Une déclinaison entre article littéraire, historique, dessins de François Beukels, photos inédites, textes poétiques, intrigants, marrants, surprenants...
Des appels à textes et des auteurs qui ont rivalisé d'imagination !
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36 pages en couleurs, illustrées par Fralien et Cédric
Un hors-série à commander sur le site des Editions Chloé des Lys...
Olivier Vojetta, né en 1976 à Nancy, est un nouvelliste et romancier français vivant à Sydney depuis 2012. Qualifié d’écrivain-voyageur, il met en scène, dans des romans parfois inspirés de fait réels, et dans des textes courts (nouvelles et poèmes), des personnages ayant recours à la fuite, dans le temps ou dans l’espace, pour échapper à leur passé, à la violence, à la pauvreté, et plus souvent encore, à eux-mêmes. Il est l’auteur d’un roman très remarqué, Courir encore (Ed. Maïa, 2020), et sa nouvelle Décalcomanie a été finaliste du Prix Littéraire Alain Decaux de la Francophonie en 2019.
Court Extrait :
CHAQUE JOUR, C’EST la même chose, j’attends ce moment tout en le redoutant.
— Clac !
Le loquet de cuivre lourd qui cède. Les vibrations qui se propagent. La grande porte en fonte qui s’ouvre devant moi.
— Clac !
La porte qui, tout à coup, se ferme dans mon dos. Le bruit qui viole les cavités internes de mes oreilles, le conduit auditif, mon cerveau.
C’est une constante dans ma vie : les portes, le bruit des portes, attendre qu’une porte se ferme avant de pouvoir ouvrir la suivante. Pas un jour ne passe sans que je me glisse entre les portes de ce gros millefeuille de murs, de barbelés et de miradors.
Pourtant, ce matin, tout me paraît plus difficile. Il ne s’agit que de faire quelques pas, mais ce n’est pas simple. Je progresse – lourdement, lentement, presque douloureusement.
— Clac ! Clac !
La deuxième porte du sas s’ouvre puis se referme derrière moi, je me retrouve dans un grand couloir obscur, balisé par quelques ampoules jaunasses et néons défaillants postés de loin en loin. Îlots improbables et tremblotants qui diffusent une lumière fantomatique, comme venue d’un temps ancien.
Résumé
Un écrivain est quelqu’un dont l’obsession première est de faire en sorte que le mot et ce qu’il désigne ne fassent plus qu’un. Il vit toujours dans le fantasme que les mots donnent à la réalité son cadre. Et lorsque l’on a une seule idée en tête, se débarrasser de ses souvenirs d’enfance devenus des embrasements de douleur, noyer cette souffrance sans plaisir ni regret, il n’est pas étonnant que l’on choisisse les mots pour se proposer un autre monde. Les mots font du trapèze, du fauteuil roulant, du youyou sur le fleuve, et bien d’autres choses encore, autrement plus sérieuses. Les mots font vivre les êtres. Et les mots créent un cosmos de substitution qui n’est pas simplement imaginaire. La littérature n’est pas seulement de l’ordre de la fiction. C’est une possibilité d’univers différent, ni au-dessous, ni au-dessus, mais à côté, et dont la légitimité est la même que ce qu’on appelle “la vraie vie”. Celle qui pique, celle où on tombe, où l’on se fait mal. Dans un livre, on peut tomber. Dans un livre, on peut se faire mal. Dans un livre, on peut partir à la guerre. Dans un livre, on peut se faire frapper. Dans un livre, on peut mourir. Dans un livre, on peut même disparaître.
Le point commun le plus évident aux nouvelles réunies ici est qu’elles m’ont permis de me soustraire au monde, et à moi-même. Certaines ont été publiées, dans divers recueils collectifs, puis sont devenues introuvables. Conformément à ce que je viens de dire, j’espère qu’elles pourront servir à d’autres que moi. Qui, en effet, n’a jamais eu envie de disparaître au moins une fois dans sa vie ? Disparaître par une trappe qui soudain s’ouvrirait sous les pieds du fauteuil. Pof ! Un trou, une oubliette, rien de plus, rien de moins. Le cliché de la trappe, nous sommes nombreux à y avoir pensé, comme ça serait commode ! Oui mais voilà, dans la vraie vie, cela n’existe pas. C’est, en somme, la raison d’être de cette publication.
