'auteur ? Jean-Michel Bernos !

Publié le par christine brunet /aloys

 

1e Couverture MML

 

256ème étage

 

 

J’avais rendez-vous avec le directeur technique, nous devions consulter les plans du gratte-ciel pour analyser la façon de réparer le système de nettoyage automatique des vitres extérieures.

 

Comme d’habitude, j’arrivai en avance. Je flânai donc un moment devant les sales et grandes baies vitrées du cinquantième étage. C’est là que se trouve le snack où je sirotai finalement un jus de pomme et avalai un beignet gorgé de sucre.

Attendant la fin de la cohue engendrée par les gens coincés par les pannes d’ascenseur, je réussis finalement à en attraper un qui montait et entrepris de rejoindre le 256ème étage, lieu de mon entrevue.

 

L’ascension interminable malgré la rapidité relative de cette cage mécanique me porta tout de même à bon port et j’entrai dans la salle de réunion.

Avec l’orage au loin et les noirs nuages jouant à cache-cache avec le bâtiment, la lumière était étrange et inquiétante. Un grand silence planait dans ce lieu si haut, si éloigné des grappes laborieuses : le dernier plateau de l’immeuble avant le toit bardé d’antennes avides d’accrocher le ciel.

 

Paul Thompson aurait du être là depuis déjà un moment. En regardant nonchalamment à travers les grands carreaux, je le vis arriver du pas décidé d’un cadre dynamique décidemment en retard. Je ne pouvais pas me tromper, car bien qu’il ressembla à une fourmi, il portait ce costume très rouge qui lui donnait toujours l’air d’un diable !

 

J’essayai bien sûr de le héler, mais ni la grande hauteur du building, ni les vitres insonorisées ne me laissèrent la moindre chance. Alors en l’attendant, je décidai de compter les étages et fis une découverte somme-toute déconcertante : Le gratte-ciel ne comportait que 255 étages ! J’essayai bien de me rassurer en imaginant que l’un d’entre-eux s’était immiscé dans un demi-palier ou que l’architecte s’était tout bonnement fourvoyé, mais je ne pus empêcher mon esprit de vagabonder dans des supputations acrobatiques. Il me fallait l’attendre, nous ferions alors la lumière sur cette étrangeté.

 

J’imaginai le rire de mon diable de Thompson me disant « Harvey Poulman, vous avez encore bu votre jus de pomme de travers ! », mais quand je choisis de sortir pour l’attendre sur le palier, je ne pus trouver trace d’ascenseur, ni même d’escalier !

 

Étais-je bloqué dans une quatrième dimension, où jamais mon Paul Thompson ne pourrait me rejoindre ?

 

« Là, un téléphone, la ligne grésille, ça marche » me dis-je en faisant lamentablement valser le combiné. Le concierge ahuri me répondit que Paul Thompson était à Philadelphie et qu’il était impossible que j’ai rendez-vous avec lui… surtout au 256ème étage d’un immeuble qui n’en comptait que 255 !

 

Je suis vraiment inquiet, aidez-moi s’il vous plait à sortir d’ici !

 

Jean-Michel Bernos

jeanmichelbernos.over-blog.fr

Publié dans auteur mystère

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Mais qui est l'auteur de cette nouvelle ?

Publié le par christine brunet /aloys

 

point d'interrogation

 

256ème étage

 

 

J’avais rendez-vous avec le directeur technique, nous devions consulter les plans du gratte-ciel pour analyser la façon de réparer le système de nettoyage automatique des vitres extérieures.

 

Comme d’habitude, j’arrivai en avance. Je flânai donc un moment devant les sales et grandes baies vitrées du cinquantième étage. C’est là que se trouve le snack où je sirotai finalement un jus de pomme et avalai un beignet gorgé de sucre.

Attendant la fin de la cohue engendrée par les gens coincés par les pannes d’ascenseur, je réussis finalement à en attraper un qui montait et entrepris de rejoindre le 256ème étage, lieu de mon entrevue.

 

L’ascension interminable malgré la rapidité relative de cette cage mécanique me porta tout de même à bon port et j’entrai dans la salle de réunion.

Avec l’orage au loin et les noirs nuages jouant à cache-cache avec le bâtiment, la lumière était étrange et inquiétante. Un grand silence planait dans ce lieu si haut, si éloigné des grappes laborieuses : le dernier plateau de l’immeuble avant le toit bardé d’antennes avides d’accrocher le ciel.

 

Paul Thompson aurait du être là depuis déjà un moment. En regardant nonchalamment à travers les grands carreaux, je le vis arriver du pas décidé d’un cadre dynamique décidemment en retard. Je ne pouvais pas me tromper, car bien qu’il ressembla à une fourmi, il portait ce costume très rouge qui lui donnait toujours l’air d’un diable !

 

J’essayai bien sûr de le héler, mais ni la grande hauteur du building, ni les vitres insonorisées ne me laissèrent la moindre chance. Alors en l’attendant, je décidai de compter les étages et fis une découverte somme-toute déconcertante : Le gratte-ciel ne comportait que 255 étages ! J’essayai bien de me rassurer en imaginant que l’un d’entre-eux s’était immiscé dans un demi-palier ou que l’architecte s’était tout bonnement fourvoyé, mais je ne pus empêcher mon esprit de vagabonder dans des supputations acrobatiques. Il me fallait l’attendre, nous ferions alors la lumière sur cette étrangeté.

 

J’imaginai le rire de mon diable de Thompson me disant « Harvey Poulman, vous avez encore bu votre jus de pomme de travers ! », mais quand je choisis de sortir pour l’attendre sur le palier, je ne pus trouver trace d’ascenseur, ni même d’escalier !

 

Étais-je bloqué dans une quatrième dimension, où jamais mon Paul Thompson ne pourrait me rejoindre ?

 

« Là, un téléphone, la ligne grésille, ça marche » me dis-je en faisant lamentablement valser le combiné. Le concierge ahuri me répondit que Paul Thompson était à Philadelphie et qu’il était impossible que j’ai rendez-vous avec lui… surtout au 256ème étage d’un immeuble qui n’en comptait que 255 !

 

Je suis vraiment inquiet, aidez-moi s’il vous plait à sortir d’ici !

Publié dans auteur mystère

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