Ses influences littéraires vont d’Edgar Allan Poe à Oscar Wilde, en passant par Graham Masterton, Stephen King et surtout Anne Rice. C’est la découverte du roman Entretien avec un vampire qui le décida à devenir un auteur publié, qui fit naître le besoin d’un partage avec Le Lecteur.
Employé de bureau, puis vendeur, il attend son heure et jamais n’abandonne sa passion de toujours : le fantastique.
Le 16 juin 2006, il présente sa propre pièce de théâtre sur scène, financée par le Conseil général de son département.
Après ses Contes épouvantables et Fables fantastiques, réédités en deux volumes illustrés, et le premier volume de sa saga Meurtres Surnaturels (Éditions Chloé des Lys), l’auteur retrouve son héros charismatique, l’acteur Julian Kolovos, dans La Chute de Julian Kolovos.
RÉSUMÉ
Après avoir déjoué les plans de la terrible Ornella, échappé à sa demi-sœur et s’être réconcilié avec son père, Julian Kolovos est enfin ouvert et complètement heureux. Il est amoureux de la ravissante Ningsih Sukaesih, s’est trouvé un frère de cœur en la personne d’Adam Grant, son nouvel impresario, et il est au sommet de sa carrière.
Mais le bonheur est fragile. Julian va s’en rendre compte avec l’irruption de l’inquiétante Lénora dans son existence.
Effrayant à souhait, follement drôle et pétri de fraternité, ce roman nous propose des personnages pour le moins particuliers, mais terriblement attachants, en dépit (ou à cause) de leurs défauts. Une écriture parfaite au service d’une histoire étonnante.
Assurément, ce second volume enchantera les lecteurs…
EXTRAIT
Le jeune homme, ravi, se mit à rire et se leva pour remplir son mug d’un peu plus de café. Il en profita pour resservir Julian qui était sur un petit nuage. Il gardait les yeux fixés sur la première page du tapuscrit où était écrit le titre du long-métrage en lettres capitales : MA VIE POUR LA TIENNE.
– Tu sais qui jouera l’avocate, Adam ? Mais c’est certainement une question prématurée, à ce stade.
– En fait, on m’a parlé de Sheila Dane, l’une de tes partenaires dans Anne Boleyn, il y a deux ans. Pour le demi-frère, je n’en sais rien.
– Vraiment ? Mais ce serait merveilleux de travailler à nouveau avec elle. C’est une actrice formidable et très sympathique, qui plus est.
– Julian… hésita Adam tout en regardant l’intérieur de son mug, peu sûr de lui. Je sais que c’est sauter du coq à l’âne, mais est-ce que je pourrais te demander… ce qui s’appelle un très gros service ?
– Évidemment, banane. De quoi as-tu besoin ? Petit ou gros, tu n’as qu’à demander, tu le sais bien.
– Ma copine, comment dire ? Elle m’a demandé de mettre les voiles le plus rapidement possible. Genre… ce soir. Tu pourrais m’héberger une semaine ou deux, tu crois ? Ou plus ? Comme Ningsih est absente, je me disais que ça ne te dérangerait pas. Dis oui, s’il te plaît. Je suis trop dans la merde.
– Que s’est-il passé, si ce n’est pas indiscret ? Je croyais que c’était l’amour fou entre Barbara et toi, Adam.
– Pour faire « court », elle aurait trouvé quelqu’un de beaucoup plus disponible que moi. Je travaillerais beaucoup trop.
– Je vois. Ce serait donc ma faute. Je suis sincèrement désolé, mon pauvre. Je suis certainement très égoïste. On me l’a assez reproché, par le passé !
– Ta faute ? Ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire, et tu le sais très bien. Alors, d’Ju’, est-ce que je peux compter sur toi ?
– Évidemment ! Tu peux prendre la chambre d’amis. Comme tu l’as souligné, Ningsih n’est pas là. Ça me fera de la compagnie, c’est cool !
– T’es un vrai frère, Julian. Merci beaucoup… Tu m’ôtes une sacrée épine du pied, là. C’est la première et la dernière fois que je quitte mon appartement comme ça, parce qu’une jolie fille me le demande, je peux te le jurer.
– Aucun problème… Aucun problème ? C’est quand, la prochaine pleine lune, merde ? Je maîtrise, mais on ne sait jamais !
– Je descends récupérer ma valise, dans ce cas. Je suis garé devant la boulangerie française, pas très loin.
– Une seule valise, tu dis ? Tu n’es donc pas du genre à posséder une montagne de fringues et des tonnes de chaussures et de baskets ? Étonnant, ça !
– Ben… c’est le cas. Mais le ton est un peu monté, pour tout te dire, avec Barbie. Enfin, Barbara… J’ai préféré m’enfermer dans la chambre pendant qu’elle piquait sa crise, faire ma valise et me casser. Je travaille peut-être mille fois trop, mais je n’ai jamais trompé personne, moi, avoua-t-il, amer. J’ai passé la nuit dans ma voiture, mais ce n’est pas très grave. J’en ai profité pour lire le scénario de ton sûrement prochain grand succès. Il y a toujours quelque chose de positif, tu vois.
– Tu aurais dû venir directement ici, enfin, Adam ! Mi casa es tu casa ! Dormir dans ta voiture… Non, mais quelle idée !
Julian dit ces mots, et sa pensée était sincère, mais il fut en même temps soulagé. Qui sait ce que la femme aux cheveux orange aurait pu lui faire, si Adam n’était pas resté dans son automobile, cette nuit ? Qui sait comment ce pauvre Adam aurait réagi, s’il était arrivé à l’improviste au moment précis où Julian sautait par la fenêtre pour traquer sa créatrice ? Ou s’il était arrivé à cet autre moment où son ami retournait dans sa chambre, accroché à la façade comme Spider-Man ? Si, après toutes ces années, la folle furieuse avait décidé d’en découdre avec Julian, la présence d’Adam Grant à proximité de l’acteur pourrait mettre le jeune homme en très grand danger. Et Ningsih, à son retour de Surabaya, d’ici quelques semaines, comment diable la protéger !?!
Né en 1981, Charles-François Pezzin a fait des études en communication à Liège. Vivant près de Marche-en-Famenne, il est bercé assez tôt par la beat generation et les poètes maudits. Les moments sombres et la recherche d’un espoir perdu sont ses thèmes de prédilection. « Des larmes et des images » est son premier recueil aux éditions Chloé des lys.
Résumé
Les larmes sont une expression de ce qui est enfoui en nous. Elles traduisent nos émotions cachées. On peut les contenir et les dissimuler, mais on ne peut pas les faire disparaître. Les images apparaissent quand notre esprit torture nos nuits au moment où on oublie qui on est. On voudrait les fuir mais elles reviennent toujours surtout quand tout est calme autour de nous.
Au travers d’un peu plus de 50 textes poétiques où se mêlent le désespoir, la mélancolie et le doute, l’auteur habite ses pensées tourmentées avec violence et honnêteté.
Bienvenus dans une lecture bouleversante et perturbante. Vous en ressortirez inévitablement différents.
Il avait raison, rien d’autre ne comptait. Ni les regrets ni les remords qui ne manqueraient pas de vriller notre conscience. Nous sommes restés assis nous balançant dans les bras de l’autre tout au plaisir de ce mouvement perpétuel. Nous étions deux grains de poussière perdus dans l’énergie cosmique.
Deux grains de sable égarés, mais qui avaient enroué un engrenage bien établi. Si aucun geste n’est innocent les conséquences sont incontrôlables. Nous avions entamé un jeu imprudent et nous le savions. Il menaçait notre équilibre.
Mais nous l’avons joué avec passion et témérité. Si le prix à payer était d’avoir l’âme en peine autant que la partie soit pleine de fièvre et de fougue. Nous étions deux funambules dansant sur la corde raide inventant des figures de plus en plus hasardeuses et prenant de l’audace. Le danger nous enjôlait et son balancier nous penchait tantôt vers les abîmes tantôt vers les étoiles. Nous étions des drogués de l’interdit. Des assoiffés de révolution. Des désespérés dans nos vies trop bien ordonnées.
Courte biographie
Je suis née en 1957 et en plus de soixante ans j'ai eu l'occasion de faire plein de choses tant au niveau personnel que professionnel. Après une formation de secrétaire de direction j'ai suivi des cours d'Italien, de maçonnerie, de soudure, d'agriculture, de dessin, de peinture, de cuisine ... et d'écriture. J'ai été mariée et j'ai élevé quatre enfants dans une ferme pleine d'animaux. J'ai travaillé dans des petites structures familiales et dans des multinationales, à Bruxelles, à l'aéroport, en Flandre et en Wallonie. Tour à tour j'ai été secrétaire, enquêtrice, traductrice de catalogue, vendeuse et assistante médicale. Aujourd'hui je suis prof de néerlandais en société. Je suis enthousiaste et sociable, j'ai une imagination débordante, j'aime la nature et les animaux, j'adore les histoires et les voyages. Je m'adapte facilement. Côté négatif je suis assez susceptible et désordonnée.
J’ai publié un recueil de poèmes « Humeurs alphabétiques » sous le pseudonyme de Jeanne Galand et deux livres sous mon vrai nom. « Les folles aventures d’une femme au volant » ainsi que « Trois années de Brousse ».
Résumé du livre.
Le livre raconte la recherche de l’amour et de l’âme sœur, les hormones qui chatouillent, les illusions qui s’emballent, les rencontres au fil des âges, les expériences heureuses et malheureuses, la difficulté de garder son âme, les incompréhensions mutuelles, les dialogues impossibles et la passion qui reflambe après chaque déception.
Les récits se veulent légers même si le quotidien est parfois lourd. Comment au fil des saisons et des techniques nouvelles d’approche garder foi en soi et espoir dans un avenir amoureux ?
Installée à Nantes depuis une vingtaine d’années, Sophie Vuillemin a publié trois romans aux Editions Chloé des Lys et participé à quatre recueils de nouvelles avec l’association des Romanciers Nantais. Elle anime des ateliers d'écriture destinés aux adultes et aux adolescents.
C'est quoi ton stage ? Editions Chloé des Lys - décembre 2009
L'histoire entre nous n'est pas terminée. Editions Chloé des Lys - octobre 2015
Ayma - Editions Chloé des Lys - novembre 2021
Résumé :
Près de Nantes, Emma grandit entre les vignes avec sa sœur Louise et son frère Théo. Deux sœurs, un frère, trois ramifications d’une même branche.
Pourtant, à l’adolescence, survient l’éclatement. La fuite.
Cinq ans plus tard, Ayma, photographe à Chicago et jeune mariée, revient chez ses parents.
L’histoire familiale, entre émotions et non-dits, reprend. Celle d’Ayma se dénoue.
Extrait :
Ce jour-là, nous avons reçu la lettre.
Théo est parti depuis dix jours. Je sors dans la rue avec mes pantoufles en forme de chien, contre l’avis maternel. Les chaussons à l’intérieur, Emma ! La boîte à lettres ne contient qu’un rectangle blanc posé sur le métal. Aucun catalogue publicitaire n’amortit le choc de l’écriture frissonnante et penchée de mon frère sur l’enveloppe. Mon cœur palpite dans ma gorge, comme un oiseau prisonnier, les pulsations remontent entre mes lèvres. Je cours, j’appelle, maman, la scène se déroule au ralenti, le papier brûle mes doigts.
Ma mère est assise à son bureau, les yeux plissés devant l’écran de l’ordinateur malgré les lunettes en demi-lunes au bout de son nez. Mes mains volent, elles arrivent en premier sur la table, avant le reste de mon corps, loin derrière, entravé par les vêtements, la pesanteur. Rectangle blanc, timbre rouge, table brune. Et le sang qui reflue du visage de ma mère. J’aurais dû la prévenir, me montrer plus précautionneuse. Elle porte les mains à son cœur. La pièce s’emplit du tam-tam de nos émotions. Ma mère pleure avant même d’avoir ouvert.
Parfois, je songe à cet instant suspendu, à ce que nous n’avons pas envisagé. Ma mère a-t-elle pressenti le contenu de la missive ? Je ne pensais à rien, mon cerveau était un écran blanc.
Elle déchire le rabat un peu trop précipitamment, je crains qu’elle n’abîme le papier. Fais gaffe, fais gaffe, je répète et elle n’entend rien. La feuille se déplie.
La dernière personne à l’avoir touchée, c’est lui, le petit gars à la pelle bleue.
Un paragraphe, compact, avec un petit coup de gîte, des lignes qui plongent et nous entraînent.
Je vous écris pour vous rassurer : je vais bien, ne vous inquiétez pas. Ne me cherchez pas. J’ai besoin d’être seul quelque temps. Vous aurez de mes nouvelles.
Xénia Maszowez est une poétesse et collagiste écoféministe montoise, née le 9 novembre 1977. Elle habite le charmant village de Nouvelles. Son nom, émaillé de lettres qui comptent triple au Scrabble, est lié aux origines slaves de sa famille, arrivée en Belgique après la seconde guerre mondiale.
Licenciée en philosophie (ULB), elle est aussi diplômée en gestion culturelle et formée en éco-conseil. Elle a longtemps travaillé dans une association féministe d’éducation permanente. Les thématiques liées aux droits des femmes, à la nature et à la solidarité sous-tendent sa démarche créative.
Sorcière en poésie, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture et à l’exploration de différentes disciplines artistiques (principalement le collage, mais aussi la linogravure, la cyanotypie et les impressions végétales…). Que cela soit en mots ou en images, il s’agit pour elle de manières complémentaires de faire poésie. Hypersensible, elle dispose d’un sixième sens qu’elle appelle « son radar à beauté ».
Elle est aussi à l’initiative de la communauté Instagram @poesie_feministe, qui a pour objectif de permettre aux femmes de partager leurs œuvres poétiques en toute sororité.
« Hyphes » est son premier recueil.
Résumé
Le terme « hyphe » vient du grec ancien ὑφή (huphḗ) signifiant « tissu ».
C’est un nom masculin ou féminin désignant un filament qui, organisé en réseau, constitue l’appareil végétatif des champignons : le mycélium.
« Hyphes » est également le titre d’un recueil de poésie où se mêlent des mots liés aux femmes et à la nature. Pour autant, foin de mièvrerie ! Si les hyphes forment une dentelle, elle est brodée à même la peau.
Au fil du voyage, on y rencontre des sorcières en herbe et des furies en plein SPM*, des louves aux abois et des dragonnes à la peau dure mais au cœur tendre.
Le long des chemins, les arbres tremblent de rage, de tempêtes et d’orages. La beauté bouscule et les rimes sont sauvages. On y explore les méandres de nos vies intérieures, là où poussent des fougères invisibles pour le commun des mortels.
Il y est question de magie, ou plutôt, d’empouvoirement. Et de sororité, évidemment.
On y découvre l’envers, les gencives, les secrets, les muqueuses.
Ce que d’ordinaire on ne dévoile pas.
On y trouve ce qui en nous s’accorde à l’eau, à la lumière et au vent.
On y puise des forces pour faire face à la douleur et aux ouragans.
Hyphes.
Parce qu’enchevêtrer nos racines constitue la seule voie.
*Syndrome prémenstruel
« Hyphes » - Extrait
(…) Hyphes.
Toutes ces choses cachées.
Sous-jacentes, sous-terraines, telluriques.
Ces liens secrets.
Hyphes.
Dentelle mêlant son souffle à celui du monde visible.
Daniel Roualland est né à Nantes. Il y a enseigné la philosophie.
Il a ensuite exercé les métiers de psychosociologue puis de sociologue à la Poste, à Poitiers, Rennes, Strasbourg et Paris.
Résumé
Trois nouvelles : une fantastique, une politique et une énigmatique : angoisse, étonnement, surprise,
Une bâtisse du 18ème, un guéridon, un groupe d’amis et un jeu effrayant pour communiquer avec les morts…
B,D, étudiant modèle en philosophie et militant politique rêve d’une vie stable et d’un foyer chaleureux. Après divers échecs il échoue à Athènes. Le rêve presque atteint va-t-il se briser ?
Rencontre amoureuse dans un café entre une traductrice, un prof de philo et la serveuse,